Est-ce qu'il existe des statistiques sérieuses sur l'activité de photographe auteur ( AGESSA) ?

Mieux vaut pas… Ce ne serait que trop déprimant pour les candidats à la profession !
; )

Il y en a mais confidentielle,
Les AGESSA savent très bien ce qu'ils gèrent.

Mais il y a des auteurs qui ne sont pas aux AGESSA.

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No Pasaran
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Henri Gaud écrivait:
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> Mais il y a des auteurs qui ne sont pas aux
> AGESSA.

Et ils sont ou alors?

Henri Gaud écrivait:
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> Il y en a mais confidentielle,
> Les AGESSA savent très bien ce qu'ils gèrent.

Revenons au chiffre,
C'est comme même bizar et peu productif de ne pas pouvoir comparer son activité à ses concurrents..

Confidentiel comment?

bonsoir,

il y a aussi la maison des artistes.

AGESSA
Maison des Artistes
Et régime général des Artisans

Pour ce qui est des concurrents,
Difficile de défendre la thèse de l'Auteur et ensuite de parler de concurrence.

Les syndicats de photographes ont eux aussi des info.

Un membre du Bureau de l'UPC m'avais confié que les "photographes créateurs" faisaient en moyenne 45 jours de prise de vue par an, au tarif modeste (1200 Euro/jour) d'un illustrateur cela fait 54 000 Euro de CA et 27 000 Euro de résultat (à la louche bien sûr). Mais si l'on croit les rumeurs courantes de revenus en dessous du SMIC, 1200 euro par jour semble un peu optimiste.

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No Pasaran
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On demande Frozen Piglet au parloir.

Frozen Piglet ce serait plutôt du salaire, c'est ainsi que sont rémunérés normalement les titulaires de la carte de presse.

tiens Raphaël, le retour !

Ce que je cherchais c'était plutot uen moyenne du X :
2009 = 2008- X%

daf écrivait:
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> Ce que je cherchais c'était plutot uen moyenne du
> X :
> 2009 = 2008- X%

Ce doit être assez variable.

Sur ma partie droits d'auteur je suis à -21% entre 2008&2009

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No Pasaran
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GP,

sans vouloir être insultant envers votre commentaire...
La réalité des chiffres, de la réalité économique n'intéresse pas du tout les candidats en photographie.

La preuve, jamais les photographes n'ont si peu gagné leur vie et pourtant jamais il n'y a eu autant de "nouveaux photographes" que ce soit en tant qu'auteurs, d'artisans, ou d'auto-entrepreneur ou photo-journaliste...
Ils se lancent, surs de "faire leur trou", surs de leur talent surement supérieur a celui de leurs ainés en place...

J'imagine que c'est ce que leur enseignent les écoles (extremement nombreuses, autant en france qu'a l'étranger) afin de les motiver à l'extrême afin de masquer ou camoufler le manque de débouchés, la débacle économique du milieu photographique.
On pourrait presque dire que dans le milieu photographique, seuls s'en sortent les écoles photographiques qui jouent (surfent) sur une "aura" photographique passée, et vendent des formations, qui bien que sympathiques ne sauraient jamais être rentables un jour ou déboucher sur un métier, et quelques marques qui tentent de reter dans le haut du panier à la mode médiathique, pour vendre du matériel haut de gamme à tendance inutile, en rapport avec les images que font les photographes habituellement en fonction des cahiers des charges que l'on leur impose...

Sinon, Frozen Piglet est bien sur hors sujet, il est photo-journaliste, donc rien a voir avec l'agessa...
Lisez son blog et vous comprendrez vite que la bete noire des photo-journalistes encartés, c'est justement les photographes-auteurs AGESSA, qui coutent moins bien cher qu'eux, et donc petit à petit leur grignottent des boulots, tout en étant moins couverts (enfin, il faut le dire, sans couverture) Normal, les journalistes et photo-journalistes ont quelques avantages non négligeables, presque comme tout salarié, alors que les photographes indépendants affiliés à l'adessa sont des indépendants complets, bref le statut anti-avantages sociaux, bref le statut idéal pour tout idéologue souhaitant "casser" les avancées sociales réalisées en europe depuis les années 1930...
Renseignez vous un peu, vous comprendrez vite !
Le souci est qu'il y a 5 statuts différents pour les photographes en france, et aucun n'est miraculeux, chacun a des contraintes et/ou inconvénients, dommage, ils auraient pu imaginer des statuts pleins d'avantages !?
:-(
Il y a deux ans, les chiffres de l'agessa (ne concerne donc que les photographes auteurs affiliés chez eux) indiquaient que moins d'un photographe sur deux gagnaient le smig...Comptent aussi dans la moyenne les très connus (et drainant de beaux chiffres d'affaire) visibles partout... C'est dire, concernant les autres, en "queue de moyenne" !
:-)

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[www.photographe-pro.com]

Alain-Marc écrivait:
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> jamais les photographes n'ont si peu
> gagné leur vie et pourtant jamais il n'y a eu
> autant de "nouveaux photographes
—

Peut être parce que le mythe d'un métier fait de liberté et de mouvement, la promesse de pouvoir zieuter de belles nanas ou l'espoir d'accéder aux hautes sphères pour pas cher, tout cela est bien vivant (en tant que mythe, je re-précise).

