bonjour
j'ai récupéré un lot de vieux plan films; ils sont gondolés
après trempage et sèchage d'un PF pour essai, cela ne donne rien de mieux
que faire pour les aplanir?
merci

vierges ou pas?

J'ai déjà vu ce genre de phénomène,
Il s'agit d'une dégradation du support,
C'est sans espoir.

Il faut contourner le problème et utiliser ce défaut pour un projet particulier,
Pour le tirage, si la planéité pose vraiment problème, vous pourrez utiliser une cuve en lieu et place de passe vue, un négatif flottant, pour bien restituer le côté 3D.

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No Pasaran
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désolé, je n'ai pas spécifié qu'ils étaient exposés et que j'aimerai récupérer les images
merci

Quel format?

4*5

Dans un passe-vues type Chromega bien écrasé entre les deux verres, ça doit marcher.
Si tu veux que j'essaie, envoie-moi un PF.

Contretypage dans un chassis de copie à dépression grâce à une pompe à vide.

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No Pasaran
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merci à vous, je vais me contenter de coincer le PF entre 2 passe vues, s'il n'y a pas moyen d'aplanir le PF
merci à tous pour vos réponses

Des précisions : gondolés ! des vagues ? des bosses ? les deux c'est à dire des bosses sur des vagues ? quelle amplitude de crête à crête ?

Bonjour
Pour prolonger les questions formulées par Gérard, avez-vous une idée de la date de production de ces PF ?
Peut-on observer des informations techniques dans les zones marginales (encoches, marque, type film ...) ?

bonsoir
merci pour votre intérêt
bosses et vagues, environ 2 cm d'amplitude, les PF (9*12) sont en plus relativement durs au toucher
pas de marques ni d'infos en marge
datation des plaques en verre qui étaient dans le lot:"WYK Universal PLATEN" ortho quelques dates dans la boite de rangement 1915

Gondolées aussi les plaques ?

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No Pasaran
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Attention !
Vous avez vraisemblablement affaire à des négatifs en nitrate de cellulose. Ce support est chimiquement instable et sa dégradation entraîne l’émission de composés oxydants pouvant altérer les matériaux photographiques situés à proximité ; qu’il est inflammable, sa combustion ne peut être stoppée et que les films présentant un stade de dégradation avancé peuvent s’enflammer spontanément dans certaines conditions de température (que j’ignore). Les scientifiques préconisent la ségrégation radicale de ces supports et, surtout, la mise en place d’un programme prioritaire de contretypage.
Utilisez des boîtes étanches et ininflammable pour les stocker, en les divisant le plus possible si vous ne pouvez pas tous les séparés.
La Bibliothèque nationale les expédie même dans des lieux de stockage dédiés, hors les murs.

Désolé pour le caractère dramatisant de ma contribution mais vu l’époque et les déformations, il y a de fortes probabilités pour que cela se vérifie. Cependant, relativisons un peu, j’ai travaillé sur les négatifs de Raymond Roussel, ces derniers sont restés emmagasinés durant de nombreuses années dans une malle… en osier ! avant d’atterrir à la BN.

L'amplitude importante des déformations parait exclure la procédure assistée logicielle de prise de vue avec zône de netteté augmentée , telle que H.Peyre l'a décrite ici . Mais seulement qui en a l'expérience peut en avoir une opinion fondée .
Dans le même fil des numérisations multiples sur un scanner ?
La chimie de ces nitrates de cellulose viellis pourrait elle proposer des solutions ?
Mailler l'original ( comment , tout est là ) , effectuer une pdv en projection , Katia fera le reste .

Maillage : les lignes plus grandes pentes ?

Les films en acétate ou en triacétate peuvent se dégrader en présentant des déformations plastiques similaires à celles que vous observez, mais sans toutefois exposer aux risques objectifs du nitrate de cellulose. Une odeur de vinaigre peut permettre de les identifier (syndrome du vinaigre découvert dans les années 1980).
Dans les deux cas, l'apparition de ces déformations correspond à l'accélération de la réaction de dégradation et, à ce jour, il n'existe aucun remède permettant de régénérer ce type de matériau. Un jaunissement du support et de la couche image ainsi que la formation d'un miroir d'argent peuvent également accompagner ces déformations.
Le contretypage de sauvegarde et la destruction du support sont donc les seules issues envisageables.
En abaissant la température et l'hygrométrie, on peut prolonger de manière significative l'espérance de vie de ces images.
Le test de combustion permettant de distinguer acétates et nitrates, parfois évoqué dans la littérature historique, ne doit plus être pratiqué !

si vous êtes sur Paris, l'atelier de restauration et de conservation des photographies de la ville de Paris reçoit sur rendez-vous, sans doute sauront-ils vous donner les conseils les plus avisés...

voir cet excellent documentaire

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oh lala...
dans l'ordre,
les plaques pas gondolées
pas d'odeur de vinaigre
la couche pellicule se décolle sur certains PF
j'ai commande "Connaitre et conserver les photographies anciennes"
je regarde le documentaire ce soir
merci

Il y a de cela 40 ans j'ai trouvé dans l'héritage d'un grand-père , un fim format 120 , images 6x9 cm . J'ai réussi à dérouler , avec quelques casses , et j'ai effectué 2 tirages 18x24 cm . Bien m'en a pris parce que les 6x9 , actuellement sont enroullés serrés diamètre 4 mm , indérouables . Les images constituent un reportage sur la visite du Président de la République Emile LOUBET à Dijon , en 1900 ou1910 . Ce qui donne l'âge du film et de son support . Probablement acétate .
A noter que j'ai proposé sans succès de donner ces doc aux archives et musées régionales .