Pour faire suite à divers fils sur le sujet, voici les résultats d'un test sur le "stand développement"

Pour le coté pratique, le test à été réalisé avec une pellicule 135

Les conditions: Film TriX, Nikon F5, 50mm 1.4.

Développement Rodinal 1+100, 5 ml pour un total de 500 ml

Agitation par retournements pendant la première minute.
Au bout de 30 minutes, 5 retournements lents.
Puis plus rien jusque 120 minutes.

La première vue: 200 iso
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La 2ème: 400 iso
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3ème: 800 iso
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4ème: 1600 iso
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5ème: 3200 iso
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et enfin, la 6ème à 6400 iso
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Les scans ont été réalisés sur Epson V750, sans dépétouillages, à 3200 DPI., 16 niveaux de gris.

Bonjour. Quelques questions complémentaires :

Ok mais quel film ? Est ce le même film exposé à différentes sensibilités et ayant subit un développement unique ? Pré mouillage ? Y a t'il eu des zones ou des taches sur certaines parties du film ? T° du bain ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/08/2010, 12:40 par Raphaël.

C'est précisé: TriX en 135, exposé à ces différentes sensibilitées, de 200 à 6400 iso.

Développement unique, sans prémouillage, le révélateur est déjà suffissament dilué.
Aucune zones ou taches sur le film.

Le choix d'un 24x36 a été dicté par la facilité à faire 6 vues à chaque sensibilité, et de garder un process identique pour le traitement..

Oui pardon je n'avais pas vu la réf du film.

Ps: ne pas laisser trainer le chat près de chez moi, sinon je l'adopte c'est le sosie de mon dernier chat ;-)#



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/08/2010, 12:45 par Raphaël.

Non non non ; Pas question !!!
Le Raoul, je le garde !

Intéressant.
Quels sont tes conclusions ?
Refaire le test avec du 120 sur UN MÊME SUJET exposé aux différentes sensibilités ?

YM

hello
moi, ce que j'aimerai voir, c'est un scan de la planche contact...
pour voir les densités obtenues aux différentes sensibilités...
De plus, pour comparer, donner des images du même sujet et plus "parlant"...
J.Ph.

Ok avec toi, J PH, mais en fait au départ, je voulais savoir si pour un même film, il était possible de l'exposer différemment en fonction des conditions extérieures, n'avoir qu'un développement , et pouvoir malgrés tout exploiter les images.

Exposer un film sur un même sujet, à différentes sensibilités, dans les mêmes conditions, pourquoi pas ?
Mais ce n'est pas mon soucis pour l'instant. Ce que je recherche, c'est un couple révélateur/film, qui pourrait être utilisé en cas de force majeure, pas le meilleur compromis.

mais pourquoi pas un autre test ?
La porte est ouverte.

Effectivement une vue d'ensemble du film serait instructif quand au comportement aux différentes exposition et ce type de dév, un film sur le même sujet en développement conventionnel serait aussi un élément de comparaison intéressant.

Mais c'est vrai que ce qu'on attend des autres on peut l'expérimenter soit même. Merci en tout cas d'avoir partager cette expérience.

Impressionnant, si l'on tient compte du fait qu'il s'agit de 24X36, scannée sur V700.
A 3200, on a encore une belle gamme de gris………
Merci pour le test

hello
j'ai mal compris ta procédure de test, je pensais que pour chaque sujet tu avais fais une image à chaque sensibilité en gardant le diaph constant et en ne faisant varier que la vitesse et la sensibilité. (Enfin, c'est comme ça que j'aurai fait...)
J.Ph.

Bonjour,

Il est vrai que la procédure mérite des précisions ...

Je comprends : un film unique exposé à diverses sensibilités sur différents sujets.

Le film n'est pas coupé et développé une heure dans les conditions décrites, avec une agitation au milieu.

C'est bien pratique pendant un repas, on s'absente discrètement pour touiller, en attendant le dessert.

Donc, un film à sensibilité variant de 200 à 6400 (sur le même film), à développement unique.

Je rejoins Raphaël pour la vision globale du film en train de sécher, voire sec.

Les images proposées sont intéressantes, mais scannées ! Et on ne sait pas si (en dehors du non dépétouillage) l'appareil n'a pas fait sa petite sauce pour fournir une image acceptable.

Je rejoins également Jean-Philippe en ce sens, et en particulier pour le sujet unique à différents ISO et la même sauce.

Un bon contact argentique brut serait le bienvenu.

Une TriX dans Rodinal 1+100 donne d'après -Voir ICI- de 15 à 20 mn avec agitation modérée toutes les 3 mn).

Ce n'est que 4 fois plus de temps sans agitation.

