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 Schwartzschild
Auteur: Risti 
Date:   11-09-2002 20:58

Pouvez-vous m'en dire un peu plus que "moins il y a de lumière, plus il en faut..."
A partir de quel temps de pose cette loi s'applique ? Y a-t-il d'autres facteurs qui interviennent dans le calcul du temps de pose corrigé ? La modification du temps d'exposition est-elle la seule solution pour combattre cet effet ?


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: Jimmy Péguet 
Date:   11-09-2002 23:03

Grosso modo à partir de la seconde (je pose 2" pour 1" mesurée). Certains films y sont moins sensibles que d'autres, en noir et blanc, les TMax par exemple. Certains films récents en couleurs également, comme la Provia (mais la couleur n'est pas trop mon rayon). En noir et blanc, il va falloir également réduire le temps de développement (j'avais posté une table pour servir de point de départ dans l'ancien forum, Marc l'a reprise dans ses compils d'archives à cette adresse.


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: Jimmy Péguet 
Date:   11-09-2002 23:07

J'ai dû dire des âneies sur la Provia, ce ne sont pas plutôt les couleurs qui dérivent moins vite en pose lente ?


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: Henri Gaud 
Date:   11-09-2002 23:29

Bonjour,

En gros plus tu poses moins tu poses.

En couleur, en inversible le phénomène est visible à partir de la minute, (20s d'après Kodak mais en dessous du 1/3 de diaf on peut rire).

Cela se corrige très bien, à la louche, chaque film à ces réactions, mais attention à la logique. Si vous dites un diaf de plus ce n'est pas poser 2mn au lieu de 1mn.

En gros je vous dirais, pour la 100S Kodak ou la 100F Fuji, 1mn donne 2 mn ; 10 mn donne 30 mn. La dérive chromatique est importante, mais je préfère laisser sans corriger. Si en plus vous filtrez, les coeff se multiplient, cela devient vite farfelu.

En fait des essais sont nécessaires, de plus la T° de Couleur a une grande influence sur cette question, puis autre problème, il faut un posemètre très fiable dans les faibles éclairement, Minolta bien sur.

Pour Jimmy, qu'il est pu mesurer une dérive à partir d'une seconde en N&B me fait douter de son obturateur, ou de son posemètre.

Bien à vous
Henri Gaud


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: Jimmy Péguet 
Date:   12-09-2002 07:35

En fait, j'aurais dû écrire "je pose 2" pour 1" quand j'y pense" :-)


 
 Re: un autre Schwartzschild
Auteur: E. Bigler 
Date:   12-09-2002 11:13

Marrant : il y a un autre savant du nom de Schwartzschild
dont le nom évoque ce qui se passe au voisinage
d'un trou noir à symétrie sphérique qui bouffe la lumière
et ralentit le temps (en déchiquetant par lforces de marée diaboliques les photographes malheureux qui
s'approchent trop près).

Euhhh. je crois que cela n'a rien à voir mais la coïncidence est troublante ;-) ;-);-)


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: Risti 
Date:   12-09-2002 13:56

Pour rester un peu dans l'astronomie, je viens de lire que les astronomes hypersensibilisaient leur film pour compenser l'effet Schwartzschild. Mais bon, avec des poses de plus d'une heure, l'utilisation d'une "usine à gaz" peut s'avérer nécessaire...


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: Marc Genevrier 
Date:   12-09-2002 15:48

Emmanuel, question de béotien germanophone :
est-ce que le Schwartzschild (ou Scharzschild ?) dont nous parlons ici est un nom propre, ou bien un nom commun germanique ?

Marc


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: Risti 
Date:   12-09-2002 16:48

Cette ultra courte biographie m'incite à penser qu'il s'agit de la même personne.

Karl Schwartzschild

(1873/1916)

1er à appliquer la photographie aux mesures de photométrie stellaire.Apport important à la théorie de la relativité générale (1916). Prédit l'existence des trous noirs.


 
 Re: Schwartzschild
Auteur: E. Bigler 
Date:   12-09-2002 17:24


C'est donc le même savant Schwartzschild, à la fois
brillant théoricien de la relativité générale, et grand expérimentateur
en photos stellaires. Un «grand écart» de savant du XIX-ième siècle bien
difficile à imaginer de nos jours.


 
 Re: le seul et même Schwartzschild
Auteur: E. Bigler 
Date:   12-09-2002 17:26


C'est donc le même savant Schwartzschild, à la fois
brillant théoricien de la relativité générale, et grand expérimentateur
en photos stellaires. Un magnifique «grand écart» de savant du XIX-ième siècle bien
difficile à imaginer de nos jours.




 
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