Qui ne connait Etienne Dumont, critique d'art à la Tribune de Genève et célèbre tatoué suisse ( [
www.google.com] ) ? On revient à la photo quand même : il a été très inspiré, dans les cornes, par celles d'Orlan...
Puisque dans un autre fil on parle de football : intéressante tentation des hommes qui se nourrissent sur le spectacle de créer ce dernier avec un matériau proche, probablement pour éviter d'avoir à se déplacer pour manger (on raisonne avec son corps comme disait Nietzsche : personnellement les transports me font mal au dos). C'est ce que fait le tatoué, en exposition permanente. Il y a de la rigueur suisse dans cet esprit de conséquence.
Ce qui nous effraie dans le tatouage est aussi, probablement, l'échange du possible des apparences contre un aspect unique et impossible à changer du corps. L'étonnant est que nous louons par ailleurs des valeurs comme la fidélité ou le courage. Mais que quelqu'un fasse non pas mine de les adopter mais les fixe définitivement dans son corps et nous parlons d'inconscience ;-)
A notre décharge : l'énergumène nous énerve : il croit que les apparences sont le fond.