Auteur: Michel Prik
Date: 11-03-2008 20:22
En tant qu'artiste-peintre, ma belle-soeur trouvait grâce à mes yeux mais n'était pas connue. Les artistes en général ont une personnalité intéressante mais ce n'est pas pour cela que je mettrai un centime dans leurs oeuvres ou que je trouverai normal que Jacques Lang et ses collègues dépensent sans me demander mon avis l'argent qu'ils me prennent. On sait que nombre d'établissements financiers investissent en oeuvres d'art surtout pour des raisons fiscales mais cela reste souvent dans les réserves tellement ce n'est pas montrable. Cela se termine en donation à l'état qui se croit alors obligé d'investir encore un peu pour présenter et préserver des m... sans intérêt. Cela m'a beaucoup amusé de voir des investisseurs japonais il y a quelques années miser sur des "valeurs montantes" puis tout laisser à l'abandon à l'occasion d'une crise financière.
Je sais que je ne me fais pas que des amis (mais j'assume) en disant qu'en France le système permet à un artiste -reconnu comme tel- de payer ses impôts en oeuvres d'art, ce qui me semble abusif et ouvre la porte à toutes les dérives possibles.
En tant que vrai photographe professionnel, il y en a plein que j'apprécie vraiment, qui ont du talent et qui maîtrisent ce qu'ils font : le studio Pons relayé par Philippe Stroppa, Michel Bonnier, Denis Rouvre, Eric Traoré, Michel Blondeau, Tristan Paviot, Franck Tomps, Philippe Noisette, dans les collectifs et les agences j'aime bien Dolce Vita, Tendance Floue, L'oeil Public, Argos, l'agence Vu... D'une manière générale ils ne font pas de ram-dam, ils travaillent ou ils essaient -certains ont du mal- ce ne sont pas des charlots et surtout ils sont vivants. Certains ont même une famille, des enfants et parfois des vacances.
J'en oublie forcément.
http://lephotographenestpasmort.blogspot.com
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