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 Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: François Croizet 
Date:   05-01-2006 22:51

Je n'y connais rien mais je suis curieux...

Quant on monte un dos numérique, sur une boitier tout manuel style RB, ou Alpa, comment ca marche ?

Comment est faite la mesure de la lumière ? à la main ? Qui commande l'exposition ? Le capteur ou l'obturateur de l'optique ?

Je comprends bien que le diaph est donné par l'optique mais pour l'exposition : l'obturateur reste ouvert et c'est le capteur qui fait une sorte de on / off électronique où c'est l'obturateur qui donne le temps d'exposition ?

Comment communiquent les deux, par exemple sur un alpa ?

Expliquez moi ?

Est il possible de voir un dos numérique un jour dans une rencontre ?

A+

Francois


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: jean d 
Date:   05-01-2006 22:55

Le dos numérique marche comme de la pelloche.
Tu affiches la sensibilité, tu fais ta mesure avec ta Minolta spot et tu shootes.
Tu regardes le résultat et tu corriges s'il y a lieu.
Après, certains boîtiers prééquipés numérique doivent t'assister dans la prise de vue.
Je ne crois pas que cela soit si compliqué.


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: JL Cuvellier 
Date:   06-01-2006 01:06

François, vous vous dispersez, vous aviez un projet 11x14...


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: yannick 
Date:   06-01-2006 01:07

certains boitiers non pas touts les contacts numeriques (question d'age) mais il suffit de mettre les cables raccords obturateur/dos numerique dedies en fonction des modeles comme un syncroflash
les dos fonctionnes sur 2 systemes firewire et/ou compactflash certains n'ont pas d'ecran digital de control en general les firewire uniquement
sois vous le branche a un ordi (portable le plus souvent) sois compact flash de 4go vu la taille des fichiers c'est le minimum existant pour le moment
le petit soucis des dos jusqu'a maintenant le prix et c'est qu'ils ne sont pas tres sensible de 100iso a 400iso donc studio ou belle luminosite mais les nouveaux modeles vont alles de 50iso a 800iso mais a des prix effrayant,a la location c'est plus abordable surtout si vos frais sont rembourses
le gros avantage des dos numerique les capteurs sont plus gros donc plus grande qualite de plus ventilateur integre donc pas de "bruit" dut a la chaleur a force d'utilisation et a haute sensibilte (en meme temps il ne monte qu'a 400 et c vers 800/1600 que ca commence a merde)
en conclusion encore tres cher comparativement a un tres bon boitier d1s mark II par exemple de chez canon 4000 eu contre 7000 a 15000eu suffit d'attendre....


 
 Re: capteur CCD - comment ça marche ?
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   06-01-2006 10:47

Je ne sais pas comment les capteurs CMOS fonctionnent mais pour les capteurs CCD c'est très simple... dans le principe.
Vous avez un effet photo-électrique dans un élément silicium couplé à un accumulateur de charges. Un intégrateur si on veut.
Des p'tits électrons sortent du semi-conducteur dès que des photons arrivent dessus. Le CCD les capte dans un puits situé derrière chaque photosite. Les charges s'accumulent jusqu'à plus soif, c'est à dire jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de photons incidents ou que le récipient déborde ; en fait le récipient ne déborde pas, il sature et dit : STOP je ne joue plus. Donc il est de bon ton d'arrêter avant que la coupe ne soit pleine.

À la fin du processus, il est également de bon ton de laisser respirer la bête en la replongeant dans l'obscurité pour transférer ces charges vers l'extérieur. Mais pas trop longtemps parce qu'il y a des électrons parasites qui continuent à remplir les puits sans arrêt, qu'il y ait des photos incidents ou qu'il n'y en ait pas , et ce d'autant moins qu'on est bas en température, c'est le courant d'obscurité qui décroît avec la température. On vide le puits vers une sortie. Pour le CCD, c'est une rampe de puits qui fonctionne selon le proncipe 'passe à ton voisin' et l'emplacement initial des charges est déterminé en bout de chaîne par leur instant d'arrivée, les transferts d'un puits à l'autre étant rythmés par une bonne vieille horloge à quartz même pas forcément très précise.

