Bonsoir !

J'ai eu la chance de visiter hier, un peu par hasard, l'atelier d'un photographe assez connu et d'y voir - entre autres - de grands tirages développés à l'éponge ... J'ai trouvé peu de renseignements sur cette technique, y compris sur le forum.

L'intérêt est évident pour les grands tirages, mais je m'interroge sur la possibilité de faire quelque chose de similaire, éventuellement au pinceau, pour des tirages de taille plus modeste (30x40 ou 40x50), notamment sur des négatifs très contrastés avec des formes complexes sur lesquelles je n'ai jamais obtenu de bons résultats avec des badines ou autres procédés de correction locale.

Mes essais de masques de contraste ne sont pas encore concluants, je suis tenté d'essayer : vu de loin, le potentiel de cette technique me semble très riche.

J'imagine qu'il faut exposer assez généreusement et utiliser un révélateur fortement dilué pour éviter les traces et mieux contrôler le processus, mais c'est tout. Y a-t-il de la littérature sur le sujet, ou des adeptes qui pourraient partager leur expérience ?

Vielle techniques très utilisées autrefois dans les photo clubs pour les grands tirages, où on terminais en slip de bain...

Entièrement d'accord avec ioury.
Je me rappelle d'un développement à l'éponge dans un Photo-Club
aujourd'hui disparu. C'était une magnifique fille nue qui avait une
poitrine splendide, j'ai été obligé d'intervenir car l'un d'entre nous
ne cessait de caresser les seins avec son éponge !....
L'agrandissement devait mesurer 2 m x 1 m et partait d'un plan-film
4 x 5 inches pris avec une Linhof Super-Technika V.
J'ai préféré, par la suite effectuer mes tirages d'agrandissements géants
avec des bacs Deville en roulant et déroulant les papiers,sans
oublier de mettre des gants de chirurgien pour protéger mes
mains, car les produits chimiques sont nocifs !.....
Et ce système marche très bien !.....
Cordialement.

Papy Michel

A vrai dire, ce qui m'intéresse avant tout, c'est la possibilité de renforcer localement des détails, beaucoup plus finement que sous l'agrandisseur. Je n'ai pas lintention - pour le moment - de faire des tirages géants ...

Pour ce faire, pas besoin d'éponge.
Passer ses doigts (plus chauds que les 20°C du bain) sur la partie à faire monter est suffisant.
L'usage de gants est fortement recommandée...

A la sortie GF du Jura,nous avions vu pratiquer M. Toussaint . A côté de son bain de révélateur, il a un récipient avec le même révélateur à une température plus élevée. En fonction de ce qu'il veut obtenir sur le tirage, il emploi un pinceau enrobé de tissus (genre gros pinceau de peintre en bâtiment). Il faut bine sur travailler avec l'éclairage qui va bien.

o7 philippe

Bonjour Philippe,


Tout à fait, après avoir vu Mr Toussaint procéder de la sorte, je fais dorénavant de même, mais il me semblait que ce n'était que de l'eau chaude uniquement?
Tu peux lui demander?
En utilisant rien que de l'eau assez chaude, je fais nettement monter le ciel sans pb en y plongeant la zone du tirage voulue

Rénald

Si je comprends bien, finalement, avec ce procédé, on expose fortement et on ne développe à fond que localement sur les zones qu'on souhaite faire monter ?

Le développement à l'éponge ou à la serpillère c'est juste quand on a pas de cuvette adapté au format de tirage, et on développe à fond.

Le développement avec des zone de sur et sous développement, et des petites touches d'affaiblisseur, c'est une pratique de tireur, les négatifs des clients n'étant pas toujours optimum, il s'agit de faire l'impossible pour donner l'ambiance au tirage.
Tous les coup son permis, chaque tireur invente sa méthode, sous l'agrandisseur, ou même avant en préparant le négatif, retouche, masques, égalisage, etc, puis maquillage, puis développement, en deux bain, mono bain, coup de chauffe local, révélateur chaud en petite touche, etc. Tant que le résultat est là tout est permis. Certains couple papier révélateur s'accommodent assez mal des ces développements qui donnent des totalités variables, d'autres s'en sortent bien, il faut expérimenter.
Dans les métier de la photographie, le tireur est celui qui demande le plus de travail, il faut tirer tous les jours pour être bon, c'est de la virtuosité, il faut comprendre vite ce que chaque négatif a dans le ventre.

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No Pasaran
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+1 avec Henri
(ce qui n'est pas toujours le cas, mais là, c'est à 100 %)
Le top en photographie, c'est la complicité avec son tireur;
Et alors là !!!!!!!!!