Bonjour ! Quelques pistes de discussion qui n'ont pas encore été abordées, me semble-t-il
En petit format 135, le marché avait tranché il y a fort longtemps en marginalisant progressivement les appareils non reflex dès qu'il était question d'une gamme optique interchagable. Qui dit marginal ne dit pas obligatoirement : sans prestige et faible prix, évidemment.
Néanmoins :
- avec le tessar 2,8 de 50 non interchangeable de votre petit Zeiss Ikon version 1950-1960, vous
vous moquez totalement de la visée reflex, comme se sont moqués de la visée reflex tous les amateurs utilisant des appareils pliants à bobines et objectif fixe de focale standard ;
- si on monte en format, tout dépend si on veut une visée reflex totalement redressée ou pas. Si on accepte l'inversion droite gauche induite par l'unique réflexion sur le miroir plan, le surpoids reste raisonnable par rapport à un appareil à viseur non reflex ;
- si vous insistez pour le pentaprisme en verre massif, sachant que les volumes croissent comme le carré des dimensions et les masses augmentent comme le cube des dimensions, l'énorme bloc de verre devient un boulet à traîner dès le format 6x7 ;
- on n'a pas exposé la question des grands angulaires rétrofocus, là encore les progrès du calcul et de la fabrication optiques à partir de 1960 ont balayé l'objection du prix élevé et de la complexité des rétrofocus indispensables pour les reflex ; néanmoins à la Kina 2010 a été posée la question de ces formules optiques aux gens de chez Schneider-Kreuznach qui ont expliqué pour leurs nouveaux objectifs à bascule & décentrement que les mêmes modèles couvrant le 6x6 ou le 6x7 seraient tellement lourds et coûteux qu'ils seraient sans doute non rentables économiquement par rapport l'attente du marché ; néanmoins il y a un modèle 4,5x6 me semble-t-il.
Ceci étant dit, comparez les performances de ces optiques Schneider pur appareil reflex avec les derniers optiques de chambre "digitales" de chez Schneidenstosck, vous vererz que le non-rétrofocus garde encore une longueur d'avance dans la haute performance en grand angle.
- l'usage du viseur électronique direct et instantané rend dans notre monde photographique noyauté par le silicium, ipso facto, totalement caduc le principe de l'appareil reflex à visée optique.
Voir par exemple les nouveaux appareils demi-format de chez Sony, sur lesquels on peut monter à peu près n'importe quel objectif ; appareils dont on parlera ici lorsqu'ils seront munis de capteurs plein-timbre-poste et non pas demi-timbre-poste.
E.B.