""Maudit metis", de Bertrand Dicale"...
j'ai entendu un interview (pas lu son livre) d'ou j'en pense que ce monsieur est a la fois un frustré de nature (rien a voir avec le fait d'etre métis) et a sorti un livre en pensant faire un "coup littéraire" (ce dont je doute) a destination d'un lectorat ciblé.
Je n'ai entendu dans cet interview que moults caricatures et quelques anecquedotes de la part de cet auteur...
La plupart des frustrations qu'il décrit peuvent etres subies par tout adolescent (quel que soient ses origines, position sociale, position géographiques etc) mais ici rapportées a son nombril personnel.
Qui pourraient êtres appliquées aux alsaciens, auvergnats (les vrais, pas ceux du ministre) immigrés, corses etc...
bref, le genre de bouquin "dénonciateur" des années 50...Complètement daté.
je trouve que ce n'est pas très honnete de faire du "dénonciateur communautaire misérabiliste" lorsque l'on a la chance d'etre français et de pouvoir profiter autant des médias tel que ce monsieur en a l'opportunité, juste pour espérer etre connu au moins de sa région et de vendre au moins dans ce cercle...
(preuve qu'il a ses entrées partout, malgré le fait qu'il soit si discriminé, à l'entendre)
Le talent est ailleurs et ne nécéssite pas d'aussi puérils combats, et nombre d'écrivains caribéens le prouvent, qu'ils soient célèbres ou d'audience plus modeste !
L'anglicisme "black" a tout d'abord été utilisé par les communautés antillaises puis par des persones d'origine africaines pour éviter d'autres termes qui n'étaient pas consensuels a partir des années 80/90...
Les médias etc ont suivi, pour etre politiquement correct en france, sous la pression.
Il ne faut pas inverser les réalités.
Nègre est aujourd'hui très mal interpreté en france.
pourtant Léopold Senghor a porté la "négritude" vers les plus hauts niveaux culturels, afin de détourner le terme des ornières coloniales dans lesquels il était tombé.
-------------------------------------------
[
www.photographe-pro.com]