Les obturateurs auto-réarmants sont très pratiques pour les chambres utilisées à main levée. On n'a pas à toucher l'obturateur pour réarmer. Les copal press et prontor press étaient très courants sur les appareils destinés à la capture d'écran d'oscilloscope avec film instantané 3000 (et même 10000) ISO.
Attention cependant aux obturateurs de type "press" de récupération, les diaphs qu'on espère atteindre en ouverture max en y remontant une optique ne sont pas forcément accessibles, le diamètre max de l'iris est parfois bridé.
Lire à ce sujet l'article de Dan From, partie 3 à la fin, « Dernières acquisitions, Une intéressante source d’obturateurs : les appareils pour copie d’écran d’oscilloscope »
http://www.galerie-photo.com/3-optiques-6x9-dan-fromm.html
L'inconvénient des auto-réarmants de base est que leur vitesse max est limitée. Le prontor press et le copal press sont limités au 1/125.
Les prontor pro (de chez Gauthier, seule fabrique allemande d'obturateurs encore en activité en 2011) de première génération sont également limités au 1/125. Le prontor pro offre d'autres raffinements dont on peut parler si nécessaire.
La deuxième génération de prontors pro de type "S" en 01S et 1S montent au 1/250, mais le ressort nécessaire au 1/250 est assez fort, il faut un déclencheur souple bien costaud. Ce problème n'existe pas sur les "press" simples comme le prontor press. Et le problème n'existe pas sur un obturateur classique à armement et déclenchement séparés, la force de déclenchement est décorrélée de la force nécessaire à l'armage du ressort principal.
J'ai deux componons d'agrandisseur sur prontor press, c'était fait pour de la prise de vue avec des vitesses plutôt lentes, donc aucun problème. Mais avec du 400 ISO par soleil brillant ... il faudra sortir peut-être sortir le filtre gris ;-)
E.B.