Auteur: romain
Date: 15-10-2005 09:51
j'ajoute même que Blanquart Evrard sous certaine forme de son discours avait déjà posé cette idée de travailler sur la relation entre la technique et sa conséquence esthétique qui, pour lui devait avoir une certaine cohérence, logique. et ceci dès 1851.
« Dans la photographie, la lumière est un crayon fidèle, mais inintelligent. Il est donc
indispensable que le photographiste vienne en aide à la nature, et, comme l'artiste, il doit faire choix des moyens d'exécution que l'art met à sa disposition pour mieux rendre son sujet.
Si l'artiste; pour certains effets, recherche à dessein des surfaces rudes et calleuses, pourquoi le photographiste n'userait-il pas des mêmes ressources? Qui ne comprend, en effet, que pour rendre une nature rude et sauvage, la misère avec ses haillons, un dessin léché et glacé serait une sorte de contre sens. Dans ce cas donc, les papiers à grain, voire même les papierstorchon,
sont de nécessité.
Dans ce choix, le photographiste doit s'inspirer des préceptes de l'art et s'en montrer observateur
scrupuleux.
Nous reviendrons sur ce sujet lorsque nous parlerons de la photographie envisagée dans ses rapports avec l'art et comme art distinct de tous les autres. Pour le moment, nous devons nous borner à indiquer les conditions que les papiers doivent remplir, suivant le résultat qu'on se propose d'obtenir. »
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