Quels sont les détails à vérifier avant de se lancer ?
Le problème principal des appareils pliants cl;assiques est le coté approximatif de la mise en place de l'objectif : parallélisme entre platine porte-objectif et film et distance objectif-film correcte lorsqu'on est en butée d'infini.
Pour une même optique, par exemple une formule tessar 3,5 en 75 de focale, le mécanisme de mise au point du rolleiflex-bi est bien plus fiable et tient le réglage bien plus longtemps, ce qui donne des images meilleures qu'avec un appareil pliant, même 70 ans après la construction de l'appareil.
Dans les appareils pliants classiques, équipés d'une formule tessar ou d'un triplet, il ya deux types de focalisation possible, soit par translation de l'ensemble de l'objectif, soit par simple dévissage de la lentille frontale.
Dans le principe, la translation de l'ensemble de l'objectif, comme sur presque tous les rolleiflex-bi (le rolleimagic étant l'exception), serait préférable au simple dévissage de la lentille frontale.
Mais dans la pratique, pour faire des images essentiellement à grande distance, le fait qu'on dégrade un peu la qualité des images en dévissant la lentille frontale pour la mise au point à courte distance n'est pas très gênant.
Donc ce n'est pas un vrai critére de choix pour un appareil pliant ancien, peu importe le type de mise au point, par dévissage ou par translation en bloc, l'important est que la position de l'objectif à l'infini soit la bonne, sans bascule intempestive et sans défaut de mise au point.
La visée est en générale très étriquée sur ce genre d'appareil populaire à prix serré, mais rien n'empêche de rajouter un viseur moderne sur la griffe, çà existe chez cosigländer, il suffit de prendre un modèle libellé "50 mm pour 24x36", ça donne en gros un angle de vue de focale normale transposable à tous les appareils de tous formats équipés d'une focale égale à la diagonale du format. Donc à peu près 75 mm pour le 4,5x6 (41 ou 42x56, diagonale autour de 70 mm).
E.B.