Bonjour,
Je suis à la recherche d'un trépied en bois pour ma shen hao 5x7 et je souhaite acquérir un modèle en bois, j'ai regardé du côté de Ries et Berlebach mais je suis aussi tombé sur les Wolf qui sont nettement moins cher ce qui à vrai dire n'est pas fait pour me rassurer. Y a t'il des possesseurs ici de ces trépieds et qu'en penser?

Bonjour !

Les pieds en bois étazuniens de chez Ries ont l'air très beaux, mais malgré un taux de change de 1,3 USD pour 1 euro, restent très chers.

Les pieds en bois de chez Wolf ressemblent tellement à ceux de chez Berlebach (le système de serrage des jambes est un peu différent, pince serrée par une vis M6 chez B.., pince commandée par un levier à excentrique chez W..) qu'on se demande s'ils n'ont pas un ancêtre commun du côté de Karl-Marx-Stadt oups ... de Chemnitz, dans le pays de Saxe.

http : //www.photoscala.de/Artikel/Wolf-Stative-Stabilität-aus-heimischem-Holz

Les pieds Wolf sont fabriqués à Freiberg et les Berlebach à Mulda.

Deux proches cousins tout aussi sympathiques l'un que l'autre !! En bon bois du pays (aus heimischem Holtz), pas en truc importé!
C'est comme le brie de Meaux opposé au brie de Melun ! Ou le comté de Pontarlier opposé à celui de Poligny !

Aus Eschenholtz! Umweltfreundlich! TÜV-Geprüft!
Sie müssen beide haben!

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/04/2013, 13:28 par Emmanuel Bigler.

Merci pour votre reponse, j'avais en effet entendu que Wolf et Berlebach était très proche niveau conception mais niveau prix Wolf est nettement moins cher d'où mon questionnement.

Je suis persuadé que c'est la même qualité de bois, le même sérieux de fabrication. Y'a pas de raison !
Il se trouve que j'ai un Berlebach racheté d'occasion à un ami du forum, dont je suis très content, et que parmi les pieds en bois que j'ai pu voir dans les rencontres amicales galerie-photo sur le terrain, je n'ai pas encore vu de Wolf. J'ai vu un magnifique Zone VI américain, et différents Berlebach de différents modèles, les propriétaires de ces trépieds étaient tous très contents.
Si vous trouvez chez Wolf un modèle qui vous convienne ... faut pas hésiter, la concurrence doit bénéficier au consommateur, n'est-ce pas l'un des maîtres-mots de certaines directives européennes ?
Le serrage des coulisses par levier & excentrique est une option chez W.., du coup ça coûte un peu plus cher que le serrage par bête vis M6 proposé en standard.

Dissociez le choix du pied du choix de la tête. Vous pouvez monter presque toute rotule ou toute tête 3 axes sur tout trépied du moment qu'il y a une vis de raccord connue et répertoriée.
Pour info, le Berlebach Nr. 8013 que j'ai n'a pas de colonne, juste un plateau avec une grosse vis 3/8, j'y monte une chambre 4x5 pouces légère. Il pèse 2,2 kg, est donné pour soutenir 10 kg, mais ne monte qu'à 1m27 de haut.
Pour une chambre 13x18 il vous faut sans doute quelque chose de plus costaud comme pied.
Pour les pieds photo destinés à soutenir un certain poids, la vis de raccord est une 3/8e de pouce 16 filets au pouce, c'est le pas "du congrès", la grosse vis photo par opposition à la petite vis "Kodak" 1/4 de pouce - 20 filets au pouce qu'on trouve sur les petites rotules.
Préciser bien que vous voulez la vis de 3/8e de pouce, parce que la 1/4 est proposée également que ce soit chez W.. ou chez B..
Certains numéros de référence des produits, par exemple : Nr. 8013, se trouvent la fois chez W.. et chez B.. mais sont des objets différents ;-) j'ai vu chez W.. des modèles qui montent à 1m68 de haut en pesant un peu moins de 3 kg, donnés pour soutenir dans les 20 kg. Ça dépend de la hauteur possible, et de si on prend des coulisses à 2 section ou à 3 sections : les coulisses à 3 sections rendent le pied plus compact une fois plié mais moins costaud à la charge pour un poids de pied donné.

