Bonsoir

je debute en photo studio, je voudrais avoir quelques conseils sur la prise de vue.


Niveau boitier je suis equipe d un Mamiya C330 f80/2.8
Pour l eclairage je possede un kit interfit: 2 hallogenes + parapluie
charte gris kodak et une cellule sekomat.

Quel type de mesure de lumiere faut-il privilegier incidente ou reflechie ?
dans le cas de la mise en oeuvre des deux types de mesure, comment procede -t-on pour determiner le couple ouverture fermeture.
Pouvez vous me conseiller un ouvrage sur la lumiere artistique en studio en studio.
Quelles erreurs a ne surtout pas commettre lorsque l on debute?

Merci et vive la Photo

>>Quel type de mesure de lumiere faut-il privilegier incidente ou reflechie ? <<
La mesure incidente ne tient pas compte de la densité du sujet et si le sujet est très foncé il sera sous exposé mais somme toute réaliste. En prenant une mesure réfléchie ta cellule surexposera le sujet pour l'éclaircir car c'est étalonné pour un gris à 18% je crois.

>>Quelles erreurs a ne surtout pas commettre lorsque l on debute? <<
si tu peux tu fais un bout de film test avant pour voir comment çà se passe, surtout si la lumière sort de la normale.

C'est en couleur ou N&B ?

Le mieux est de privilégier la lumière réfléchie.
Pour faire le moins d'erreurs possibles, au début, vous pouvez commencer par photographier en noir et blanc. La dynamique est très large, autour de 10 diaphragmes. Cela vous évitera pas mal de problèmes, inévitables si vous n'avez pas de spotmètre mais la cellule des familles. C'est cette dernière qui vous indiquera quel réglage convient (en première approche).
Peut être faudrait-il commencer par la lecture d'ouvrages généralistes sur la photo argentique, avant de lire quoi que ce soit sur le studio. Le livre de Bachelier par exemple :
[www.amazon.fr]

En studio on utilise généralement la mesure incidente et si il y a plusieurs sources, on les mesure individuellement.
Je ne voit pas comment on peut s'en sortir avec une mesure réfléchie dans le cas de la prise de vue studio,
les sujets sont tellement variés avec un albédo très variable sauf à mesurer une charte de gris ce qui revient au même que la mesure incidente.
Et comme le dis Henri P., il faudrait peut être acquérir quelques notions de base en photographie avant de se lancer dans la photo de studio.

Etant donné qu'il n'y a que deux sources tungstène, il sera facile de juger à l'oeil les écarts d'éclairement ( avec un peu d'expérience). Si c'est au parapluie la lumière sera assez uniforme pour éviter de gros plantages.
Je vais faire bondir mais tu pourrais te servir d'un APN comme d'un Polaroïd pour juger du résultat d'ensemble avant de shooter n'est ce pas?

" Photo studio " certes, mais encore... pour photographier quoi ???

"tu pourrais te servir d'un APN comme d'un Polaroïd pour juger du résultat"
le rendu ni les sensibilités ne sont pas les memes qu'avec du film, surprises assurées.

Si j'ai bien compris, notre débutant a des torches en lumiere continue, donc sa cellule sera suffisante dans un premier temps.
Il vaut mieux faire du noir et blanc, afin de n'avoir pas a corriger les dominantes colorimétriques dues aux sources lumineuses (ici, halogene)

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[www.photographe-pro.com]

je travaille en noir et blanc film 120 kodak profesionnel 400ASA
Je pense que rien ne vaut l experience, je vais donc me concentrer à la mesure de la lumiere et recueillir tout les reglages sur un cahier.
J ai une experience en labo (DURST M601 et M605) jusqu à présent les résultats etaient plutot satisfaisant.
chacun peut avoir un jugement.
J espère prochainement vous faire part de mes prochains développements.
Pourquoi l'utilisation d 'un spotmetre, le posemetre n est ce pas suffisant?

"Pourquoi l'utilisation d 'un spotmetre, le posemetre n est ce pas suffisant?"

Un début de réponse ici

Un spotmètre va vous permettre de discriminer les différents éléments de votre image en sachant exactement ce que cela va donner au tirage. Mais bon, là on est au-delà de la seule question d'un éclairage artificiel...

Maintenant, la tri-x est tolérante ;-)

Jérôme.

odysseeh écrivait:
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> Pourquoi l'utilisation d 'un spotmetre, le
> posemetre n est ce pas suffisant?

