À propos des poussières & rayures, on en avait parlé à Bourges au congrès GéPé de 2008 à propos des présentations sur la lumière parasite diffuse.
Je vous renvoie à la présentation d'Henri Gaud qui montre qu'il faut il y aller vraiment fort en rajoutant des trucs "polluants" dans la chambre pour qu'on voie les effets de la lumière parasite.
Optiques & sujets sont-ils égaux devant le Flare ? par Henri Gaud
http://www.galerie-photo.com/flare.html
Je m'étais hasardé à faire une simulation "vue d'artiste" de ce ce que pourrait être la modification de la FTM d'une optique dont la pupille de sortie serait recouverte de petits disques opaques placés au hasard.
Voir figure 15, paragraphe « Effet des rayures et des poussières »
Lumière diffuse et réflexions parasites par Emmanuel Bigler
http://www.galerie-photo.com/lumiere-diffuse-reflexion-parasite.html
version pdf :
http ://www.galerie-photo.com/article-bigler-bourges-fr.pdf
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Je n'ai pas encore compris en quoi une optique non traitée ne pourrait permettre la couleur.
Tout à fait d'accord, et voici deux pistes de réponses, pour soutenir l'idée que ce sont surtout les films couleurs anciens (et il n'y en avait pas beaucoup avant la deuxième guerre mondiale !!) qui étaient mauvais, pas tant les optiques vis à vis de la couleur :
- D'abord la pratique, voir le site de M. Veijo Vilva, images prises avec divers objectifs anciens devant un capteur silicium [demi-format donc hors-sujet, hélas], dont un Schneider "Radionar" de 1938
http://galactinus.net/vilva/retro/#radionar
- Ensuite quelques idées d'optique physique.
Toujours dans mon article de Bourges 2008 :
http://www.galerie-photo.com/lumiere-diffuse-reflexion-parasite.html
version pdf :
http ://www.galerie-photo.com/article-bigler-bourges-fr.pdf
Voir figure 10, paragraphe « M. Augustin Fresnel nous réserve une autre surprise ! »
Voir la courbe donnant le coefficient de Fresnel en réflexion sur un dioptre non traité, qui dépend assez peu de l'incidence des rayons jusqu'à 30° d'incidence (60° d'angle de champ total) et dont la dépendance à la longueur d'onde est faible, est indirecte via les petites variations de l'indice du verre selon la couleur des rayons. Pour fixer les idées, entre le bleu et le rouge, un verre classique d'indice 1,5 voit son indice varier de 0,008 ; le coef de réflexion nominal égal à ((n-1)(n+1))^2, de valeur moyenne 4% pour n=1,5, varierait en gros entre 3,95 et 4,05 % entre le bleu et le rouge !! Ce n'est donc pas ce coefficient de réflexion « naturel » variable avec la longueur d'onde, qui peut changer les notablement couleurs des images.
Néanmoins, il se trouve qu'on est très sensible à la dé-saturation d'une couleur par de la lumière blanche parasite, c'est ce qui se voit le plus facilement si l'optique n'est pas traitée anti-reflet ; pour le reste, il n'y a aucune raison que les couleurs soient mal transmises,
les photos de M. Veijo Vilva en sont la preuve.
La Comtesse m'a raconté que lorsqu'il démonte son Héliar de 1925 pour le nettoyage de printemps, Yann M. commence par placer délicatement quelques pétouilles entre ses cales ; mais le plus souvent, il préfère casser directement les pétouilles.
E.B.
Modifié 3 fois. Dernière modification le 11/04/2013, 13:14 par Emmanuel Bigler (modérateur).