"mmm... donc pas possible de prévoir une boite de format plus petit pour mes bouts d'essai.. :o/
(parce qu'il faut de toute façon des bouts d'essai pour décider des maquillages à faire)
question subsidiaire de débutant: en moyenne, combien de feuilles consommez vous pour arriver au tirage final ? "
Ansel Adams allait jusqu'à 100 feuilles pour être satisfait ou arrêter... Pour un tirage, le niveau attendu de perfection varie avec les opérateurs et les sujets. Un analyseur est certainement d'une grande aide, mais le séchage, l'impression générale et le climat qu'on veut donner au tirage nécessitent souvent (enfin, pour moi qui suis moins adroit que Gene Smith :-)) d'attendre d'avoir un tirage"entier" (et pas une bande), sec entre les mains (Tonton Ansel, pour aller plus vite, utilisait un micro-onde).
Je suis un "imperfectionniste" (l'expression est de Peter Knapp) et j'ai souvent besoin de 5 feuilles, mais parfois le premier tirage me va. D'où l'intérêt de prise de notes sur les caractéristiques de chaque tirage.
L'addox MMC 110 ne me parait pas un modèle de stabilité entre les lots, et j'ai un peu renoncé à cause de ça, surtout à cause de la nuance de fond du papier. D'accord avec Jean-Philippe sur l'achat par lots "suffisants" d'où l'intérêt de travailler avec 3 ou 4 papiers maxi...
Autre conseil : faites votre série d'une traite, on y gagne en concentration et donc en homogénéité.
je suis en train de revoir mes tirages pour une expo importante. Je suis frappé de la variation de mes goûts au fil des années, et je ne pourrai pas mettre côté à côte des tirages qui me paraissaient parfaits dans les années 80 (assez doux) et ceux actuels, plus "durs".
Enfin, la lecture de "Way beyond monochrome" reste d'un grand intérêt, même si ça reste très anglo-saxon dans la philosophie et l'esthétique. La rigueur paie toujours...
Pierre Corratgé
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