Auteur: Nicolas Pernot
Date: 21-10-2005 15:26
Bonjour
Je constate une chose bizarre (et pas très jolie) sur quelques images développées au pyrocat 2+2+100.
D'abord avec de la Tmax 400, ensuite avec de l'acros; en 120.
J'observe des ruptures de tons entre deux zones de gris; une absence totale de continuité de l'échelle de gris, qui passe brutalement d'un ton à l'autre, assez proches. C'est d'abord arrivé dans les hautes lumières et je croyais avoir surexposé , comme une image numérique qui brusquement sature, mais cette fois c'est entre deux gris clairs que ça se produit.
On dirait que l'effet de bord est tellement fort qu'il crée une rutpure dans la continuité de tons.
On remarque peu cela sur les contacts, mais par agrandissement c'est assez visible.
Le pyrocat ne fonctionnerait-il bien que pour tirer par contact? Ca m'étonnerait.
Les négatifs sont très denses, mais je tire en grade un, assez doux, avec une tête à lumière semi-dirigée: rien de bien terrible.
Est-ce un problème de vieillisement du produit? D'eau trop dure????
Est-il normal que les négas soient beucoup plus denses qu'avec un révélateur "normal"?
La première expérience m'avait amené à me demander, si le rodinal et le pyrocat sont très réputés pour l'accutance, quel révélateur donne la meilleure gamme de gris et le meilleur modelé. Et d'abord, en existe-t-il un.
Aujourd'hui je me demande si le révélateur qui donne le meilleur modelé n'est pas celui qui a le moins d'effet de bord et la plus grande définition, un révélateur grain fin en solution "stock"...
Enfin, quelqu'un peut-il m'expliquer le rôle des solutions A et B dans le pyrocat? Qui développe, qui retient, etc...
Pardon, ça fait beaucoup de questions.
En tout cas, un grand merci à tous ceux qui ont écrit les articles sur le pyrocat (la traduction d'après S King est un des rares documents sur le sujet), sur l'azo, et à ceux qui ont organisé des colis.
Nicolas Pernot
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