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À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Hip
Date: 03/01/2011, 13:42

Intéressant, je trouve :

[www.acrimed.org]

___
[baurand.net]

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Alain-Marc
Date: 04/01/2011, 01:29

Un vaste sujet.

Les photographes européens ont vu disparaitre leur métier grace a ces pratiques de dumping "monopolistiques" et autres biais détournant droits, taxes, charges, etc.

Beaucoup en ont souri et en ont profité (agence de com', agences de presse, graphistes, etc...)
désormais ceux qui en ont profité sont eux-même sur la sellette, car les agences chinoises, indiennes ou roumaines cassent leurs propres marchés et attaquent en direct le "marché" européen...

Qu'en pensez vous ?

-------------------------------------------
[www.photographe-pro.com]

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Christophe Frot
Date: 04/01/2011, 07:52

La deuxieme question est peut etre aussi: pourquoi FORCEMENT mettre une photo d'illustration dans un article, surtout une photo qui n'a rien a voir directement?
L'ecrit suffit pour le message. Moins sexy, peut etre...

@+

Christophe

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 04/01/2011, 09:00

Je trouve cette obsession de la vérité très lourdingue,
Avec son côté donneur de leçon, alors que la leçon est sans doute ailleurs.

Pourquoi vouloir qu'un texte qui est écrit avec la responsabilité de l'auteur,
et à qui l'on ne demande aucun compte, il s'agit d'un point de vue, une sorte de fiction plausible, pas plus pas moins qu'une pièce de théâtre, soit illustré par des photographies de reportage sentant la vérité du terrain.

Pour illustrer on peut tout aussi bien ne pas illustrer, ou choisir un dessin, en faire faire un, ou prendre une photographie, peu importe du moment que ce soit un choix de l'auteur du texte ou approuvé cet auteur.

La vérité n'a pas beaucoup de sens, ce qui en a plus c'est la cohérence, si un article manque de cohérence dans ses illustrations, c'est l'article qui est dénaturé, pas les illustrations qui sont en aval du texte.

Les illustrations sont souvent là pour des raisons techniques, pour rendre un texte accessible à un public plus large, pour éviter les effets de tunnel, pas pour faire plaisir aux photojournalistes, ni aux documentalistes, ni aux illustrateurs, il s'agit d'un besoin technique.

-------
No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Zoran
Date: 04/01/2011, 09:24

la couve de politis est un montage de deux photos, notre journaliste à omis de commenter le fond de l'image (!)
La qualité est assez désolante, mais c'est un résultat typique pour un magazine qui n'a aucune culture photographique et aucun budget de production, tout y est sur-signifié, l'image d'une grande pauvreté n'est qu'une simple illustration du texte : environnement (forêt), émergence des pays du sud (modèle noir) comme avenir (regard vers le lointain), éducation (bureau & lampe) quitte à se complaire dans le cliché.
Le fait qu'un magazine se passe de photographe pour réaliser des m... pareilles n'est en soi pas une mauvaise nouvelle pour ceux qui ont quelques idées. Cela dit je pense que cet exemple montre que la disparition de ce type de commande est programmée, les magazines comme politis, Le Point, l'express, Capital etc considèrent la singularité d'une écriture photographique comme un handicap pour la mise en valeur d'une couverture (je ne parle ici que de Unes) dont le concepteur est en général le rédacteur en chef en personne ...


"La deuxieme question est peut etre aussi: pourquoi FORCEMENT mettre une photo d'illustration"

Ben non ça n'a rien d'une obligation il suffit de faire un tour dans les kiosques pour s'apercevoir que des magazines n'hésitent pas à jouer d'une belle typo sur un fond sobre pour un résultat franchement "sexy" (hs de l'obs ou le NYT magazine à l'international). Mais pour s'en rendre compte il faudrait s'intéresser un peu à la presse et fréquenter de temps en temps les librairies...

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Xavier R
Date: 04/01/2011, 11:49

Et Zoran, que dis tu de plus que ça en fait?(extrait):

Le numéro présente donc, en couverture, une photographie d’un jeune homme, métis et souriant. Il porte des dreadlocks, une chemise blanche et un gilet de laine bleu lumineux. Il est assis dans la nature, un jardin, derrière un bureau laminé noir imitation bois sur lequel est posé une lampe rouge dont il est vraisemblable que, comme le bureau, elle soit 100% « Made in China ». Il regarde au loin, souriant, méditatif, peut être lui aussi porté par l’un des sous-titres de ce hors-série vers le « besoin collectif », à moins qu’il ne s’agisse de désir pour « les vraies richesses ».
Cette photographie qui dégage une sérénité ironique résolument moderne, voire un certain chic, ressemble fort à une couverture très marketing destinées à attirer l’attention de l’acheteur-lecteur : une de ces images de concept qui, issues d’une banque d’images, submergent désormais la presse, comme le confirme le crédit de l’image indiqué en bas du sommaire. Elle est en effet signée Getty Images.......

