Yves VIRICEL écrivait:
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> Zoran, je comprends votre point de vue, mais il
> est basé sur un postulat : que Rouvre, avant même
> d'être sur place, ai déja le projet d'effectuer
> des photos "vendeuses" en galerie et autres médias
> ; qu'il a la ferme intention d'être rentable.
> Vous ne lui accorder donc aucun crédit, aucune
> honnêté intellectuelle.
> Pourtant, le ressenti devant ses photos est à
> l'opposé.
>
> Que vous estimiez que la "mise en scène" de ses
> personnages est inutile et n'apporte rien de plus,
> est recevable comme l'est l'opinion inverse. Il me
> semble que les moyens techniques mis en oeuvre et
> la pose de ses sujets sont vraiment en phse avec
> l'évênement.
Honnête ou pas ça ne change rien, Rouvre fait du Rouvre au Japon en Afrique avec des rugbymens, avec n'importe quoi d'autre d'ailleurs, peu importe ! Comme si le simple fait de promener sa camera là où il l'entend suffisait. Et c'est précisément d'une extraordinaire suffisance de la part de ces gens dont il s'agit. Ils débarquent au point mort de l'action, au moment précis où il ne se passe plus rien et nous invitent à une promenade touristique dans les décombres, parmi les survivants, ensuite ils s'en vont. Et il faudrait trouver ça admirable ?
> Jean vous interrogeait sur la démarche, l'angle que vous
> auriez adopté "en" situation.
Tous ces travaux (Rouvre, Girard, Chancel) sont inutiles, c'est mon intime conviction. La seule utilité qu'on pourrait leur trouver est l'archive, mais ces travaux n'ont pas cette qualité, ils sont là pour servir ces photographes, ils relèvent du geste d'auteur, pas plus.
J'ai assez de lucidité pour comprendre que je n'ai, comme les autres, strictement rien à y faire.
Les japonais n'ont nullement besoin de nos services, ils font le travail par eux-même :
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zk