Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 18-11-2005 20:10
On peut aussi inclure des trucs historiques. çà fera plaisir au prof' de physique.
Le premier autofocus c'est l'autofocus mécanique des agrandisseurs, avec une came qui couple deux mouvements pour que la relation de Descartes soit réalisée automatiquement à tout grandissement après une seule mise au point pour un grandissement donné !
Un autre "autofocus" est le système pneumatique qui équipe notre générateur de photomasques au niveau du photorépéteur (techno 0,8 microns). En fait il asservit simplement la distance entre l'objectif et la plaque sensible lors du balayage qui crée l'image flash par flash. Pour éviter d'éventuels défauts de planéité de la plaque qui a le droit d'être très grande (plusieurs décimètres). Donc c'est une espèce d'autofocus aussi ;-) On détermine la meilleure mise au point par essais sur une plaque en testant différentes distances de mise au point. Le principe de la mesure de distance est basé sur la détermination précise de la pression dans un écoulement d'air comprimé soufflé par l'avant de l'objectif qui passe très près de la plaque. Si la distance augmente, la pression change, on en déduit un signal d'erreur pour maintenir cette pression constante.
Il y a eu des trucs plus ou moins loufoques.
Le plus loufoque est un système à pendule qui mesure l'inclinaison d'une caméra (d'amateur) et en mesurant l'angle donne la distance où l'axe optique perce le sol !
Autre truc moins loufoque, le système à ultra-sons équipant certains appareils Polaroïd®, le système fonctionne par mesure du temps d'aller-retour d'une impulsion ultrasonore, principe de l'écho-location des chauve-souris. le système est leurré si on vise à travers une vitre.
Les appareils photo compacts non reflex me semblent basés sur un principe de triangulation, mais je peux me tromper.
Bonne chasse. Et revenez, M. Martinez, quand vous voulez.
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