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Zoran
Date: 04/01/2011, 13:46

Alain-Marc écrivait:
-------------------------------------------------------
les agences chinoises,
> indiennes ou roumaines cassent leurs propres
> marchés et attaquent en direct le "marché"
> européen...

Oui enfin concernant la presse il faut rappeler que "les européens" et plus largement les occidentaux ont longtemps contrôlé le marché de l'image magazine dans ces pays via le système des syndications et l'implantation de licences, qui rétribue(ait) d'ailleurs des clopinettes les photographes producteurs de "qualité" exportable. Avec le numérique et la diffusion via internet le marché européen se prend un retour de boomerang du système qu'il a lui-même mis en place et dont il a largement profité. Il faut aujourd'hui partager le marché, pas avec les même armes certes, mais c'est un retour des choses.
Concernant Politis, c'est un magazine à petit tirage, sans directeur artistique, sans doute un peu par choix (un maquettiste leur suffit) , certainement par manque de budget. Et pour faire une belle couve en typo, il faut des compétences qu'ils n'ont pas les moyens de s'offrir. Donc ils se débrouillent, plutôt mal d'accord, mais à ce stade c'est de la survie.

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 04/01/2011, 13:53

<<Et pour faire une belle couve en typo, il faut des compétences qu'ils n'ont pas les moyens de s'offrir. Donc ils se débrouillent, plutôt mal d'accord, mais à ce stade c'est de la survie.

On sort de la question posée,
Mais je vois mal la direction de Politis hésiter entre mauvaise photo ou simple typo pour des questions de budget. Je crois plutôt que l'image est une réponse technique tentant de développer une certaine appétence auprès d'un gisement de clientèle.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: didier d
Date: 04/01/2011, 15:20

personnellement, sur cet exemple précis et sans connaitre Politis, cette couve me donne envie de fuir !!!

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Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Pierre Liberas
Date: 04/01/2011, 16:02

Et bien tout cela est parfait;

Les kiosques abondent de publications insipides;

Quand vous avez certaines passions et que vous achetez les magazines spécialisés, c'est un vaste fourre tout avec des articles conventionnels repris d'une année sur l'autre;

l'indigence d'une écriture conformiste et d'une photographie sans relief finalement nous laisse de beaux espaces de création;

certes pas pour l'édition papier mais pour l'édition électronique; c'est ce me semble le pari de regards; c'est le mien dans d'autres domaines.

les éditeurs papiers sont coincés par les coûts de production et de distribution: il faut en priorité faire rentrer de l'argent par les annonceurs car ce sont eux qui sont à la base du système et après on en arrive à créer des produits sans âme, mais à forte distribution.

Nos amis de RP ou de CI en savent quelque chose et encore ils font de vrais efforts pour alimenter quelques articles de qualité mais c'est noyé dans la masse d'annonces, de pub, de photos amateurs etc...

L'annonceur veut du volume, de la répétition; il cherche à enfoncer le clou par l'abondance de message et bien sûr ne veut pas payer pour une qualité supplémentaire. Il préfère investir 5.000 euros dans une pleine page d'un magazine sans âme mais distribué à X 000 exemplaires que l'on achètera dans les gares, que l'on retrouvera chez le dentiste et que l'on achètera par habitude.

Il raisonne comme si sa publicité était un message subliminal.

Il n'est pas convaincu de l'importance du support; on lui offrirait un support sur rouleau de PQ, pas sûr qu'il dise non.

Donc, pour les artistes marginaux, qui ne comptent ni leurs heures ni leurs efforts, il y a quelque chose à faire dans le magazine par internet; je tente l'expérience.

S'il y a des amateurs de bateaux je donne le lien


Cordialement

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 04/01/2011, 16:58

<<Donc, pour les artistes marginaux, qui ne comptent ni leurs heures ni leurs efforts, il y a quelque chose à faire dans le magazine par internet; je tente l'expérience.

Tu peux mais ce n'est pas viable, tu n'auras pas de recette, donc pas de capacité de production.
Le problème ce n'est pas pub ou pas pub, il y a des magazine sans pub et pas les plus mauvais.

