Bonjour
je suis un peu surpris que le collodion sur plaque de verre ne soit apparemment utilisé actuellement que pour de la prise de vue et non pour du tirage, d'après négatif ou positif

est ce dû à des problèmes techniques particuliers qui empêchent d'obtenir de bons résultats avec cette technique ?

www.selsdargent.com

Le collodion après avoir vécu en plein air ou en studio lumière du jour, a continué sa vie dans les ateliers de photogravure, puis est ressorti en plein air.

Les Ambrotypes permettent le tout en un, comme le Pola.

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No Pasaran
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Lorsque j'ai commencé le collodion, j'avais l'idée de ne faire que des négatifs en vue de réaliser des tirages agrandis. En fait je n'ai fait que des ambrotypes. On comprend vite en ayant une plaque fraichement développée entre les mains que c'est là que ça se passe. Le rendu, le "challenge", le rapport à l'objet, y sont pour beaucoup. Et puis il y a ce coté pola (didactique) comme dit Henri qui permet d'enchainer les plaques et de rester en phase avec son sujet. On peut faire la même chose avec l'écran d'un apn, mais bon...

quelques portraits collodion

je ne parlais pas d'utiliser les plaques de faire comme négatif, mais d'utiliser un négatif (ou plutôt un positif d'ailleurs) "normal" et de faire un tirage sur une plaque de verre, en ambrotype

www.selsdargent.com

Damien Sels d'argent écrivait:
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> je ne parlais pas d'utiliser les plaques de faire
> comme négatif, mais d'utiliser un négatif (ou
> plutôt un positif d'ailleurs) "normal" et de faire
> un tirage sur une plaque de verre, en ambrotype

Cela se faisait en photogravure dans les années 50 début 60
En contact c'est mieux, il faut de la sauce ;-)))
Il suffit de tirer un contretype et en avant, on peut même travailler en plein air avec un chassis plein jour.

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No Pasaran
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sinon, pas de problèmes techniques particuliers. Pour un festival, j'ai scanné récemment des plaques 15x15 pour des impression sur bâche 2mx2m...nickel ! Jamais essayé sur du beau papier.

Philippe

Le contact sur une plaque humide oulala !
A part la repro, je ne vois pas.

une plaque au collodion humide a une sensibilité entre 3 et 6 iso je crois, à peu près la même qu'un papier argentique, seulement qu'en est-il de sa sensibilité sous une lumière artificielle, comme une lumière halogène d'agrandisseur ?

www.selsdargent.com

Damien Sels d'argent écrivait:
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> une plaque au collodion humide a une sensibilité
> entre 3 et 6 iso je crois, à peu près la même
> qu'un papier argentique, seulement qu'en est-il de
> sa sensibilité sous une lumière artificielle,
> comme une lumière halogène d'agrandisseur ?


zéro !!!

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No Pasaran
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ah oui, mince, sensible seulement aux UV et au bleu

[www.lundphotographics.com]

bon, au moins la sensibilité ne se limite pas aux seul UV

en dehors des lampes UV, y aurait-il des sources lumineuses artificielles qui puissent être utilisées ?

www.selsdargent.com

Damien Sels d'argent écrivait:
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> ah oui, mince, sensible seulement aux UV et au
> bleu
>
> [www.lundphotographics.com]
> 1.jpg
>
> bon, au moins la sensibilité ne se limite pas aux
> seul UV
>
> en dehors des lampes UV, y aurait-il des sources
> lumineuses artificielles qui puissent être
> utilisées ?

Des arcs comme au bon vieux temps ...

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No Pasaran
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ou peut-être un agrandisseur équipé de leds bleues

www.selsdargent.com

et sinon quelle est la perte de sensibilité en collodion sec par rapport au collodion humide ? 2 fois moins sensible ? 4 fois ? plus encore

Damien ,

Vas poser tes questions sur DISACTIS , tu auras les réponses

A plus

AB

Bonsoir,
En fait une émulsion au collodion pour papier existe depuis 1861. Inventée par Gaudin elle n'a été commercialisée qu'autour de 1880. En 1884 Liesegang crée le papier Aristotype, ce papier donnait d'excellents tirages et avait une excellente conservation. Dans le procédé de prise de vue dit au collodion humide on coule d'abord le collodion salé (iodure+bromure) sur le verre et ensuite on l'introduit (la plaque de verre) dans le nitrate d'argent puis la prise de vue se fait plaque humide, pour le papier aristotype on introduit le nitrate d'argent dans le collodion salé et on coule cette émulsion sur le papier que l'on fait ensuite sécher. Mais pour etre complet, le tout premier qui publie l'idée d'une émulsion au collodion sur papier (pour la prise de vue) est Gustave Le Gray dans son premier traité en 1850, dans cet ouvrage Le Gray dit avoir fait cette opération sur papier mais il est très probable qu'il soit resté sur la voie humide.

J'ai exposé des collodions sous agrandisseur (positif scala 24X36 et ekta 4X5) ça fonctionne bien.

Avec le collodion sec la perte de sensibilité est très grande on passe de poses de quelques secondes pour la voie humide à 1, 2 minutes ou plus suivants les préparations pour le collodion sec.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/2011, 19:10 par Jacques.

Pour la lumière (pdv), certains utilisent des flashs ou des néons lumière du jour ou UV.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/2011, 19:09 par Jacques.

Mais sinon certain(e)s s'amusent bien au labo avec le collodion humide, allez regarder ce que fait la belle Gayle : [www.sgaylestevens.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/2011, 19:28 par Jacques.

merci, je pense avoir trouvé une solution sur Disactis

Il n'y a aucun problème à exposer des collodions humides sous l'agrandisseur.

avec une tête à lumière froide, je suppose que ça fonctionne encore mieux non ? j'ai une Durst dont la lumière est nettement bleu clair

ou sinon
[www.bosmile.fr]

et en plus j'aurai les dents blanches et un joli sourire :)