Je confirme que les étincelles qu'on voit en arrachant le ruban collant d'un film 120 sont humainement visibles et que la luminescence laisse une petite trace sur l'amorce de nos gélatino-bromures favoris.
La légende dit que l'oeil humain bien accoutumé à l'obscurité est presque capable de compter les photons un par un.
Le champ électrique nécessaire à d 'amorçage d'un éclair en air sec est de trente kilovolts par centimètre. Mais dans le labo de Moisenay, toujours humide pour combattre les poussières, ça doit être beaucoup moins ;-)
Les pages "expériences d'amateur" de la revue "Pour la Science" expliquaient au siècle dernier comment on se sert d'un rouleau de ruban adhésif comme générateur de charges électrostatiques ... "à ruban perdu".
E.B.