Le problème c'est la victoire des amateurs, des travailleurs non rémunérés, des bénévoles, il s'agit d'un autre modèles économique.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Pierre Liberas
Date: 04/01/2011, 17:26

Bonjour Henri,

"Le problème c'est la victoire des amateurs, des travailleurs non rémunérés, des bénévoles, il s'agit d'un autre modèles économique."

Tu as tout à fait raison également quand tu dis:

"Tu peux mais ce n'est pas viable, tu n'auras pas de recette, donc pas de capacité de production. "

Il faut donc trouver ce nouveau modèle économique.

Je sens intuitivement qu'il y a des pistes à explorer; les essais ne sont négatifs, bien au contraire et plutôt encourageant; c'est donc en essayant que l'on peut trouver et bien sûr ne pas en attendre d'en vivre dans l'immédiat du moins.

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 04/01/2011, 17:57

<<Il faut donc trouver ce nouveau modèle économique.

Pas besoin de le trouver, il existe,
Les outils de production du monde créatif (image, son, texte) ne valent plus rien,
Il y a quantité de gens qui ont du temps, (on travaille de moins en moins, il y a du chômage, des retraites, et une espérance de vie incroyable), et qui font des trucs des tas de trucs, en très très grand nombre.
Tous ces gens là sont bénévoles, et ne travaillent pas pour de l'humanitaire.

La Fondation Emmaüs, Médecin sans frontière, Greenpeace et des milliers d'autres occupent des bénévoles mais de valent rien, ne sont pas côté en bourse, comme la Joconde au Louvre, utile mais sans aucune valeur marchande.

Facebook, des millions de bénévoles pour faire un peu de contenu, sans bénévole Facebook n'existe pas et des milliards de $ pour les actionnaires.
Orange, des millions de bénévoles pour faire un peu de contenu, sans bénévole Orange n'existe pas et des milliards de $ pour les actionnaires.
Flickr, des millions de bénévoles pour faire un peu de contenu, sans bénévole Flickr n'existe pas et des milliards de $ pour les actionnaires.
Google, des milliards de bénévoles pour faire un peu de contenu, sans bénévole Google n'existe pas et des milliards de $ pour les actionnaires.

C'est cela la nouvelle économie, les bénévoles, très nombreux, enrichissent des inactifs très peu nombreux, sans aucune raison apparente.

Facebook 300 Millions de Bénévoles 50 Milliards de Capitalisation à ce jour soit 170 $ par bénévole.
Chaque compte Facebook vaut 170 $, et Facebook ne fait rien juste un petit soft avec très peu de fonctions, il ne possède même pas les tuyaux, juste quelques serveurs, et surtout pas le contenu, c'est le vide le plus absolu.
Quand Facebook aura conquis la planète genre 2 milliards de comptes, sa capitalisation montera à 350 Milliards de $ soit l'équivalent du PIB du 26ème pays sur le plan mondial soit l'Arabie Saoudite ou la Grèce comme on veut.
Et aujourd'hui les 50 Milliards de Facebook c'est le PIB du Luxembourg un petit pays mais plutôt riche.

Ce nouveau modèle économique n'a absolument aucun sens, mais c'est l'avenir.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Pierre Liberas
Date: 04/01/2011, 19:15

"Ce nouveau modèle économique n'a absolument aucun sens, mais c'est l'avenir."

Là je crois qu'il te faut un coup de Chablis pour te remonter le moral;

Ce n'est pas notre modèle économique à nous; c'est comme les revenus d'Anelka; pour nous c'est virtuel.

Ce que tu veux faire, c'est un métier intelligent, qui te rapporte suffisamment pour bien en vivre.

Or, il y a un désert qui s'est crée autour de ces mastodontes; il faut réinventer le modèle économique qui nous permette juste de survivre:

On a pour nous tous les atouts, la créativité, l'esprit d'entreprise, la réactivité par rapport au marché; la seule chose que l'on a pas c'est l'argent a leur mesure et leur puissance d'écrasement.

Un continent qui a de telles capacités intellectuelles ne peut voir son système économique se ruiner par la destruction de son outil social pour garder un pouvoir d'achat artificiellement maintenu par des importations massives à bas coût.

Je crois que c'est sur un forum que je disais que lorsque l'EDF augmente de 4 %, le gaz de 7% l'assurance de 5 %, les impôts de 11 % et que le pouvoir d'achat est statistiquement sur l'horizon du 1,3 % c'est qu'il y a le reste qui est 0% ou - quelque chose % Le prix du lait par exemple ou des légumes. Il y a quelque chose à réinventer: la livraison à domicile par exemple pour ces produits; et nous pourquoi pas leur faire une bonne pub avec de belles photos.

