Auteur: E. Bigler
Date: 17-09-2002 18:31
De mémoire et sans référence sérieuse
un flash électronique est un arc à xénon
excité par une décharge unique.
La spectre d'une telle
décharge est complexe à caractériser puisqu'il
s'agit d'un régime transitoire et non pas
d'un régime permanent comme dans une lampe à sodium ou à mercure. En d'autres termes ce spectre change certainement au cours de la décharge. Mais le point clé est l'existence d'un fond de spectre continu couvrant tout le visible qui arrange les choses sur le plan des filtrations éventuelles.
Il s'agit en effet d'un spectre de raies multiples serrées (et non pas quelque raies comme le sodium ou le mercure) sur lesquelles
se superpose un fond continu suffisant pour
que l'effet des bandes étroites (catastrophique lorsqu'on photographie l'herbe verte d'un stade éclairé au sodium)
ne se manifeste pas dans la détection par film.
Pour le film tout se passe comme
si on avait affaire à une lumière
continue dont le spectre, du moins pour les flashs à usage photo, est très proche sur le plan colorimétrique
de celui du soleil 5500K. Les fabricants veillent évidemment à ce qu'il en soit ainsi. Bien entendu le spectre du flash n'est pas celui d'un coprs noir à 5500K, simplement son effet intégré sur les trois bandes de sensibilité spectrale des films ne se distingue guère de ce que le soleil donnerait.
Les seuls problèmes qui peuvent se poser
sont l'écart à la loi de réciprocité pour des temps de flash très bref du genre 1/10000-ème ou moins. Les fabricants de films documentent les corrections requises dans ce cas.
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