Le problème c'est que si on réunit les deux catalogues W.. et B.. il y a trop de modèles, trop de variantes et trop d'options, et on ne sait plus où donner de la tête oups du pied.
Un seul conseil : prendre une grosse vis de 3/8e pour la fixation de tête !!

E.B.

Chez wolf je me suis arrêté sur un modèle à deux sections car en effet plus stable sans colonne. Je vais le commander d'ici quelques jours et je pourrais vous faire un retour

Bonjour,

J'ai un trépied Wolf, celui à 3 sections et d'un peu plus d'1,70 mètre déplié, avec serrage par excentrique.; acheté aussi à un membre du forum.
Soyez rassuré, c'est du costaud : il supporte sans faiblir aussi bien la 13 X 18 que la 18 X 24.
Mais ça devient lourd s'il faut marcher un moment...

André

Wolf je ne connais pas, par contre j'ai trois Berlebach en bois de frêne que j'utilise régulièrement pour mes prises de vue sur le terrain et c'est du solide, j'ai entière confiance en cette marque !

De plus je pars la tête tranquille en montagne, le bois n'attire pas la foudre contrairement au carbone.

Mon dernier achat, le mini-trépied berlebach qui est fantastique de maniabilité et de stabilité pour les prises de vue macro au ras du sol et même un peu plus haut.

Pour le SAV, c'est allemand et c'est fiable, il m'est arrivé de perdre une vis de serrage lors d'une sortie, ils m'en ont envoyé une le lendemain gratuitement...

Cordialement. Florent.

J'ai acheté très recement un trépied Wolf.
C'est du solide, bien construit, qui donne confiance.
Un équivalent de Berlebach, en moins cher.

Le seul problème est pour la commande, il faut tout d'abord leur envoyer un chèque (pas de règlement par CB), qu'ils l'encaissent, puis ils envoient la commande.
C'est un peu long, mais sans souçis.

NB : on peut s'adresser à eux en français pour tout contact, je ne parle ni allemand ni anglais, ils m'ont répondu en français, sympa.

De plus je pars la tête tranquille en montagne, le bois n'attire pas la foudre contrairement au carbone.

Bonjour Florent

Si je puis me permettre une remarque : si j'étais en montagne dans une situation où ma seule protection anti-foudre serait d'avoir un pied photo en bois plutôt qu'un pied en carbone, je n'en mènerais pas large.
Et je ne suis pas candidat à ce test comparatif destructif : vous vous mettez à l'abri sous vos Berlebach de votre côté, et moi avec sous un pied en fibre carbone, au même endroit, sous le même orage, et on voit qui résiste le mieux ;-)

Mais c'est vrai que notre bon Chêne de Flagey, si le Seigneur l'avait fait en fibre de carbone conductrices de l'électricité plutôt qu'en fibres de cet autre carbone du bon bois de chêne bien de chez nous, exposé aux terribles orages du deuxième plateau au-dessus de la vallée de la Loue, il n'aurait sans doute pas survécu assez longtemps pour que le Gustave s'assoie devant pour le peindre dans les années 1860.

Et si j'avais à récrire une fin heureuse pour une adaptation hollywoodienne du roman de Jean Giono « Que ma joie demeure », je munirais évidemment Bobi, le héros, d'un Berlebach ; comme cela on ferait d'un coup de foudre deux coups : l'histoire se finirait bien pour le public ciblé, et on pourrait demander un peu de dollars chez Berlebach en contrepartie de la pub pour leurs bons produits anti-foudre apparaissant à l'écran.

E.B.

Les paratonnerres n'attirent pas la foudre ; les paratonnerres ne sont pas plus foudroyés que les bâtiments non protégés par un paratonnerre.

Le foudre tombe où elle peut ou veut. l'effet de pointe du paratonnerre n'est pas une garantie de bon fonctionnement.

Pour se protéger de la foudre, transportez une cage de faraday, abritez-vous dans une construction métallique, prenez votre voiture.

Si surpris en extérieur, tassez-vous sur un isolant électrique ( sac à dos, etc.), rassemblez vos pieds pour éviter de jouer à la vache à quatre pattes électrisées par le sol et priez le ciel comme nos ancêtres les gaulois de ne pas vous tomber dessus.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/05/2013, 09:36 par montagne.