La situation sera trop intenable pour qu'il n'y ait pas de solutions;

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 04/01/2011, 21:19

<<On a pour nous tous les atouts, la créativité, l'esprit d'entreprise, la réactivité par rapport au marché; la seule chose que l'on a pas c'est l'argent a leur mesure et leur puissance d'écrasement.

Ok, on a la créativité

<<Un continent qui a de telles capacités intellectuelles ne peut voir son système économique se ruiner par la destruction de son outil social pour garder un pouvoir d'achat artificiellement maintenu par des importations massives à bas coût.

Il ne s'agit même plus d'importation
Les nouvelles fortunes se font par l'exploitation du bénévolat local.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: jrpac
Date: 04/01/2011, 22:41

Henri Gaud écrivait:
-------------------------------------------------------
> Facebook ne
> fait rien juste un petit soft avec très peu de
> fonctions, il ne possède même pas les tuyaux,
> juste quelques serveurs, et surtout pas le
> contenu, c'est le vide le plus absolu.

Il va falloir arrêter de dire n'importe quoi.

Le "petit soft avec très peu de fonctions" a fait avancer bien des architectures informatiques de haute-disponibilité, à fort volume, avec des algorithmes ultra-complexes et de la technologie de pointe.

Facebook a développé quantité de nouveaux outils qu'il fait partager qui plus est gratuitement. On peut citer Cassandra, le modèle de base de données à l'origine du site, maintenant hébergé par la fondation Apache.
HBase est la BDD qu'ils utilisent actuellement et à laquelle les ingénieurs Facebook participent activement.
Thrift aussi, initialement développé pour les besoin de production du numéro #1 presque mondial est libre et gratuit.

Quant aux "quelques serveurs", en juin dernier, il y en avait plus de 60.000. Le développement d'un datacenter dédié est en cours de construction à Pineville pour supporter la charge et l'accroissement des ressources nécessaires.

Les tuyaux, ça sert à rien de les posséder. Tier-1, le consortium des backbones Internet mondiaux se charge très bien de ça depuis plus de dix ans.

Le contenu, Facebook le possède depuis le début et ça a posé très rapidement des problèmes de droit (toute photo téléchargée sur la plate-forme appartient dès lors à Facebook).

Enfin, aucun investisseur sensé n'a mis des centaines de millions sur du vide. Le vide tu le vois toi car tu fermes les yeux mais c'est comme pour Twitter qui devient une analyseur de tendances en temps réel utilisé même dans certains bureaux de trading.
Facebook peut véhiculer des messages superficiels, sans aucune profondeur mais c'est quand même des données, du contenu sur lequel un esprit agile peut capitaliser. C'est complètement vain d'aller à l'encontre de ça. Il faut vivre avec son époque et s'adapter, c'est le propre de l'homme et une marque d'intelligence.

JR.

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Portfolio | Blog

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 04/01/2011, 23:00

Jean--Romain,

je crois que tu vas prendre le rôle du naïf sympatique,
Mais je ne te suis pas dans cette affaire.

Le contenu de Facebook est fourni bénévolement par les titulaires des comptes,
Juridiquement Facebook est bien propriétaire,
Mais ce n'est jamais qu'un vol de plus,
Mais nous ne sommes pas obligé de quotionner toutes ces bétises.

Certe il y qq serveurs, un peu de technique, sans doute, mais pour faire quoi, un peu de vent, faut pas rigoler, la fortune est de plus en plus bâtie sur du sable, cela ne lui donne aucune vertu particulière.

Pour ce qui est de parler d'investisseurs sensés, vous devriez lire des journaux sérieux, il ne sont pas sensés, simplement avides, rapaces, spéculateur, rien à voir avec le bon sens.

Bien sûr il faut s'adapter, mais pas se courber, c'est très différent.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Pierre Liberas
Date: 05/01/2011, 00:34

Jean-Romain

vous avez dit:

"C'est complètement vain d'aller à l'encontre de ça. Il faut vivre avec son époque et s'adapter, c'est le propre de l'homme et une marque d'intelligence. "

C'est une question d'âge car l'homme vieillit et s'use et ne s'adapte plus.

Je ne vous parlerais pas de ce que j'ai pu faire entre 30 ans et 50 ans, cela fait vieux con et ancien combattant et porte plus à la rigolade qu'autre chose;

Maintenant, la page est tournée, j'ai vendu mon affaire, en informatique, après 20 ans de développement il y a 6 ans bientôt car je me sentais dépassé par tous ces jeunes ingénieurs et je dois dire que je suis aujourd'hui super largué; voir même cela me fait carrément ch... et j'utilise la boite à RAM pour ce qu'elle est comme je monte dans ma bagnole sans même m'intéresser au moteur.