Lorsque le capteur est à l'air libre, et qu'il est mis hors tension, l'effet photoélectrique ne s'arrête évidemment pas ! mais les charges partent ... on ne sait trop où. Lorsque le ssystème st sous tension et au noir, il sufiit de faire une remise à zéro (RAZ en jargon électronique francophone), et à partir de cette RAZ, le courant d'obscurité recommence à rentrer dans les puits, suivi par le bon courant photoélectrique dès que les photons se pointent.
Apparemment l'usage d'un obturateur mécanique reste intéressant, mais on pourrait imaginer une RAZ juste avant de transférer ce qui est rentré pendant un temps donné... çà c'est pour moi une question dont j'aimerais connaître la réponse : dans quelle mesure a-t-on encore besoin d'un obturateur par devant ???



La dépendance du courant d'obscurité par rapport à la température obéit à une loi analogue à celle des temps de développement ou des temps de cuisson, en gros un facteur 2 tous les 10 °C.

Pas besoin de tremper à l'azote liquide, un bon froid sibérien suffit (-41,5°C enregistré à La Brévine, NE, en 1987, -35°C en décembre dernier).
Un refroidisseur à effet Peltier suffit lorsqu'on cherche à baisser le courant d'obscurité le plus possible pour les poses longues. Mais pour le ski de fond avec photo de nuit au Cerneux-Péquignot ou pour le patinage de minuit aux Taillères (avant l'arrivée de la neige), avec un p'tit numérique en bandoulière, pas besoin de Peltier, l'ambiance suffit à réduire le bruit.

La distance entre la physique du dispositif et l'usage photographique, qui se limite à manipuler un ficheir informatique (fût-il « RAW » ce qui fait mons amateur que le pauvre JPEG des familles est donc énorme.
Il y a une cloison opaque entre ce que le photographe voit du capteur et ce qui se passe réellement su niveau du silicium... on en est donc réduit à des suppositions, ou mieux, à des tests pratiques comme l'a fait H.G. dans son article 'sensito du numérique'.


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: Francois Croizet 
Date:   06-01-2006 10:57

merci Emmanuel pour toutes ces explications... Je n'en demandais pas tant...

Je souhaite juste savoir comment marche le couplage au niveau de l'opturateur et si un dos numérique fait aussi la mesure de la lumière à priori...


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   06-01-2006 11:04

- couplage au niveau de l'obturateur : a priori il faut un signal de RAZ. Donc je ne sais pas sur un dos ancien ou moderne monté sur un blad mécanique comment se fait cette synchro. Donc question à poser à ceux qui travaillent avec un dos monté sur un bon vieux blad 100% mécanique ou une chambre !!
- mesure de lumière : si j'ai bien compris, les appareils d'amateur se servent des signaux détectés par le capteur pour faire certaines opérations d'auto-focus et, peut-être aussi, la mesure de la lumière. Pour les dos professionnels... j'en doute mais nous avons Philippe de F. (que je salue au passage) sous la main, il travaille depuis fort longtemps avec des capteurs silicium pro (ce qui ne l'empêche pas, sans doute, de prendre des photos avec des petits auto-tout plastique-et-silicum, c'est sa vie privée ;-), il va nous expliquer tout cela !!


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: black nanar 
Date:   06-01-2006 11:16

sur un vieux blad on synchronise le dos sur la prise flash.
sur des boitiers prévus pour, il y a un contact interne sur l'interface boitier/dos
la mesure de lumière se fait à l'ancienne, avec prise ou posemètre indépendant. le capteur n'est qu'une surface sensible
à noter que sur des Canons type IDSII la taille du pixel est sensiblement équivalente mais avec un meilleur échantillonage que des dos MF en circulation, l'intérêt n'est alors plus que sur la taille du fichier.


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: Patrick Pétigny 
Date:   06-01-2006 13:47

Bonjour,

pour completer les explications de Emmanuel Bigler concernant la nécessité ou pas d'utiliser un obturateur avec un capteur numérique,
cela dépend de l'architecture (type du capteur):

- le "full frame " a besoin d'un obturateur pour stopper le flux de photons quand le temps d'exposition est jugé suffisant depuis le RAZ (comme pour de la peloche)

- le Frame-Transfer (FT) qui dispose d'une memoire tampon pour chaque photosite,
la charge est transferée du puit vers la memoire grace a une impulsion , le temps entre le RAZ et le déclemchement de l'impulsion conditionne le temps d'exposition du photosite a la lumiére donc la quantité de charge.
Comme il est possible de jouer sur ce delai il est possible de fabriquer un obturateur électronique.

