Palvadeau écrivait:
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> Il ne s'agit pas du tout d'une interprétation..
>
> Je possède quelques reproductions de qualité de la
> collection de Bernard Faille, grâce à son
> sympathique fils. Dès lors que les héritiers
> donnent l’autorisation de reproduction et de
> publication, il est possible d’utiliser les
> clichés, mais certainement pas en outrepassant la
> réglementation en vigueur et notamment le droit à
> l’image des personnes concernées et souvent encore
> vivantes de surcroît.
>
> Je vous rappelle que le grand Doisneau, avec son
> célèbre « Baiser de l’Hôtel de ville », a gagné
> son procès uniquement parce que ceux qui s’étaient
> reconnus sur son cliché et revendiquaient leur
> droit à l’image n’avaient pas apporté de preuves
> suffisantes pour leur identification.
>
> Si vous voulez affirmer que des tas de personnes
> agissent au mépris des lois existantes, et de plus
> en plus, je suis bien d’accord avec vous. N’est-ce
> pas le sens de la loi Hadopi par exemple ?
>
> Wikipédia :
> Avant toute diffusion publique d'une photographie
> par voie de presse ou autre (site Web, télévision,
> etc.), le diffuseur doit obtenir l'autorisation de
> diffusion de la personne concernée.
>
>
>
> Si le sujet de la photographie est une personne,
> celle-ci, fût-elle inconnue, possède un droit de
> s'opposer à l'utilisation de son image. Ce droit
> est assimilé à la notion de vie privée. Avant de
> pouvoir utiliser la photographie concernée, il
> faut s'assurer que la personne photographiée ne se
> trouve pas atteinte dans le respect de sa vie
> privée et de son image et qu'elle ne s'oppose pas
> à la communication de cette image. Ce droit à
> l'image déborde le seul cadre de la sphère privée.
> Des personnes se sont opposées à la publication
> d'une photographie les représentant dans un lieu
> public, dès lors qu'elles apparaissent comme étant
> le sujet de l'œuvre, en raison d'un cadrage ou
> d'un recadrage. D'autres, dans une photographie de
> groupe, lors d'une manifestation de rue, ont exigé
> que leurs traits soient rendus non identifiables.
Ca fait quelques années que le juge français a comméncé à juger autrement...
Voir l'affaire Banier avec son livre "Perdre la tête" (CA Paris, 5 nov 2002) et l'affaire Luc Delahaye.
[
www.scaraye.com]