Seule l'utilisation du spotmètre permet de délimiter l'écart entre les hautes et les basses lumières de ce qu'on a sous les yeux.
Après on prend les décisions. Voilà celles qu'on peut prendre si on se sert d'un film comme capteur (instrument à collecter de l'information)

Si on mesure au spotmètre la totalité du sujet entre 4 et 11 (dynamique sujet de 7) on peut prendre des décisions de cette sorte :

- Si j'utilise de la diapo, j'ai une dynamique de 5 : je sauve les hautes lumières ; j'expose entre 6 et 11 pour sauver absolument les hautes lumières ; je règle mon couple vitesse/diaphragme pour exposer au milieu entre 6 et 11, soit 8,5
- Si j'utilise du négatif couleur, j'ai une dynamique de 7 : ça passe. J'expose à la moitié de 4 et 11 ; je règle mon couple vitesse/diaphragme pour exposer au milieu entre 4 et 11, soit 7,5
- Si j'utilise du négatif N&B, j'ai une dynamique de 10 : j'ai de la marge. J'expose à la moitié de 4 et 11 ; je règle mon couple vitesse/diaphragme pour exposer au milieu entre 4 et 11, soit 7,5

Sur ce petit exemple, on voit qu'on expose pas forcément au même réglage... alors qu'on a pourtant la même lumière.

L'idée est de faire entrer la totalité du sujet dans la dynamique du capteur. L'intérêt du spotmètre est de pouvoir rapidement mesurer aux endroits intéressants (+ haute et + basse lumière). La lumière qu'on mesure est celle qu'envoie le sujet dans l'appareil. C'est le sujet qu'on cherche à mettre dans la boîte. La lumière réfléchie seule compte.
Cette approche, encore une fois, est une approche "capteur" : on ramasse tout du mieux qu'on peut et on traitera plus tard.
C'est la même approche qu'en numérique quand on photographie "à l'histogramme". L'histogramme nous renseigne sur la lumière réfléchie, pas sur la lumière incidente.

Si vous n'avez pas de spotmètre, vous pouvez utiliser votre posemètre en lumière réfléchie. Cela revient au même.
Avantages du spotmètre : sa précision et la possibilité de mesure à distance (donc depuis la position de l'appareil, ce qui est intéressant dans le cas d'un sujet à distance : paysage, archi, …).
Un simple posemètre vous oblige à vous déplacer vers le sujet : attention à viser dans l'axe de prise de vue et à ne pas couper le flux lumineux.

Petit amendement à ce qu'à écrit Henri : on n'expose pas "au milieu", mais selon le type de film de manière à ne pas brûler les hautes lumières (pour de l'inversible) ou à ne pas boucher les ombres (pour du négatif). Donc, en inversible, on pose pour les hautes lumières, et en négatif, on pose pour les ombres.
On peut en première approche considérer (grosse louche) :
- pour un inversible : hautes lumière placées à deux diaphs en sur-exposition (plutôt +1 et 2/3),
- pour un négatif : ombres placées à deux diaphs en sous-exposition (plutôt - 2,5).
A affiner par l'expérience selon sujet, éclairage, type de négatif, …



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/10/2010, 08:46 par gp.

Pour comparaison, quelle est la dynamique d'un capteur numérique? SVP

barbilux écrivait:
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> Pour comparaison, quelle est la dynamique d'un
> capteur numérique? SVP

A la louche (on remercie d'avance tous ceux qui pourront donner des chiffres plus précis) :
Un reflex numérique ancienne génération à capteur petit format (type Canon 350D) est capable d'avaler des différences de 5 diaphragmes, comme la diapositive.
Un reflex numérique plein format au capteur 24x36 en avale autour de 7 comme le négatif argentique.
Un dos numérique moyen format, aux puits de lumières plus vastes, fait mieux. On est autour des 10 de la pellicule noir et blanc.

Un peu de littérature : [www.galerie-photo.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/10/2010, 14:02 par henri peyre.

Merci.
Je ne vois pas ce qui s'opposerait à utiliser un APN comme un dos Polaroïd pour avoir des indications concernant l'effet global produit par sa lumière, il m'est arrivé d'avoir jusqu'à 12 sources sur un mini-décor. On peut interpréter l'histogramme et puis le Polaroïd non plus n'était pas identique au film, et pourtant il était bien utile.

Ça marche très bien l'APN en remplacement du Pola pour vérifier ses lumières aux flash.
Je le fait souvent en studio quand j'utilise la chambre pour économiser mes derniers polas.
Il faut en revanche tenir compte de l'indice de soufflet qui n'est pas le même.

Ha quand même !

<<"tu pourrais te servir d'un APN comme d'un Polaroïd pour juger du résultat"
le rendu ni les sensibilités ne sont pas les memes qu'avec du film, surprises assurées. >>
Faut interpréter bien sûr.

La sensibilité capteur / film n'est pas la même.
le visionnage sur un écran ne donne pas le meme rendu que sur un pola.
Contrastes différents.
Pas d'allongement de soufflet.
De plus juger d'une image sur un écran de 3/4cm sur 6 ou 10...
Le polaroid est bien supérieur !
Le polaroid a des faiblesses dans les basses et hautes, l'ekta encaissant mieux, c'est quand même plus facile dans ce sens là :-)
Je remarque entre 2/3 et un dia de différence entre film positif et réflex nikon numérique plein format

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[www.photographe-pro.com]

Oui mais c'est mieux que rien quand même ! ?
Je parle de çà comme outil de dégrossissage.