J'ai eu la chance d'exercer dans plusieurs professions simultanément, mais c'est partout pareil, les vieux chiens ne peuvent plus ni mordre ni commander la meute.

C'est comme çà ! Je ne vis pas non plus dans un monde que je reconnais et qui me plaît, les règles des plus jeunes ne sont pas les miennes.

Ceci étant, j'ai pu mettre à l'abri quelques valeurs essentielles; le monde qui se construit est toujours neuf quelque part, il y a toujours d'étonnants chemins de traverse qui ont besoin de la source du passé; c'est ma carte que de proposer ce qui apparait aux plus jeunes comme une nouveauté et qui pour moi date de Platon ou d'Aristophane.

donc je paraphraserais votre citation et je dirais que j'essaie de vivre avec mon âge, de créer un monde qui rassemble mes valeurs, car tout se transforme, tout renaît.

Dans ce fil on parle de presse, de facebook, de google, ce sont des machines ultra-puissantes, comme la Bourse d'aujourd'hui qui travaille avec des calculs de probabilités sophistiqués au 1/100 ° de seconde (impressionnant) mais tout cela, auquel les jeunes ont mille fois raisons de s'intéresser pour faire avancer le monde, ce n'est pas une fin en soi.

Donc je dis à Henri, ne t'accroche pas, tu es largué sur facebook, flik'r etc.. tu peux pas comprendre, tu as le cerveau ramolli, c'est un peu comme si tu décidais d'aller draguer en boîte avec un pull mini sous le nombril.

En revanche, dans le bordel qui se crée, toi seul peut apporter ce qu'eux ils ne savent pas faire; utilise leurs outils et réinvente un monde ou le contenu, véhiculé sous une forme plus "moderne", sera toujours plus séduisant que le contenant.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/01/2011, 00:36 par Pierre Liberas.

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: gp
Date: 05/01/2011, 08:25

jrpac écrivait:
-------------------------------------------------------
> Facebook peut véhiculer des messages superficiels,
> sans aucune profondeur mais c'est quand même des
> données, du contenu sur lequel un esprit agile
> peut capitaliser. C'est complètement vain d'aller
> à l'encontre de ça. Il faut vivre avec son époque
> et s'adapter, c'est le propre de l'homme et une
> marque d'intelligence.


La fameuse adaptabilité du genre humain n'a rien à voir avec un comportement qui consiste à se plier à toutes les injonctions du marketing. L'intelligence voudrait même que l'on ne laisse pas à d'autres le soin de définir ses propres besoins, et moins encore les structures au travers desquels notre rapport à l'autre s'organise (pour l'exemple de faceb$$k).

Henri est gentil de parler de "bénévoles"… les utilisateurs de ce fameux réseau sont bel et bien des pigeons !



Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/01/2011, 08:28 par gp.

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 05/01/2011, 09:24

<<Donc je dis à Henri, ne t'accroche pas, tu es largué sur facebook, flik'r etc.. tu peux pas comprendre, tu as le cerveau ramolli, c'est un peu comme si tu décidais d'aller draguer en boîte avec un pull mini sous le nombril.

En revanche, dans le bordel qui se crée, toi seul peut apporter ce qu'eux ils ne savent pas faire; utilise leurs outils et réinvente un monde ou le contenu, véhiculé sous une forme plus "moderne", sera toujours plus séduisant que le contenant.<<

Pour ma part ce n'est ni l'un ni l'autre, je ne pense pas être largué, je comprends les tenants et les aboutissants, mais inadapté, ma vie se déroule très loin de la spéculation boursière, et de cette mélasse réseau social, mais je reconnais que je ne suis pas encore comme Job sur son fumier, donc la bourse affecte ma vie malgré moi, et l'internet à participation bénévole aussi.

Pour lié le créatif avec les Facebook, Google, Flickr, non je n'y crois pas, je n'ai rien à apporter à ces média, rien intentionnellement, seul le hasard peut faire quelque chose, mais le hasard n'est pas un facteur que je recherche.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 05/01/2011, 09:51

gp écrivait:
-------------------------------------------------------

> Henri est gentil de parler de "bénévoles"… les
> utilisateurs de ce fameux réseau sont bel et bien
> des pigeons !

Je dis bénévole par optimisme, je reste un optimiste indécrottable.
Que le bénévole se double d'un pigeon c'est possible, mais on peut aussi dire que le bénévole des Resto du Cœur est un pigeon qui ne ne fait que palier aux insuffisances d'un système et favorise à son insu la richesse de quelques uns, comme les Facebookmen.