"Les paratonnerres n'attirent pas la foudre"

J'aimerais vous croire, mais mon expérience de "voisin" d'un tel dispositif m'incite à penser le contraire...
Le susdit proche paratonnerre est installé sur un transformateur aérien, au sommet d'une colline, en pleine campagne., à une vingtaine de mètres de mon domicile.
Lorsque la foudre tombe, c'est lui qui "déguste", mais le voisinage en profite aussi; bien que, depuis son installation, il y a moins de soucis, en particulier sur l'installation téléphonique où il fallait systématiquement changer les appareils. De toute façon, par sécurité, il faut débrancher lorsque vient l'orage.

Voilà pour le hors sujet.

André

Pour rajouter quelques notes historiques.

Au moment de la réunification de l'Allemagne (1990) toutes les fabrications ds Länder de l'est furent dans une situation très délicate.
Dans le domaine de la foto, par exemple, on sait que les appareils d'amateur Praktika qu'on trouvait à l'ouest étaient vendus avec un prix en magasin de l'ouest sans lien réel avec le prix de revient à l'usine (ou plutôt : au Kombinat, pour employer la terminologie en vigueur à l'époque du Père Ulbricht), lequel prix de revient était fort difficile à estimer, puisque le taux de change "communiste officiel" était : un mark de l'est = un mark de l'ouest.
Bien entendu ceux qui sont allés en Allemagne de l'Est entre 1949 et 1990 savent que le taux de change "au noir" était fort différent, mais encore fallait-il trouver des produits à acheter et à rapporter de ce côté-ci du Rideau de Fer. Ce qui était encore le moins risqué c'était Goethe, Schiller ou Marx & Engels en bouquins ; plus bien entendu les symphonies de Beethoven et cantates de Bach en disques 33 tours ; mais même au taux de change au noir de 1 pour 10, on était assez vite limité par le poids et le volume des bouquins (déjà « La Capital » en texte intégral c'est bien assez lourd) ou des 33 tours qu'on pouvait raisonnablement rapporter bien cachés dans le double fond de ses valises. C'est pas que les VoPos auraient objecté qu'on exportât les oeuvres complètes de Marx et Engels, mais disons qu'on préférait éviter d'avoir à leur expliquer pourquoi on ne pouvait pas montrer les factures des biens qu'on exportait.

D'autre part, il y avait de ce côté-ci du Rideau de Fer un doute sur la qualité des produits de Dresde et de Iéna, pour des raisons diverses qu'on ne va pas analyser ici. Disons simplement que les temps ont changé, si vous avez l'occasion de voir dans une vitrine une montre fabriquée à Glasshütte en Saxe, vous verrez effectivement que le monde a changé et vous regretterez l'époque d'avant 1990 où vous auriez pu vous payer facilement plusieurs montres de Glasshütte lors d'un p'tit voyage d'agrément du côté de Mulda ;-);-)

Pour trouver son chemin vers le marché, Berlebach a donc fourni à Rollei des pieds de sa fabrication, vendus sous la marque Rollei, pendant quelques années. Quand on regarde le catalogue Rollei au maximum de son extension, cela évoque un peu ce qu'était le catalogue Peugeot dans les années 1960, où des lave-vaisselle figurèrent même sous le fameux emblème du lion de Sochaux (pendant un temps restreint, je le concède).
Donc les fabrication des Länder de l'est durent trouver leur chemin jusqu'au consommateur au fin fond du Kansas.
Berlebach y est très bien arrivé, jusqu'au fin-fond du Mid West.
Mais je pense que culturellement, les É-U aiment bien les pieds en bois, ça aide ; alors que la vieille France préférait les pieds photo en métal. Ça ne se discute pas, même sans évoquer la cage de Faraday ;-)

Les pieds de chez Wolf ont été référencés pendant un temps chez Foto Brenner, le catalogue de Manufrance de la Foto qu'on trouve dans tous les kiosques de gare outre-Rhin.
Aujourd'hui chez Brenner référencent Berlebach, mais les relations entre fournisseurs et grande distribution sont une affaire complexe et très secrète, que ce soit pour les spätzle d'Alsace ou pour les Fotostative aus Eschenholz ;-)

E.B.