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 fonctionnement mécanique d'un diaphragme
Auteur: roume 
Date:   23-05-2003 13:13

Julien ROUME
Société STONE
Constructeur de matériel d'embouteillage
Bureau d'étude

Tel : 04.74.92.19.20
Fax : 04.74.27.98.25
E-mail : jroume@stone-bottling.com

Madame, Monsieur,

Afin d'améliorer les performances de nos machines, nous sommes à la recherche du fonctionnement d'un iris d'appareil à photo.
Je suis concepteur en mécanique et mon sujet actuel d'étude est la compression radiale d'un bouchon liège ou composite, afin de procéder au bouchage de bouteilles de vin.
Je cherche donc un systeme de fermeture concentrique.
Connaissant mal le monde de photographie et ne sachant pas à qui m'adresser, je vous écris en espèrant avoir quelques explications techniques sur ce type de mouvement avec sa commande.

Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer l'expression de nos meilleurs sentiments.


 
 Re: fonctionnement mécanique d'un diaphragme
Auteur: Marc Grandjean 
Date:   23-05-2003 13:59

Bonjour,

http://slsbd.psi.ch/design/frontend2_qc.html


Il doit y avoir sur cette page des schémas de diaphragmes à iris.
Seulement, je ne sait pas à quoi ils ressemblent, je n'ai pas de quoi lire les *.dwg, il s'agit certainement de fichiers vécteurs mais mes logiciels de cartographie n'en veulent pas.

Cordialement,
MG


 
 Re: fonctionnement mécanique d'un diaphragme
Auteur: Marc Grandjean 
Date:   23-05-2003 14:03

Sinon, comme ça je pensait:
Faire descendre le bouchon à l'aide d'un piston dans un cône qui comprimerait donc le bouchon au fur et à mesure de sa descente dans cette "chemise" allésée en forme de cône inversé. c'est une solution comme une autre!

MG


 
 Re: fonctionnement mécanique d'un diaphragme
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   23-05-2003 14:24

Un diaphragme iris simple est formé d'un assemblage de lamelles
métalliques souples. Chaque lamelle a la forme d'une portion de
couronne circulaire avec un axe fixe à une extrémité. Ces axes sont
disposés régulièrement sur un pourtour circulaire. L'autre extrémité,
mobile, décrit donc un arc de cercle, elle possède un deuxième ergot
servant à pousser cette extrémité vers le centre du dispositif. Les
lamelles sont imbriquées un peu comme lorsqu'on referme les quatre
volets d'un carton en forçant pour que cela tienne fermé. Dans un
diaphragme Le système de commande est une bague tournante avec des
fentes qui peuvent être tout simplement radiales ou avoir une découpe
plus complexe, dans lesquelles s'engagent les ergots à l'extrémité
mobile.

Dans le cas posé par M. Roume, il y a, me semble-t-il, une difficulté
à s'inspirer du diaphragme-iris, qui est que pour pouvoir exercer une
pression sur les bouchons, on ne peut pas se contenter de minces
lamelles imbriquées, à moins de vouloir fabriquer un coupe-bouchons à
iris ;-);-). Il y a donc un problème de faire varier le diamètre d'un
tube de hauteur non négligeable en exerçant une pression assez forte.

Je pencherais donc plutôt vers une solution dérivée de celle des
pinces de serrage utilisées sur les tours de mécanique ou les
défonceuses portatives de qualité, basées sur un cône extérieur et un
cylindre intérieur, cette pièce étant fendue de façon alternée. Le
problème sera d'avoir une variation de diamètre nettement plus
importante que les quelques centièmes d'une pince de tour. Je
conseillerais donc à M. Roume de prendre contact avec mes collègues
professeurs de mécanique ici à l'ENSMM de Besançon.

--------

Ce qui suit est plutôt pour les photographes, mais M. Roume est
évidemment le bienvenu parmi nous.

Sur les objectifs des chambres photographiques classiques, on ne se
préoccupait guère d'avoir une correspondance quelconque entre l'angle
de rotation de la bague ou de l'index de commande du diaphragme et le
diamètre de l'iris. On mettait donc une graduation pour chaque type
d'iris, dans une échelle non linéaire.

L'un des progrès sur les diaphragmes photographiques, qui ne concerne
donc pas la question initiale de M. Roume, est la conception d'un
système de commande permettant une variation linéaire de l'angle de
commande en fonction de l'échelle photométrique des diaphragmes. Ceci
est réalisé sur les Rolleiflex et d'autres appareils mécaniques
classiques, le but étant de coupler éventuellement la bague des
diaphragmes à celle des vitesses de façon qu'une rotation simultanée
des deux bagues ainsi couplées maintienne un indice de lumination
constant. Parmi les chefs-d'ouvre mécaniques en la matière, on citera
la fameuse 'Kegelrad Differential' des Rolleiflex bi-objectifs.

--
Emmanuel BIGLER Professeur, microtechniques et optique

École Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Mécanique et des
Microtechniques de Besançon,
http://www.ens2m.fr




 
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