Auteur: PdF
Date: 20-11-2005 15:28
Quelques remarques:
1) L'éclair du flash n'est pas nécessairement plus court. Si le flash donne le maximum de sa puissance durant un laps de temps très réduit, il reste souvent une "queue" de lumière, très peu puissante. Les flash à rupture d'éclair (computer et autres) ne connaissent pas ce problème, car le flash aura "tranché dans le lard". résultat: une dominante accentuée dans le bleu sous ce type d'éclairage. Il vaut souvent mieux allonger la longueur de la pose pour obtenir une meilleure colorimétrie, lors de coups d'éclairs puissants "coupés" par le computer.
Lorsque l'on photographie au flash des sujets très mobiles (gouttes d'eau en douche, par exemple) on est très surpris de voir la forme de goutte inversée "filée" obtenue. C'est dû à cette foutue "queue d'éclairage";
2) Plus on augmente la durée de la pose, plus la lumière ambiante prendra d'importance dans le résultat final. Mélange de colorimétrie (si on est dans une ambiante en éclairage particulier, TL ou tungstène, par exemple), baisse du contraste car l'ambiance "monte", risque de bougé sur la période de pose, mélangé à une image figée pendant pendant le coup de flash.
3) La qualité de la lumière dépendra en premier lieu du type de flash et de son réflecteur. Il n'y a rien à voir entre un flash de reportage, serré et étroit, et un réflecteur de studio (parapluie, softbox, ...).
4) Sur un flash de studio digne de ce nom, on peut moduler l'importance de la lumière ambiante au moment de l'éclair. Certains proposent même une coupure momentanée de la lumière ambiante (surtout pour baisser la brutale consommation lors de la recharge des condensateurs) à chaque prise de vue. Une baisse maximale de cette ambiance est généralement souhaitable pour avoir une image très propre et colorimétriquement droite.
Il y a encore beaucoup à dire sur le sujet.
A propos, Christophe, de quel type de flash et de boîtier nous parlez-vous ici ?
PdF
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