Pour revenir au sujet, si statistiques il y a, il faut à mon avis les prendre avec pincettes et gants : comme dans ma profession (archi), il doit y avoir chez les photographes un écart considérables entre les plus hauts et les plus bas revenus…

gp écrivait:
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> Alain-Marc écrivait:
> --------------------------------------------------
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> > jamais les photographes n'ont si peu
> > gagné leur vie et pourtant jamais il n'y a eu
> > autant de "nouveaux photographes
> —
>
> Peut être parce que le mythe d'un métier fait de
> liberté et de mouvement, la promesse de pouvoir
> zieuter de belles nanas ou l'espoir d'accéder aux
> hautes sphères pour pas cher, tout cela est bien
> vivant (en tant que mythe, je re-précise).
>
> Pour revenir au sujet, si statistiques il y a, il
> faut à mon avis les prendre avec pincettes et
> gants : comme dans ma profession (archi), il doit
> y avoir chez les photographes un écart
> considérables entre les plus hauts et les plus bas
> revenus…

Chez les boulangers aussi.

Mais la baisse de revenu est assez générale,
Elle touchent les photographes comme tant d'autres métiers.

Notre métier est étrange,
C'est sans doute dû à l'accordéon que forme la relation entre le désirs des clients et les projets du photographe.
C'est aussi dû à l'absence de point de repère,
Chacun travaille dans son coin sans connaitre les habitudes de ses confrères.
On reste dans les petits secrets ridicules, mais quand les revenus descendent très bas, il n'y a plus de petit secret.
Curieusement, même s'il y a beaucoup trop de photographes, il y a encore de la place pour de nouveau arrivants, mieux encore, nous en avons besoin.

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No Pasaran
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Il n'y a pas que les écoles de photographies qui sont favorables à l'arrivée importante de nouveaux professionnels. Les diffuseurs d'images et donneurs d'ordres sont ravis aussi, nouvelle énergie, possibilité d'instaurer de nouvelles méthodes et nouveaux tarifs.

Quand aux chiffres de l'Agessa, il veulent presque rien dire de concret au sens d'un métier, l'Agessa n'est pas un métier juste une association chargée de collecter et gérer les cotisations sociales de certains auteurs ( il n'y a pas que des photographes qui ont des droits d'auteur ).
Ensuite on peut très bien cotiser à l'Agessa et être non affiliable au régime ( précompte ), de plus un médecin doit cotiser à l'Agessa si ses photographies sont sujettes au droits d'auteur comme un pompier qui serrait édité pour un livre de photo de feux serait soumis aux cotisations sur le droit d'auteurs. Bref cotiser en tant qu'auteur ne veut pas du tout dire que c'est le métier principal ni le seul revenu.

Un photo-journaliste qui publie un livre peut être concerné par les droits d'auteurs et l'Agessa comme tout autre auteur ayant déjà une activité autre que auteur.

petit rappel sur le rôle de l'Agessa :

L'AGESSA n'est pas une caisse de sécurité sociale Elle sert de passerelle entre les auteurs et les caisses primaires d'assurance maladie pour déterminer les conditions d'affiliation au régime spécifique créé par le législateur en 1975, et faire assurer le service des prestations dues aux affiliés et la délivrance de la carte d'assuré social.

L'AGESSA recouvre pour le compte des organismes de sécurité sociale les cotisations et contributions dues sur les rémunérations artistiques. Ces fonds sont transférés journellement à l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale.

L'AGESSA ne verse aucune prestation.
Ce rôle reste dévolu à l'ensemble des caisses concernées (branche maladie, branche famille, branche vieillesse).

Le régime de sécurité sociale des artistes auteurs est une branche du régime général des salariés.

Il est financé par les cotisations des artistes-auteurs auxquelles s'ajoute une part contributive mise à la charge des personnes (physiques ou morales, y compris l'État, les établissements publics, les collectivités territoriales) qui procèdent à la diffusion ou à l'exploitation des œuvres.

Oui, il faudrait plutôt voir du côté de l'administration fiscale pour avoir une stat. fiable.
concernant les nouveaux professionnels, on ne peut leur imputer d'avoir accepté seuls la baisse (ou le gel, mais c'est idem) des tarifs. Un débutant n'est pas rémunéré comme un professionnel confirmé, l'inexpérience et l'angoisse de gagner sa vie rapidement jouent aussi, il n'y a pas que des fils de bonnes familles à l'abri du besoin qui débutent comme photographe !

Zoran écrivait:
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> Oui, il faudrait plutôt voir du côté de
> l'administration fiscale pour avoir une stat.
> fiable.
> concernant les nouveaux professionnels, on ne peut
> leur imputer d'avoir accepté seuls la baisse (ou
> le gel, mais c'est idem) des tarifs. Un débutant
> n'est pas rémunéré comme un professionnel
> confirmé, l'inexpérience et l'angoisse de gagner
> sa vie rapidement jouent aussi, il n'y a pas que
> des fils de bonnes familles à l'abri du besoin qui
> débutent comme photographe !

Bien sûr on est tous coupables ;-)))
Les jeunes sont indispensables, cela nous permet de nous décharger de ce que nous ne voulons plus faire. Et ce qui est important, balayons devant notre porte.

La "chute" d'une profession est surtout liée aux professionnels qui ont beaucoup de mal à ne faire que ce que personne ne saura faire à leur place (inutile d'accuser la planète entière).
Il faut bien sûr se remettre en cause, et savoir trouver les clients qui s'intéressent à ce que personne ne saura faire à notre place.

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No Pasaran
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