Comme beaucoup le savent déjà, l’appareil mythique de Willy Ronis est le Rolleiflex, emblématique des années 30 à 50. Il utilise également un appareil de type Foca, qu’il considère comme son troisième œil, avec plusieurs objectifs O.P.L : OPLAR du 2,8 au 20 cm, avec une préférence pour le 2,8 et le 5,0 cm. En fait, il se sert de trois appareils : un avec une pellicule noir et blanc, l’autre avec une couleur, et un dernier de secours, au cas où…
En 1980 il passe sur Pentax avec deux objectifs, un 28-50 mm et un 75-150mm ; son dernier appareil jusqu’en 2001, lorsqu’il arrête la photo. Willy Ronis a des difficultés pour se déplacer : « On ne peux pas prendre des photos uniquement de sa fenêtre… ». J’ai alors la curiosité de lui demander ce qu’il pense du numérique. Sa réponse est simple : « C’est l’œil qui compte et non l’outil, c’est le photographe qui fait la photo ». D’ailleurs il n’a gardé aucun de ses appareils, il en a fait cadeau.
[
www.photojournalisme.fr]
ICI
-------
No Pasaran
-------