Venant d'une autre discussion , ici :
Lequel est prépondérant , le sujet photographié tel qu'en lui même , ou un mystérieux art du photographe ? dans l'initiation d'une pensée sociale .
Le rapporteur photographique est il un artiste ?
JG

Ça me fait songer à la question du Ready Made chère à Duchamp, grand empêcheur de penser en rond :-)

TR

C'est pas bien de rapporter d'abord.

Si je photographie quelque chose, tant pis pour elle!

De toute facon, la photo rest une heterotopie, au sens foucaldien du terme (mais y en a t il un autre?)
;o)
@+
Christophe

"la photo rest une heterotopie"

la photo, ou le forum de Galerie Photo ?
:)

Heterotopie suppose qu'une normalité soit définissable . Evoquez vous ici Michel Foucault ? JG



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/02/2010, 10:59 par GERARD.

"le sujet photographié tel qu'en lui même"

Rien que cette phrase pourrait se discuter longtemps, car si le sujet est photographié il n'est déjà plus "tel qu'en lui même" mais en dehors de lui même, puisque saisi par le photographe.

GERARD écrivait:
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> Venant d'une autre discussion , ici :
> Lequel est prépondérant , le sujet photographié
> tel qu'en lui même , ou un mystérieux art du
> photographe ? dans l'initiation d'une pensée
> sociale .
> Le rapporteur photographique est il un artiste ?

Si GERARD pose la question de la part de ce qui fait sens dans une photographie, le sujet, la technique ou la méthode, il me semble que cette part peut être variable suivant qui la détermine : photographe, spectateur A, spectateur B, critique C...

Du seul point de vue du photographe, je ne suis pas sûr que la plupart y voient clair. La question à se poser au niveau du photographe serait peut-être quelque chose comme : qu'est-ce qui constitue la nécessité que j'ai de prendre cette photographie ? Ce peut être l'expérimentation d'une démarche (pour le plasticien), la volonté de parvenir à une image aux noirs et blancs onctueux (un photographe pro noir et blanc classique), l'ambition de dénoncer la misère au Bahamas sous l'oeil indifférent des gros riches (le photographe-reporter), le plaisir de sortir avec un nouvel appareil photo (le photographe amateur), l'impossible possession de sa petite amie (le photographe en chambre), plus rien de tout cela ni du reste (le photographe désabusé revenu de tout)...

Le travail sur la nécessité me semble être le premier travail à conduire pour parvenir à une expression artistique. Il permet à chacun de comprendre ce qui lui tient à coeur. On avait dans le temps tenté de creuser ces idées un peu ici : [www.galerie-photo.com]

Tout à fait d'accord : le besoin , devenu impérative nécessité . Vrai, mais avec tous les grades intermédiaires . Ce qui rend compte à la limite de la photographie de famille . JG