Après avoir lancé quelques fils controversés, je souhaitais m'expliquer :

Je suis un amateur autodidacte et passionné


Beaucoup de mes commensaux sur ce forum sont des gens qui tirent des revenus de leur pratique (pros) moi pas&
J'ai découvert la photo en 1964 Avec un Retinette Kodak que je garde toujours et qui fonctionne bien.




le temps passe et je prends toujours des photos
Je viens d'avoir 61 ans (et merde) et ma pratique a un peu évolué. En 1976? De retour de la légion étrangère (Kourou, 3ème REI) j'attaques la vie civile, le kodak qui m'avais accompagné est remplacé par un Pentax MX qui me suit autour du monde lors de voyages jusque dans les années 2000.

Je tombes un jour chez un photographe de Saint Etienne sur un engin étrange, deux objectifs, carré.


je demande à le voir, je le manipule, il y a écrit dessus Rolleicord, le prix me semble raisonnable, je fais mes comptes dans ma tete, j'ai la somme, je l'achète.

Deux jours après je prends l'avion direction Naples (Noel à Naples, je vous le recommandes)

Depuis ce Cord ne me quitte plus. Moi qui ne sais ni écrire, ni dessiner, c'est pour moi un carnet de voyage fidèle et fiable.

Est ce pour vous une approche de la photographie ? Ou bien suis je un grand malade ?

[www.flickr.com]


[www.flickr.com]

(°_°)

chaque approche est personnelle, si vous prenez du plaisir à faire ce que vous faites, alors votre approche est bonne...

---------------------------------------------------------------------------------------
Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour

bokey shutter :

Ton lien en guise de signature est ch.... euh disons un petit peu pénible, du moins je trouve.

mets plutôt çà comme signature

*url=http://www.flickr.com/photos/46344429@N02/][www.flickr.com] [/url*

en remplaçant l'astérix de début et celui de fin par des crochets comme ça [ ]

Ce qui donnera çà : [www.flickr.com]

En fait, tu fais comme tu veux, je dis çà, je dis rien.

Au film des mots

Ancien du 3eme REI, dans l'esprit du gars de 26 ans que je suis, ça en impose !

Bonjour,

C'est bien, Jean-Charles d'oser poser cette question.

Le 'commensal' que je suis (Celui, celle qui mange habituellement à la même table qu’un autre) a brûlé de la pelloche !

Même brulé quelques hectomètres en format miniature et quelques décamètres (et peut-être bien plus) en format plus noble dont on parle ici ; quelques mètres-carré également en surfaces diverses telles que 9x12, 4x5, 13x18, 20x25, etc ...

À chaque fois que j'ai impressionné, je ne me suis pas posé de question. C'était une question presque de vie ou de mort entre la chose regardée et le besoin de la capturer.

Après, on digère l'instant et le résultat.

La question du "pourquoi j'ai déclenché" s'explique par une circonstance, un moment, une situation où il fallait prendre une décision. Le déclenchement !

L'outil (Cord en ce qui vous concerne) n'est qu'un outil.

- - - - -
<<Ou bien suis je un grand malade ? ...>>

Certainement ; un grand malade du genre de ces malades qui se soignent en brûlant de la pellicule ; comme bon nombre de malades qui nous regardent ici.

Parfois avec grande aptitude et trop souvent, malheureusement, sans intention particulière si ce n'est que de montrer une image réalisée avec avec un appareillage grand-format dont le site où on s'exprime est l'objet.

Des gentils malades, qui ne dérangent personne et qui se font plaisir.

Alors, <<pourquoi je brule de la péloche>>, la question du départ se doit de trouver réponse ; sans même la poser.

La réponse, Jean-Charles, a déjà trouvé réponse dès qu'on l'a posée.

Je n'ai que deux ans de plus que toi ( respect et considération, donc) et suis passé par ces états d'âme en en faisant maintenant fi !

Je fais ce qui me plait avec les outils à ma disposition et ne me pose pas (plus) de questions !

La sagesse arrive ... C'est aussi une façon de ne rien faire, si il n'y a rien d'intéressant digne d'être transmi sur le film.