- le Interline (IL)


Pour plus d'informations sur ce sujet vous pouvez consulter le document Kodak:

http://wwwuk.kodak.com/global/plugins/acrobat/en/digital/ccd/applicationNotes/chargeCoupledDevice.pdf

Cordialement
Patrick Pétigny


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: JB 
Date:   06-01-2006 14:00

Bonjour à tous, en pratique,
Quid de la qualité avec des optiques RZ, ou Blad série 500 récentes?


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   06-01-2006 14:23

Merci à Patrick Pétigny pour ces explications et merci pour le pointeur vers ce très intéressant document Kodak qui résume bien la problématique des différentes architectures, en particulier le fait qu'un obturateur peut être nécessaire ou pas. Il faut reconnaître que les docs techniques Kodak sont des modèles du genre : on se félicite que le passage au silicium des virtuoses de la photochimie s'accompagne d'un effort remarquable dans la littérature technique à disposition des clients !!
Il y a juste un autre point que je ne connais pas, c'est la différence entre les capteurs annoncés comme « C-MOS » dans les docs grand public, savoir ce en quoi ils diffèrent des CCD qui utilisent aussi à la base une structure C-MOS.


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: PdF 
Date:   06-01-2006 16:51

Cher Emmanuel,

Merci de vos sollicitations. Étant actuellement en prises de vues, il m'est difficile de m'étendre sur la question. Mais ce week-end, peut-être (entre deux séances de retouches...).

Pour faire simple, disons que je n'utilise plus ma cellule (en incidente) que pour vérifier la parfaite répartition d'un éclairage. Pour des repros de documents ou de tableau, par exemple. Sinon, la prise de référence bien claire pour déterminer un contraste et une exposition donnée se fait par l'intermédiaire des nombreuses informations disponibles sur mon écran (histogramme, etc...). Une pratique quotidienne me permet généralement de "sentir" une lumière assez précisément sans avoir recours à ma fidèle Minolta V.

A bientôt, donc !

PdF

P.S. : je ne possède aucun "petit auto tout-plastique-et-silicium". Lorsque je fais des images "pour moi", c'est quasi exclusivement en ektas MF et 4/5.


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   06-01-2006 17:17

Merci à Philippe de F. pour les infos. à l'occasion vous nous éclairerez sur le problème de synchro entre le dos numérique et un appareil 100% mécanique genre chambre associée ce capteur.


 
 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: fabrice 
Date:   06-01-2006 17:32

Hi!
je crois que la différence ebtre Cmos et CCD réside dans le transfert....dans le ccd les charges sont tranférées de pixel à pixel jusqu'à un "bus" et ensuite le signal est amplifié alors que dans le Cmos, chaque pixel comporte son unité d'amplification et il existe un bus de transfert immédiat du signal sans avoir à transférer la charge de pixels en pixels...la capture est 'achement plus rapide :-))....enfin en tapant CCD vs Cmos dans un moteur on doit bien trouver kekchose qui explique tout ça :-))
fab


 
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 Re: Dos numérique - comment ça marche ?
Auteur: PdF 
Date:   06-01-2006 17:55

Pour la synchro, je ne suis pas un expert, bien qu'il m'arrive d'utiliser mon dos Sinar sur mon Mamiya 645. Je n'ai - en fait - pas encore pris le temps d'écliarer la question en essayant toutes les possibilités offertes. Différents modes sont possibles. Il faudrait que je relise mon mode d'emploi Sinar pour éclairer ma lanterne (et la vôtre) sans raconter trop de conneries. Pas le temps ce soir, malheureusement.

Il faut dire que pour moi, l'utilisation du dos sur un boîtier classique (le Mamiya 645, en l'occurence) est d'un usage très marginal (portrait, par exemple)... Je privilégie le montage sur matériel Sinar 4/5, pour mes activités "économiques" quotidiennes.

PdF