Ce que je vois c'est que les nouvelles fortunes boursières le sont par la captation d'un contenu obtenu gratuitement auprès de bénévoles. Concrètement Facebook doit 160 $ à chacun des 300 000 000 de facebookmen.
Comme je travaille du côté de la fabrication des contenus, je note cette tendance, et me dis que notre cause est perdue pour le moment, il nous reste des microniches, de plus en plus micro, que l'on pourrait maintenant nommer Nanoniche.
Le fait que FaceBook + Google + Flickr et qq autres aient capitalisé des sommes qui dépassent ce que brassent des Etats de bonne importance montre qu'Orwell manquait cruellement d'imagination.
Certains trouvaient (et j'en ai fait partie) que les TV avaient trop de fric donc trop de pouvoir, avec les Google et Facebook on est vraiment servi, l'échelle à complètement changé, avec l'astuce de plus que le contenu est bénévole.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: henri peyre
Date: 05/01/2011, 10:12

Pour revenir à l'article, le passage le plus intéressant me semble être celui-ci :

"Il reste que le recours à ce type d’images de la part d’un journal engagé n’est pas une simple question d’esthétique pure. Peu réfléchi, il peut traduire une mutation d’un lien entre lecteurs et journalistes - un changement symbolique du rapport au lecteur. L’usage de ce type d’images consacrerait alors le passage du lecteur au rang de cible marketing, de client, perdant son appartenance de membre d’une communauté symbolique qu’il constituait jusqu’alors avec la rédaction : une rédaction avec laquelle au fil des pages et dès la couverture, le lecteur partageait un ensemble de valeurs et de préoccupations."

Je pense aussi que le succès d'une entreprise ne peut en aucun cas être une fin en soi et ne peut en aucun cas légitimer la chosification des individus qui ont été placés en même temps que nous sur le tapis roulant de la vie. Ce passage m'a donc plu.

Par ailleurs l'article me semble plutôt geindre autour de la montée de l'inéluctable : Oui, le monde change. Oui nous passons d'une situation nationale d'oppresseurs et de dominants à une situation bien plus équilibrée au niveau mondial. Oui nous vivons probablement 4 fois au-dessus de nos moyens et oui, cela va bientôt s'arrêter. C'est sûr, oui, cela va faire mal.

Bon. Maintenant parlons des solutions, c'est mieux. Valorisons la culture, quasi gratuite et infiniment partageable entre tous désormais ; préférons-la à la consommation des biens matériels qui dévore la planète. Développons le goût des mots et retrouvons la joie du langage juste et élégant dans les interminables conversations que nous pouvons avoir les uns avec les autres.
Inspirons nous des anciens qui tiraient une chaise au soleil et palabraient des heures, pour le plaisir de la forme et l'étonnement infini que procure l'autre : juste parce qu'il est vivant !

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Pierre Liberas
Date: 05/01/2011, 10:46

"Inspirons nous des anciens qui tiraient une chaise au soleil et palabraient des heures, pour le plaisir de la forme et l'étonnement infini que procure l'autre : juste parce qu'il est vivant !"

Bonjour Henri,

Le décès de Jacqueline de Romilly m'a plus affecté que le reste des informations;

J'aimais cette vieille dame paisible qui me transmettait ce que j'ai aspiration à trouver.

"je comprends les tenants et les aboutissants, mais inadapté, ma vie se déroule très loin de ...."

Mais non Henri tu n'es pas inadapté; disons plutôt que dans le brio des flonsflons de la 'starac" tu fais un peu décalé

Si on rapproche vos deux citations, on voit bien que le cac 40 ce n'est pas notre monde, alors on laisse tomber; on leur laisse leur monde à la Claire Chazal; on continue à construire notre monde à nous, à sortir les chaises sur le devant de la porte, à essayer de voir ce qu'est notre essentiel pour être heureux.

On a peut être la sagesse de ne pas être dupe de leur proposition et de préférer le goût du pain et du fromage de chèvre aux alicaments dégueulasse de Danone

Sur GP on est pas trop décalé sauf quand P.L. nous emmerde avec son enthousiasme pour le numérique.

On est pas trop décalé et même sacrément en avance sur eux quand on cherche à adapter leur modèle économique avec notre réflexion sur la vie des hommes.

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 05/01/2011, 10:55

<<On est pas trop décalé et même sacrément en avance sur eux quand on cherche à adapter leur modèle économique avec notre réflexion sur la vie des hommes.

Ne cherchons pas à être en avance, faisons simplement ce que nous avons à faire,
Notre modèle économique nous trouvera avant que nous le cherchions,
GP est une sorte de pas de porte (sans connotation commerciale) et nous sortons des chaises assez facilement, parfois il fait soleil, parfois il pleut.

