Mon stock d'APX authentique n'étant pas vide, on attendra sagement de savoir qui fabrique effectivement le RPX avant d'acheter.
Jusqu'à présent, Maco ne faisait guère mystère de l'origine de ses films. Les choses étaient claires pour presque tous les films Maco-Rollei (pas tous, ce serait trop simple), en particulier pour ce qui était de la recoupe du stock Agfa Mortsel.
Comme il est clair que le film diapos couleur Rollei 200 iso est une recoupe de film Agfa-Mortsel, les paquets portent la douce mention « Made in Belgium » que l'euro-patriote savoure tout en sachant que le film en question est moins bon en granularité bon qu'une bête Provia du Géant Vert.
Comme il est clair depuis l'introduction de ces produits chez Carl Zeiss que les optiques Carl Zeiss 24x36 récentes sont fabriqués chez Cosina.
Donc s'il y a changement de stratégie de communication chez Maco ou chez le fournisseur concernant l'origine des films vendus chez Maco-Rollei, c'est simple, je ne suis plus client, ou du moins je serai à nouveau client lorsque le secret de polichinelle sera levé
officiellement.
La grande distribution française a compris que pour certains produits (là encore, pas tous, ce serait trop simple), il était bon de signaler quel était le sous-traitant ; le franchouillard de base est content de savoir que telles biscottes sont faites en Vendée et telles nouilles faites en Savoie, même si elles portent la marque du distributeur... les amateurs de bières ont des sites Internet où ils se repassent l'identification des codes emballage de l'Union européenne... genre 67437 pour les connaisseurs ;-) ; aucun intérêt mais pourquoi cacher l'origine d'un produit de consommation courante ?
Ça rappelle désagréablement l'époque où la date limite de consommation des conserves vendues en France était indiquée par un code et non pas en clair ! Un vrai gag digne des Frères Marx, dans « Un jour aux Courses » : Chico refile un tuyau pour un bon cheval à Groucho, sur un papier est écrit "XFLKJGT" et Groucho s'étonne que ce soit le nom d'un cheval : Chico dit : « Eh ! mais c'est codé, il faut m'acheter les bouquins de décodage, ça fera $-tant en plus...»
Lorsque vous achetez une montre mécanique de prix abordable, la première chose que vous regardez avant d'acheter c'est le mouvement qui est dedans.
Certains fabricants-distributeurs jouent à cache-cache lorsqu'il peuvent le faire. Lorsque le mouvement est suisse, provenant d'un groupe célèbre, pas de souci, on sait qui l'a fabriqué, y' a un petit sigle bien connu gravé sur le mouvement, d'ailleurs lorsque le fond est transparent, les amateurs qui ont labouré Internet pendant des jours avant d'acheter, reconnaissent le mouvement au premier coup d'oeil. Ça devient donc un argument de vente.
En revanche, lorsque la croix suisse est absente de la publicté, on ne sait pas qui a fabriqué le mouvement, mais on sait, lorsque c'est un mouvement mécanique dans une montre au prix public de 100 euros TTC, « en creux », d'où il vient ;-)
E.B.