M.G.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1er Avril 2012 - 30° Foire Photo de Vienne la Photographie
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - F I N - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Bonjour
Sur l'analyse des motivations à la prise de vue un bon texte,très lisible, écrit par un psychanaliste brillant : Serge TISSERON "Les mystères de la chambre claire "
Je vous en recommande la lecture,vous serez rassuré,sur vous même,sur la pratique photographique, et sur la passion partagée ici.
" Là où est ta volonté,est ton chemin " Lao Tseu
Bien cordialement

A Victor Larue :merci pour la correction de l'adresse sur Flickr je ne tarderais pas à la modifier. Et puis je viens de donner un coup d'oeuil au blog de la france 20 metres. Bien, j' suis un peu à la bourre mais je vais y regarder de près.



A Bernard Ardaud ok pour le bouquin, je file l'acheter cet après midi. Je ne suis pas sur de le trouver à Saint Etienne auquel cas j'irais à Lyon ou les bonnes librairies ne manquent pas.

Je rentre de Saint-Etienne, j'ai trouvé le bouquin.



j'ai aussi trouvé Fluide Gllacial et un foie gras de canard.

Je dénerve le foie, je le mets à macérer dans l'armagnac. Ensuite j'attaque la BD.

Le mystère de la chambre claire ce sera pour l'insomnie de ce soir

[www.flickr.com]


[www.flickr.com]

(°_°)

Monsieur Ardaud merci

presque 4 heures du matin et je n'en suis qu'à la page 30

D'ordinaire il me faut environ une demi heure pour lire 200 pages.
Je fais rien qu'à revenir en arrière pour bien tout comprendre et meme je fais une petite pause ordinateur pour me dècontracter.

Bon, je plaisante, mais ce bouquin est très interessant et effectivement j'en apprends sur moi mème

Ah les psy, comment survivrions nous sans eux ?

Les chirurgiens nous découpent de ci de là et hop, on repart tout neufs (enfin presque parce que la dernière fois que l'un d'eux m'a entrepris ça a duré quatre mois et demi.

Mais les psy !!!!!

Bref !

[www.flickr.com]


[www.flickr.com]

(°_°)

Peut être qu'on fait d'abord de la photo par besoin.
Puis spectateur de nos photos on cherche à comprendre pourquoi notre intérêt pour certaines s'éteint alors que d'autres continuent de nous intéresser.
Puis peut être qu'on tente alors de concentrer le tir sur le type de photo qui "tient" le mieux.
Puis on raffine encore l'ajustement.
Et peut-être qu'un jour on sait exactement la photo qu'on aime.
A ce moment on pourrait la faire mille fois, cette photo qu'on aime, en intervenant sur le réel pour y créer ses composants ; mais on la refait très très peu en fait, par pudeur et pour en préserver l'émotion entière.

Curiosité toute autre pour la réalité après ce cap : de temps en temps, sous nos yeux, se monte dans le réel sans qu'on y soit pour rien la photo qu'on aime, sans qu'on ait eu à agir en quoi que ce soit : à ce moment il y a une sorte de sentiment de complicité miraculeuse avec le monde qui se présente juste comme on désirait qu'il soit... et au moment où enfin, grâce à cette coïncidence, on s'unit à lui, il n'y a plus d'action possible autre qu'une contemplation absolue. Et là... quel bonheur !

henri peyre écrivait:
-------------------------------------------------------
> au moment où enfin, grâce à cette coïncidence, on
> s'unit à lui, il n'y a plus d'action possible
> autre qu'une contemplation absolue. Et là... quel
> bonheur !

il n'y a même plus besoin de faire de photo... :)

---------------------------------------------------------------------------------------
Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour

didier d écrivait:
-------------------------------------------------------
> il n'y a même plus besoin de faire de photo... :)

Exact !
En fait je pense qu'on refait la photo quand le monde ne nous donne pas d'un certain temps ce qu'on aurait aimé qu'il nous présente ;-)

de H.PEYRE : "pour en préserver l'émotion entière. " .
La décision de photographier c'est pour conserver ce qui est complètement émotion .

bokey shutter écrivait:
-------------------------------------------------------

> Est ce pour vous une approche de la photographie ?

Oui bien sûr

> Ou bien suis je un grand malade ?

Oui bien sûr, mais c'est sans importance.

-------
No Pasaran
-------

henri peyre écrivait:
-------------------------------------------------------
> En fait je pense qu'on refait la photo quand le
> monde ne nous donne pas d'un certain temps ce
> qu'on aurait aimé qu'il nous présente ;-)

c'est peut-être alors la réponse à ma question de savoir où est la joie en photographie !
on photographie lorsque l'on est insatisfait de ce que l'on voit.
lorsque l'on est satisfait, joyeux, béat, on ne photographie plus...

---------------------------------------------------------------------------------------
Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour