Je ne voulais pas paraitre alarmiste
J'explique sans être alarmiste du tout à mes étudiants, futurs ingénieurs et donc responsables des personnels qui vont travailler sous leurs ordres, qu'on parle, en matière de toxicité, de plus en plus d'effets cumulatifs de faibles doses, que de seuils en-dessous desquels il y aurait risque zéro. L'exemple le plus frappant étant l'exposition de la peau au rayonnement solaire (ou aux UV d'une insoleuse "alternative" mal calfeutrée), UV pour lesquels on sait qu'il y a un effet cumulatif sur le long terme.
Autrefois dans les lycées, qu'est-ce qu'on a pu faire de belles expériences avec le mercure ! Mon père me racontait toutes les bonnes blagues, la bouteille de mercure qui se renverse, et toute la classe à quatt' patt à la chasse au mercure coincé dans les lames du plancher du vieux bahut ... mais c'étaient les préparateurs qui remplissaient cuves de Torricelli à journée faite qui avaient droit à leur effet cumulé sur toute la durée de leur activité professionnelle, pas tant les élèves ...
La dose-seuil en-dessous de laquelle on ne risque rien, c'était la façon de voir les choses, disons ... pendant les Trente Golrieuses (
sans même aller chercher la Malédiction du Labo de Petiot-Groffier ;-)), et on en parle encore dans certains domaines professionnels.
Mais, par précaution, dans mon labo-perso ... je pense aux UV, "trésors de bienfaits" dans les années 1950, et à leurs effets cumulés sur une vie, pour lesquels les bulletins météo nous parlent aujoud'hui d'indice UV chaque été (j'ai pas dit : à B'zançon en janvier à 16h30).
E.B.