D'intéressant à photographier...

Je constate qu'il m'arrive de moins en moins d'avoir le feu sacré, de voir et de photographier, en y étant totalement absorbé, et, ce faisant, de réussir quelques très bonnes images (à mon échelle s'entend).

Est-ce l'arrivée de mes bambines qui me prive de temps et d'espace mental pour bien voir et découvrir?

J'ai surtout l'impression que rien ne vaut la peine d'être photographié dans mon entourage de tout les jours, mis à part un beau portrait de temps à autre, quand le modèle ne bouge pas trop :-)

La pratique nouvelle de la chambre ne simplifie pas l'équation non plus, il est vrai, mes dernières vraiment bonnes photos remontent à Novembre, au Rollei, en Palestine.

Comment faites-vous pour, malgré le boulot (que les professionnels ne se vantent pas trop, ça nous fait mal nous les ploucs), malgré la famille (que les célibataires...), continuer à trouver des sujets, vous y consacrer, et réussir quelques photos, ne fût-ce qu'une par mois?

Je me force.
Le projet que je me suis fixé est un moteur.
Et comme j'ai trouvé des partenaire financiers, je ne peux pas faire ma faignasse et renoncer.
Sans projet important, je contemplerais simplement le monde à la fenêtre de la voiture, sans m'arrêter.

Mais pour te rassurer, je n'ai pas fait de photos pendant huit ans, ce qui est justement l'âge de mon fils ainé (certe, je faisais quand même l'image de mes films pour la télé).

Au secours, je ne vois rien d'intéressant à photographier...

Vous avez bien raison,
Il n'y a rien d'intéressant à ....
C'est juste qu'il est intéressant de ....

Conclusion : photographiez n'importe quoi, mais faites le avec l'égard du aux choses insignifiantes.

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No Pasaran
-------

Henri,

C'est philosophique ce que vous dites,
et vous avez sans doute bien raison,
ça me relance un peu je dois avouer.

Un grand merci :-)

Je me force à prendre un appareil avec moi même pour aller au boulot. C'est un peu encombrant mais pas trop (Rollei 3.5 dans un Lowepro Nova Micro) mais je prends plaisir à "débusquer" une image de temps en temps, là où je ne m'y attendais pas forcément.

Depuis cette année, et à l'instigation de participants aux forums US, je me suis mis à faire, "coûte que coûte", une image par jour. La meilleure de ce que je peux faire ce jour là, bien sûr toutes ne seront pas transcendantes, mais cela obligeà chercher l'image en permanence.

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Laurent Barthélémy

Je ballade ma chambre tous les jours, avant c'était le rollei, ou le leica.

Mais je répugne à prendre une image par jour, quoiqu'il arrive, je ferais beaucoup beaucoup de très mauvaises images. Mais c'est sans doute une bonne méthode pour se relancer.

merci,

gregvds écrivait:
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> J'ai surtout l'impression que rien ne vaut la
> peine d'être photographié dans mon entourage de
> tout les jours, mis à part un beau portrait de
> temps à autre, quand le modèle ne bouge pas trop
> :-)

Ne photographier qu'en cas d'urgente et impérieuse nécessité.
Le seul fil à tenir toujours. Ne s'en écarter jamais.

Merci Mr Peyre,

C'est aussi une très bonne philosophie, aux antipodes des autres proposées. J'avoue coller plus à celle-ci qu'aux autres.

C'est plutot quand il n'y a rien à photographier que je me trouve un petit quelque chose à cadrer.

Le problème, c'est que le résultat est souvent décevant par rapport à la projection que je m'en fait.

henri peyre écrivait:
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> Ne photographier qu'en cas d'urgente et impérieuse
> nécessité.
> Le seul fil à tenir toujours. Ne s'en écarter
> jamais.

Ça manque un peu de volonté.
C'est comme attendre le loto.
La pêche au coup m'ennuie et je lui préfère le lancer léger (ou la mouche si je savais y faire).

5% d'inspiration et 95% de transpiration est une règle souvent vérifiée et prônée par les plus grands.
Le font-ils tous par fausses modestie ?

henri peyre écrivait:
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> Ne photographier qu'en cas d'urgente et impérieuse
> nécessité.
> Le seul fil à tenir toujours. Ne s'en écarter
> jamais.

