Jean-Claude, je comprends mieux. Dans mon métier, il est une phase durant laquelle on va décortiquer chaque élément d'un ouvrage, le décrire, le qualifier, le quantifier. Là, je peux te dire qu'en matière de désenchantement, on ne peut faire mieux : c'est une véritable dissection. Dans ce même temps, ces éléments unitaires sont dessinés : on en règle la forme, et là, on essaie de se rattacher à l'idée d'ensemble, l'idée qui gouverne le projet. Cela atténue un peu la "souffrance"…
Puis, tout à coup, tout se met en place : c'est la réalisation. Le bâtiment prend corps et trouve peu à peu son unité. Bien sûr, on en connaît chaque défaut, chaque insuffisance (un peu comme chez l'être aimé), mais de voir l'espace se former selon l'idée est aussi une grande émotion ! (à laquelle s'ajoute celle du futur usager, qui, la plupart du temps, découvre le bâtiment même s'il pense en connaître les plans).

J'étais absent.
Oui, Henri, je saisis les propositions énoncées et elles ne laissent pas indifférent.
Vous étiez aussi intervenu, il y a environ 2 ans, quant à ma non-perception de certaines photos contemporaines. A lire mon speach sur Cuisset, il semble que je n'ai pas évolué. Mais à présent j'assume.

Yves VIRICEL écrivait:
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> Comme certains, je pense qu'on peut se lasser de produire des ''belles images'' et qu'on aspire à produire des images 'interessantes''.

Ca prouve que cela avance.
Maintenant on peut aussi produire des images intéressantes et belles ;-)