Il y a bien évidemment trop d'images comme il y a trop de croutes trop de bouquins trop de films trop d'enregistrements trop de ... mais c'était vraisemblablement déjà comme cela au fil des siècles passés.
Au fil du temp, il y a des écrémages volontaires ou induits par des accidents. Et à la finale, seules les oeuvres d'intérêt survivent
Le problème de la conservation, c'est le coût de celle-ci et de la classification. La collectivité souhaite la conservation de son patrimoine mais soit n'a pas les moyens de ses ambitions soit ne se donne pas ces moyens. c'est vrai pour beaucoup d'oeuvres. Les soutes des musées sont pleines de choses qui n'en sortiront jamais et dont la conservation risque d'être aléatoire.
"Si on ne sauve pas le fond France Soir, que va-t-on faire de mon propre fond ?"
- Il faut peut être trouver le bon gardien du fond ou alors tout balancer au enchères, cela ne rapporte rien et fractionne le fond. Simplement la probabilité que l'acheteur soit un passionné qui valorisera et transmettra sa partie n'est pas négligeable.
"Voyez ce qu'il advint des archives des services de com des grands groupes industriels... "
- je ne sais pas ce que l'on entend par "archives des services de com" mais quand des usines d'importance ferment, les archives intéressantes sont souvent récupérées par des historiens.
"Travailler pour la postérité, n'est-ce pas une forme de grande vanité ?"
- pourquoi pas simplement le souhait de transmetre au futur des témoins de son époque. Il y a dans les fonds des photos d'anonymes de valeur
Au film des mots