En fait c'est très proche de

<Vous avez bien raison,
<Il n'y a rien d'intéressant à ....
<C'est juste qu'il est intéressant de ....

<Conclusion : photographiez n'importe quoi, mais faites le avec l'égard du aux choses insignifiantes.

C'est l'égard et et l'impétueuse nécessité qui font les choses, et non les "objets" intéressants.

-------
No Pasaran
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Pour moi la Philosophie d'Henri Peyre est celle qui me convient.

Il y a maintenant environ quarante ans que je pratique la Photographie.

Mais il n'y a que très peu de temps que je viens de découvrir ce que je recherche dans "la photo "à faire ;
celle qui est forte et qui résiste au temps.Je sais seulement maintenant pourquoi j'utilise ce Médium et pourquoi
il est spécifique.
Je me fait donc cette réflexion : quant on ne sait pas ce que l'on cherche, il y a peu de chance de le trouver!
Quarante ans d'errance donc, mais d'apprentissage aussi et c'est le chemin qui est important...

A mon niveau (ce n'est peut-être qu'un passage), le plaisir est dans le geste.
La satisfaction vient du résultat, mais plaisir et satisfaction sont deux notions différentes.

gregvds écrivait:
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> Comment faites-vous pour, malgré le boulot (que
> les professionnels ne se vantent pas trop, ça nous
> fait mal nous les ploucs), malgré la famille (que
> les célibataires...), continuer à trouver des
> sujets, vous y consacrer, et réussir quelques
> photos, ne fût-ce qu'une par mois?

Avoir un projet et être un peu d'égoïste peut aider.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/01/2010, 12:29 par Thilo Schmid.

Henri Gaud écrivait:
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> henri peyre écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Ne photographier qu'en cas d'urgente et
> impérieuse
> > nécessité.
> > Le seul fil à tenir toujours. Ne s'en écarter
> > jamais.
>
> En fait c'est très proche de
>
> <Vous avez bien raison,
> <Il n'y a rien d'intéressant à ....
> <C'est juste qu'il est intéressant de ....
>
> <Conclusion : photographiez n'importe quoi, mais
> faites le avec l'égard du aux choses
> insignifiantes.
>
> C'est l'égard et et l'impétueuse nécessité qui
> font les choses, et non les "objets" intéressants.

Je fonctionne un peu comme celà.
Mais dans mes photos il y a mon humeur, et selon mon humeur je photographie ou je ne photographie pas.
J'ai plus souvent l'humeur à ne pas photographier.
Bien qu'elle puisse paraître contradictoire avec ce qu'exprime HG ma signature exprime pour partie ce que disent les deux Henri.

Si je photographie quelque chose, tant pis pour elle!

Peut-être que vous avez trop vu pendant un temps ou trop appuyé sur le déclencheur.
Allez donc voir ailleurs ou changer de medium il n'y a rien de mieux pour rester émerveillé et vaillant.

D'ailleurs peut-on rester passionné par un seul médium toute une vie ? J'ai bien du mal à y croire.

Même les artisans qui travaillent de la main s'essoufflent.

Catherine Auguste écrivait:
-------------------------------------------------------
>
> D'ailleurs peut-on rester passionné par un seul
> médium toute une vie ? J'ai bien du mal à y
> croire.

On peut très bien choisir d'être immobile, et le changement de médium n'y fera rien,
Par contre on peut être mobile sans changer de médium,
Mais j'ai le sentiment que nous vivons dans des systèmes plutôt mobiles.

-------
No Pasaran
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> > Ne photographier qu'en cas d'urgente et impérieuse nécessité.
> > Le seul fil à tenir toujours. Ne s'en écarter jamais.

> Je ballade ma chambre tous les jours, avant c'était le rollei, ou le leica.

en fait les deux approches ne sont pas contradictoires, je dirais:
reprendre le leica et faire une (des) peloche sur un sujet qui interesse, mais librement sans trop reflechir
etudier les contacts
c'est bien le diable si il n'y a pas une idée à approfondir en gf après ca

--
mes images: [www.flickr.com]

Vous deprimez;

Mais peut être pas assez....sinon vous en auriez fait des belles....

Sortez de votre torpeur et osez.

Vaut mieux se debattre plus qu'attendre que ç vient...

Et même en compact numérique!!!

Bonnes photos!!!! j'ai pas dit belles mais c'est comme l'appetit......