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No Pasaran
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Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Alain-Marc
Date: 05/01/2011, 23:22

Monsieur Zoran,


Erreur complète, vous vous trompez complètement ou n'avez aucune connaissance réelle de la réalité.l'europe a été complètement victime du système nord-américain, surtout en raison de regles et législations différentes, et pratiquement toutes les agences européennes ont été "bouffées" par des agences ou fonds de pension nord-américaines, puis liquidées ensuite.

"Oui enfin concernant la presse il faut rappeler que "les européens" et plus largement les occidentaux ont longtemps contrôlé le marché de l'image magazine dans ces pays via le système des syndications et l'implantation de licences, qui rétribue(ait) d'ailleurs des clopinettes les photographes producteurs de "qualité" exportable. Avec le numérique et la diffusion via internet le marché européen se prend un retour de boomerang du système qu'il a lui-même mis en place et dont il a largement profité. Il faut aujourd'hui partager le marché, pas avec les même armes certes, mais c'est un retour des choses. "

Votre discours étonnant bie la réalité.

l'europe est diversifiée, et le manque de politique européenne forte a été dans ce cas, comme toujours, dévastateur pour les entreprises du secteur de la photographie, et c'est loin d'etre terminé.

Aujourd'hui, en asie comme dans d'autres zones, les agences européennes sont plus que minimalistes, voir absentes...
C'est étonnant, mais le syndrome d'auto-flagellation européen n'est partagé par aucun autre continent, peut etre faudrait il se poser quelques questions aussi sur ce genre de "philosophie" ?

-------------------------------------------
[www.photographe-pro.com]

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Hip
Date: 05/01/2011, 23:51

Juste de quoi apporter un peu d'eau au moulin :

Culture Visuelle a aussi relevé cet article :
[culturevisuelle.org]

___
[baurand.net]

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Alain-Marc
Date: 06/01/2011, 00:03

Je suis en accord avec toi Henri:
"Le contenu de Facebook est fourni bénévolement par les titulaires des comptes,
Juridiquement Facebook est bien propriétaire,
Mais ce n'est jamais qu'un vol de plus,
Mais nous ne sommes pas obligé de quotionner toutes ces bétises. "

Des petits malins exploitent le désir de "reconnaissance" d'individus, ce phénomène est aussi exploité par les magazines amateur photo / je vous publie gratuitement si vous achetez la revue
:-)

bref, le truc est payant mais le contenu est fabriqué gratuitement par des amateurs, génial comme formule, non ?
Le contenu, Facebook le possède depuis le début et ça a posé très rapidement des problèmes de droit (toute photo téléchargée sur la plate-forme appartient dès lors à Facebook).
:-)

par contre Henri, tu koues le naif lorsque tu cites:
"
La Fondation Emmaüs, Médecin sans frontière, Greenpeace et des milliers d'autres occupent des bénévoles mais de valent rien, ne sont pas côté en bourse, comme la Joconde au Louvre, utile mais sans aucune valeur marchande. "
Ces institutions sont dirigées par des gars qui gagnent tres bien leur vie, fonctionnent grace a des ronds de cuir qui sont bien rémunérés... Il n'y a que ceux qui font le travail effectif et sur le terrain qui peuvent etre bénévoles ! c'est ce qui me parait le pire, comme toujours, ceux qui travaillent réellement sont les moins payés et ont du mal a joindre les deux bouts.

Jean-Romain, tu es hilarant avec ta phrase:
"
Enfin, aucun investisseur sensé n'a mis des centaines de millions sur du vide."
Après 1929, cette phrase n'a plus été prononcée pendant longtemps...
mais tu la lance juste après une crise économique majeure !
:-)
Nous savons tous que les investisseurs sont des moutons, ils suivent le troupeau sans jamais réfléchir, tout comme dans les tendances de la mode, c'est le même système, avec des conséquences différentes sur la population, malheureusement...
Il suffit d'écouter une fois la bourse pour le savoir.
Il y a dailleurs un documentaire exceptionnel sur la crise de 1929 qui est édifiant, et voir que presque un siecle après tout de reproduit est révélateur sur la betise humaine.

Un commentaire:
beaucoup de bobos nous parlent de décroissance...
Facile d'être décroissant lorsque l'on a tout, que l'on vit dans une maison basse consommation, avec un bois pour se chauffer, un potager, du temps libre et une retraite pour en profiter.
Parlez de la décroissance aux dix millions de francais surchargés de charges obligatoires, qui vivent au salaire minimum ou moins et travaillent a plein temps...
Il y a une marge entre les discours du gouvernement sur "l'état-providence" les français "paresseux" la "génération temps libre" et la réalité qui montre des individus qui travaillent 10,12,14 heures mais doivent endurer ces discours mensongers.