L'intéressant dans le test de Dominique ('joury'), c'est sa constatation de pas de zones (ce que d'autres avaient déjà constaté il y a longtemps). Sur un film 35mm, bien difficile de trouver des zones attribuées au développement, même de trouver des effets de bords, les perforations faisant une sorte de frontière.

...

Alors, le zone-system, dans les choux ? ?

Faudra aussi que notre ami Henri mette du vert partout dans -sa matrice LRZ- ;-))).

M.G.

Dominique parle ici de 2 h de développement et non 1 heure comme c'est souvent pratiqué.

YM

" Le film n'est pas coupé et développé une heure dans les conditions décrites, avec une agitation au milieu. "

Non Michel 120 minutes ça fait deux heures, pas une ;-)#

Ah, désolé ; mais ça ne change rien aux propos. Juste un repas un peu plus long ;-).

Avec dessert et café arrosé, ne pas oublier de retourner au labo. Quoique on ne risque plus rien à l'épuisement du révélateur ( qui est le but du stand dév ) à par un décollement de gélatine....ou de rétine selon la qualité de fabrication de l'additif au café.

Petites précisions pour Michel:

Durée totale: 2 heures soit 8 fois plus

Le but du test n'est pas de faire de la sensito, mais de trouver un aspect plus pratique au stand développement que celui de prendre l'apéro en attendant que ça passe =))

Bien sûr que j'ai joué sur le contraste et la luminosité, mais comme je le ferais pour un tirage baryté en choisissant le grade et la durée d'exposition.

Souvent, les utilisateurs du procéde l'utilise pour augmenter la sensibilité du film en minimisant la montée du grain.
Un autre test un jour peut-être avec un développement en 1 heure, puis deux, puis trois..

Un contact brut argentique, pourquoi pas, mais pour l'instant, je n'ai pas le temps de réinstaller mon labo.

Je pense avoir trouvé là un bon compromis pour de la photo"reportage" un peu comme la fujichrome M1000 en son temps.
Ce n'est pas la panacée, mais je garderai la possibilité sous le coude au cas-ou.
Avec un préference pour le film bien exposé et bien développé dans le révélateur du capitaine.

P.S. j'avais déjà utilisé la méthode en 120 avec de l'Efke 25, sans avoir constaté de zones sur le film.

Je n'ai pas non plus constaté de zone mais un film graduellement développé d'un bord vers l'autre (env 1/2 diaf ). C'est flagrant et sur toutes les vues bien entendu.

A part peut être en traitement poussé, je pense qu'en utilisation 'standard' de la sensibilité du film, la méthode du Stand Développement n'a pas vraiment d'effet 'bénéfique' sur le résultat au contraire....

[www.nicolasgourgue.com]

Les adeptes du stand développement ne le font pas forcément pour pousser un film, mais bien aux sensibilités plus ou moins nominales. Le but c'est d'exploiter l'effet compensateur entre les hautes et les basses lumière ( les zones ne subissent pas le même développement en stand ) tout réside dans l'immobilité du révélateur et l'épuisement de celui ci selon les zones exposées.

Bonjour,
Je me demande si j'ai bien compris ?
vous dites que vous avez pris du 135 pour pouvoir faire 6 vues à chaque sensibilité.
J'en déduis que vous avez une vue du chat à chaque sensibilité ?
Peut on voir la série ?
Ou bien n'ais je rien compris ?
Qu'y a t'il sur les 36 vues ?

<<... la méthode du Stand Développement n'a pas vraiment d'effet 'bénéfique' sur le résultat ...>>

C'est HYPER-Compensateur.

Pas de HL cramées et de la matière dans les BL. (pour un couple film-révélateur-temps-etc harmonieux, à déterminer par essais).

Oui et non.

Il y a effectivement 6 vues à chaque sensibilité, mais 36 vues différentes (Le chat n'est pas poseur)
Les vues ont été faites à différents moments de la journée.

La démarche n'a rien de scientifique, c'est juste la recherche d'un coté pratique.

En première conclusion, le "coté pratique" semble être que on appuie sur le bouton et les deux heures font le reste.

Un peu le slogan de la firme américaine au début du siècle dernier.

""... Eastman coined the slogan, "you press the button, we do the rest," when he introduced the Kodak camera in 1888 and within a year, it became a well-known phrase. ...>>

C'était même Eastman en fin du siècle d'avant. (Réf : -ICI-).

Curieux de savoir comment c'était développé.

<<En première conclusion, le "coté pratique" semble être que on appuie sur le bouton et les deux heures font le reste. >>

Certe....

Avec une Trix exposée à 400 iso, on appuie aussi sur le bouton, et le D76 1+1 fait aussi le reste mais plus rapidement.

Mais le plus important est de faire ce qu'on aime.