Cordialement,

AP

au début quand je photographiais ,je rentrais souvent bredouille sans envies,sans inspirations,
maintenant ça ne m'arrive plus.j'ai besoin d'un projet.

je ne peux pas me ballader le nez au vent,dans le vide,en esperant tomber sur un truc....ou en allant faire pisser le chien...ou au parc avec les enfants!!

je crois que j'ai autant de plaisir à preparer le sujet,le protocole ,l'angle d'attaque,la documentation,qu'à le photographier.
je fais par contre beaucoup de photos sans appareil,dans ma salle de bain,en voiture, au supermarché.....je mentalise,j'y pense tout le temps(enfin tres souvent)!!
ainsi,lorsque je vais faire des photos ,j'ai une idée de ce que je cherche, et quand je le trouve:je déclenche.
parfois une photo parfois trente.
parfois je suis satisfait du résultat,parfois je le trouve mauvais,ce qui me pousse à chercher encore plus,à degrossir le projet,affiner mes compétences et mon sujet.
un vrai travail en somme.

henri peyre a raison,il faut que ce soit une urgence,permanante pour moi.

quant au tps,le nerf de la guerre,j'essaye de m'en degager uniquement pour me consacrer à la photo,j' en ai peu de libre(infirmier liberal plus 2 jeunes enfants),mais j'y arrive,bien que j'aimerai en avoir plus.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 12/01/2010, 16:15 par benjamin.

Ron Talis écrivait:
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> > Je ballade ma chambre tous les jours, avant
> c'était le rollei, ou le leica.
>
> en fait les deux approches ne sont pas
> contradictoires, je dirais:
> reprendre le leica et faire une (des) peloche sur
> un sujet qui interesse, mais librement sans trop
> reflechir
> etudier les contacts
> c'est bien le diable si il n'y a pas une idée à
> approfondir en gf après ca

Franchement j'y crois pas,
Quand on se balade le nez au vent,
Il faut avoir une idée fixe,
Et aller au bout de cette idée,
Une idée dédié à l'appareil que l'on a dans la main.

Pour les repérages GF,
Pas besoin de Leica,
Surtout pas ;-)))
Juste une fenètre en carton pour fixer un cadre,
Et surtout une paire de très bonne jumelles,
Une sorte de compte fil sur nature,
Pendant du compte sur table lumineuse.

Mais de toute façon, il faut un projet,
Qui n'a sans doute aucun rapport avec les "belles photos".

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No Pasaran
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parfaitement en phase avec ce que vient d'écrire Benjamin,
je ne crois pas trop au coup de chance au détour d'un virage, même s'il peut arriver, ça n'est pas ça qui fait une nourriture photographique...
par contre, je pense aussi tellement à la photo quand je suis au volant que j'en arrive à me faire peur parfois...

cela peut être aussi tout à fait domestique; je ne sais absolument pas pourquoi mais j'ai par exemple l'idée et l'envie de photographier des morceaux de sucre en n&b à la chambre...

parfois les idées trottent pendant des mois avant l'action, ce n'est pas une urgence, ça frise l'obsession... :)

<<cela peut être aussi tout à fait domestique; je ne sais absolument pas pourquoi mais j'ai par exemple l'idée et l'envie de photographier des morceaux de sucre en n&b à la chambre... <<

Beau sujet

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No Pasaran
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Tiens, ça me fait penser à un projet que j'avais au Rollei, mais qui pourrait gagner à être fait à la chambre.

Bien ça

on lance un concours?... ;o)))

Henri Gaud écrivait:
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> Franchement j'y crois pas,
> Quand on se balade le nez au vent,
> Il faut avoir une idée fixe,
> Et aller au bout de cette idée,
> Une idée dédié à l'appareil que l'on a dans la
> main.

Bien sur qu'il faut avoir une idée fixe, le pb c'est de se fixer sur une idée,

ce que je disais, c'est que le petit format ou le numérique affranchi des contraintes
libère de l'obligation de réussite (faire à tout prix une bonne image)
permet de faire des brouillons, de jeter des esquisses sur le papier
et permet d'accelerer le cycle vue->reflexion->projet->vue etc...
qui aide à cristallliser l'idée du projet

ensuite on passe aux choses sérieuses.