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[www.photographe-pro.com]

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: gp
Date: 06/01/2011, 08:31

J'ai examiné un numéro de décembre de Politis… 97% des photos sont des images créditées ainsi : "auteur tartempion/AFP" ; seulement deux ou trois sortent d'une banque d'images ou sont marquées "D.R.".
Un doute sur la bonne foi de l'article d'Olivier Aubert me saisit…



Alain-Marc écrivait:
-------------------------------------------------------
> Parlez de la décroissance aux dix millions de francais surchargés de charges obligatoires, qui
> vivent au salaire minimum ou moins et travaillent a plein temps...


Comme tu le dis si bien, tu n'as pas une "connaissance réelle de la réalité" (sic) : si la sobriété n'est pas choisie aujourd'hui, c'est une baisse brutale du niveau de vie qu'il faudra subir demain.
D'autre part, ce qui "surcharge", comme tu dis, ce ne sont pas les "charges obligatoires" (d'ailleurs, qu'est-ce ? ), mais l'endettement qui se trouve être un excellent moyen pour tenir les esclaves dans une liberté apparente : celle de consommer — qui revient finalement à une aliénation.

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 06/01/2011, 08:55

<<D'autre part, ce qui "surcharge", comme tu dis, ce ne sont pas les "charges obligatoires" (d'ailleurs, qu'est-ce ? ), mais l'endettement qui se trouve être un excellent moyen pour tenir les esclaves dans une liberté apparente

Une partie des charges obligatoires sont des dettes, celle de tous les étages de l'Etat, et nos retraites qui sont pour ceux qui n'y sont pas encore des dettes.

-------
No Pasaran
-------

Re: À propos d’une couverture de Politis : questions sur la photographie
Envoyé par: Zoran
Date: 06/01/2011, 09:05

Alain-Marc écrivait:
-------------------------------------------------------
> Monsieur Zoran,
>
>
> Erreur complète, vous vous trompez complètement ou
> n'avez aucune connaissance réelle de la
> réalité.l'europe a été complètement victime du
> système nord-américain, surtout en raison de
> regles et législations différentes, et
> pratiquement toutes les agences européennes ont
> été "bouffées" par des agences ou fonds de pension
> nord-américaines, puis liquidées ensuite.
>
> "Oui enfin concernant la presse il faut rappeler
> que "les européens" et plus largement les
> occidentaux ont longtemps contrôlé le marché de
> l'image magazine dans ces pays via le système des
> syndications et l'implantation de licences, qui
> rétribue(ait) d'ailleurs des clopinettes les
> photographes producteurs de "qualité" exportable.
> Avec le numérique et la diffusion via internet le
> marché européen se prend un retour de boomerang du
> système qu'il a lui-même mis en place et dont il a
> largement profité. Il faut aujourd'hui partager le
> marché, pas avec les même armes certes, mais c'est
> un retour des choses. "
>
> Votre discours étonnant bie la réalité.
>
> l'europe est diversifiée, et le manque de
> politique européenne forte a été dans ce cas,
> comme toujours, dévastateur pour les entreprises
> du secteur de la photographie, et c'est loin
> d'etre terminé.
>
> Aujourd'hui, en asie comme dans d'autres zones,
> les agences européennes sont plus que
> minimalistes, voir absentes...
> C'est étonnant, mais le syndrome
> d'auto-flagellation européen n'est partagé par
> aucun autre continent, peut etre faudrait il se
> poser quelques questions aussi sur ce genre de
> "philosophie" ?

Mon message, j'ai pris la peine de le préciser, concerne la presse magazine, un secteur que je connais bien. Avant l'implantation des HFM, Conde Nast et autres il n'y avait pas de magazine dans les pays que vous citez. Leur modèle est occidental et pas seulement européen, le secteur s'est industrialisé, on a mis en place le système des licences pour faire du pur business. En tant que photographe travaillant pour ces groupes, certaines de mes commandes ont fait l'objet de syndication auprès des leurs éditions régionales (asiatiques, Est européenne etc), et d'expérience je peux dire que sur ce secteur le dumping n'est pas une invention chinoise ou indienne.
Concernant le volet plus photographique de la représentation de la société dans les médias, là encore notre modèle domine, et il est temps que cela s'arrête.
Il s'agirait tout de même d'être un minimum lucide : on ne peut accuser les autres de nous infliger ce qu'on leur a fait et de poser en victime !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/01/2011, 09:06 par Zoran.

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