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cinéma NB

Auteur: fabrice pejout  Date:   04-11-2005 17:54 Bonsoir, en revoyant hier soir "ascenceur pour l'échafaud", je me demandais quelle pellicule était traditionnellement utilisée en ciné NB(trix ?) et comment était elle traitée; devel néga puis contretype? peut on appliquer au devel d'un film les mêmes principes qu'en photo, en particulier une compensation type ZS pour obtenir sans masquage une image acceptable dans des conditions de PDV difficiles (paris la nuit avec des vitrines pas cramées, plein soleil, contrejours etc...) En bref, le chef op a t il quelque chose à apprendre au photographe auquel celui ci n'aurait pas pensé ou pas recours habituellement? merci

Re: cinéma NB

Auteur: Henri Gaud  Date:   04-11-2005 18:32 La sensito reste la même. La notion de ZS n'étant que de peu d'importance pour ce problème, La différence reside surtout dans les moyens, A la prise de vue, controle du contraste de la scène grace à de multiple éclairage direct ou indirect, et ensuite dans le choix du film son traitement et ensuite au labo pour les copies, ou n'on ne rechigne pas a utiliser toute les possibilités que la sensito nous offre sur un plateau. Mais nul ne vous interdit de faire de même avec des images fixes. HG

Re: cinéma NB

Auteur: frederic roberjot  Date:   04-11-2005 18:40 sur le generique de fin on voit le fabricant de l'emulsion,c'est déja une piste...attention agfa par exemple fabriquait aussi le 35mm perforé mais magnétique (pour les enregistrement en auditoriums du son),enfin avant...du temps de Louis Malle.... Pour la question de ZS, au labo il y a un étalonneur,son boulot est d'etalonné les plans sur la longueur,plan par plan,chromie etc...sur les indications du chef operateur image.

Re: cinéma NB

Auteur: Michel Guigue  Date:   04-11-2005 18:51 Bonsoir, J'ai beaucoup utilisé du film 35mm que je mettais en cartouches. C'était Eastman PLUS-X Type 4231 en boîte de 30 mètres ; les perfos avaient une allure plus arrondie (tonneau) que les films photo actuels.

Re: cinéma NB

Auteur: Jean VIGNE  Date:   05-11-2005 10:53 J'étais assistant réalisateur à l'époque. J'ai vu travailler Louis Page, Alekan, Bourgoin.... Les pellicules étaient Kodak plusX, double X, TriX, ou Gevaert 32 ou 36. Ce qui a facilité la nouvelle vague, c'est l'arrivée de la tri X et de la Geva 36, qui permettaient des tournages en décors naturels avec peu d'apport de lumière, donc économies énormes de frais de location de studios, construction de décors, location de matériel d'éclairage, salaires d'ouvriers pour la construction de décors ( menuisiers, machinistes, peintres) salaires d'électros et de machinos de tournage. Tout ça en gagnant trois ou quatre diaphragmes de sensibilité de la pelloche - très important, parce qu'on travaillait souvent à pleine ouverture, avec un assistant qui rectifiait la mise au point selon le déplacement de l'appareil, ou les évolutions d'un acteur dans la profondeur de champ d'un décor Ce que les photographes d'aujourd'hui peuvent tirer du boulot des anciens : essayez de retrouver, en regardant les images, comment elles ont été éclairées.

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