> Pour les repérages GF,
> Pas besoin de Leica,
> Surtout pas ;-)))
> Juste une fenètre en carton pour fixer un cadre,
> Et surtout une paire de très bonne jumelles,
> Une sorte de compte fil sur nature,
> Pendant du compte sur table lumineuse.

sans doute, mais là on a déjà choisi son sujet
et la fenêtre en carton ne permet pas d'enregistrer une image

>
> Mais de toute façon, il faut un projet,

on est bien d'accord

> Qui n'a sans doute aucun rapport avec les "belles photos".

"belles photos" uh, voici la porte ouverte sur un large débat ...

Ron Talis écrivait:
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> Bien sur qu'il faut avoir une idée fixe, le pb
> c'est de se fixer sur une idée,
>
> ce que je disais, c'est que le petit format ou le
> numérique affranchi des contraintes
> libère de l'obligation de réussite (faire à tout
> prix une bonne image)
> permet de faire des brouillons, de jeter des
> esquisses sur le papier
> et permet d'accelerer le cycle
> vue->reflexion->projet->vue etc...
> qui aide à cristallliser l'idée du projet
>
> ensuite on passe aux choses sérieuses.

Franchement je n'y crois pas,
Les brouillons numériques ne servent que le numérique,
Ils sont inutiles en grand format,
Les essais ne peuvent se faire, si on en fait, qu'en grand format.

Si les formats deviennent interchangeables,
Même pour des essais,
C'est qu'ils ont perdu leur sens.

J'utilise le numérique et mes essais numérique ont beaucoup apporté (tout est relatif) à mes PdV numérique, mais n'ont rien changé en grand format, si ce n'est en négatif (dans le sens général), l'invation du numérique est un peu une catastrophe pour le travail en grand format.

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No Pasaran
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Henri Gaud écrivait:
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> Les brouillons numériques ne servent que le
> numérique,
> Ils sont inutiles en grand format,
> Les essais ne peuvent se faire, si on en fait,
> qu'en grand format.

J'en fais l'expérience en ce moment.
Pour monter mon projet GF, j'ai fait des images en numérique.
Puis je les ai retaillées aux proportions et «redressées» pour faire «images à la chambre».

Malheureusement, au moment de refaire en 8x10 celles que je préfère, le rendu du négatif est très différent, la profondeur de champ n'a rien à voir et même les perspectives semblent différentes. Et puis même avec un sujet statique, difficile de retrouver la lumière et l'intérêt très subjectif et souvent passager pour un sujet.

Au final, je me ballade à la recherche du bout de paysage urbain qui me plait, mais ici c'est surtout guidé par l'heure et la position du soleil. Il est vrai que je sévis sur un territoire que je connais assez bien, ce qui tient lieu de repérage. Le plus compliqué, c'est de trouver à stationner le Zafira. Ensuite, la poussette remplace la sacoche en bandoulière !

un outil pratique aussi pour peaufiner son repérage à la maison: google earth (orientation du site, voies d'accès, photos de certains sites, etc...)

Bonjour-bonsoir,

En lisant le titre <<Au secours, je ne vois rien...>>, je pensais me trouver face à un nouveau presbyte n'arrivant pas à faire sa mise au point !

À la relecture, il n'en est rien ; je garde donc mes conseils visuels pour un fil voisin en plein dans un sujet que je connais bien : la photographie avec ou sans lunettes, etc ...

<<J'ai surtout l'impression que rien ne vaut la peine d'être photographié dans mon entourage de tout les jours ...>>

C'est donc qu'il n'y a rien à photographier ! Selon la disposition du moment. D'autres, face au même entourage, avec un œil neuf et curieux, déclencheront plein de fois.

S'obliger, comme s'y contraignent certains, à une photographie par jour ou par mois n'est qu'une façon de se dégouter de la chose.

Ceci rejoint un fil voisin (ancien forum) où il était question de relation entre quantité de matériel et qualité des photographies produites (à peu près). J'évoquais alors le fait de la nouveauté et du changement, sources de créativité.

<<... mes dernières vraiment bonnes photos remontent à Novembre, au Rollei, en Palestine...>

La Palestine, un changement par rapport à "son entourage de tout les jours" ; voilà l'élément déclencheur de ces " vraiment bonnes photos " !

M.G.
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1er Avril 2012 - 30° Foire Photo de Vienne la Photographie
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