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phorum - esthétique et autres discussions - Une interview de Stephen Shore

Archives 2006-2009 esthétique et autres discussions
galerie-photo, le Site Français de la Photographie Haute Résolution


 Une interview de Stephen Shore
Auteur: guillaume péronne 
Date:   26-09-2007 17:42

voir ici…

Avec, en prime, un "iBook" à télécharger.




 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Aspix 
Date:   26-09-2007 19:43

Merci,
on va lire ça.

Bonnes soirées
A


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: deniz schneider 
Date:   26-09-2007 20:43

Je vais le faire traduire et je vais le lire,
les vues qu'on voit sont très interessantes,
la couleur est particulière,
comme le disait Henri G , il ya pas de verité en photo couleur,
selon le film, selon l'epoque , etc..........
Ces films à l'epoque avaient la même couleur ? ou le vieillissement du film
est la cause de ces teintes "années sixties ou seventies" ?

Si on parle d'influance, Stephen Shore est du "sous HOPPER" ?


Ou le motif americain , l'architecture, et la société environnente americaine, suffisait
à inspirer ce type de travail et la façon de traiter celui-ci.

Le travail de Shore tel qu'il existe , sans des influances, picturales ou photographiques, si il en a bien sûr, serait-il ?


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Henri Peyre 
Date:   26-09-2007 21:00

Merci du lien !
L'interview pose très bien les problèmes : le bonhomme a l'esprit clair !




 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: frederic_cornu 
Date:   26-09-2007 21:23

Deniz

Si vous faites traduire, serait-il possible de profiter de la version française ( toujours mes lacunes en anglais, et trop tard pour y remedier )


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: deniz schneider 
Date:   26-09-2007 21:42

Ce sujet m'interesse et apparement le monsieur a la chance d'avoir une grande clarté d'esprit,
une resultante sans doute de tout ce qui fait ce qu'il est, et tout ce qui fait ce qu'il est n'est
pas tout ce qui fait ce que vous êtes et tout ce qui me fait.


La phrase d'Henry P me pose une autre question ; Ce que nous sommes, est-ce nous qui l'avons choisit ? Une personne choisit-elle ce qu'elle est ?
Quand tout nous reussi on veut croire que oui.
Un clochard a t-il decidé d'être clochard ?

----------------------
Là n'est pas le sujet, ne nous egarons pas.

J'aimerais vous faire le relais de la traduction que me donne l'ordinateur de ce texte
et même vous dire ce que j'en pense mais là j'ai pas le temps,
determinisme oblige, demain je me lève à 4heures et demi.
donc je vais aller compter les moutons.

De toutes façon mes interventions sont des " livraisons quotidiennes de verbiage immature", je veux croire que non bien sûr.

Je vais vous laisser debatre sur ce sujet qui me parait interessant.

Je serais heureux quand le temps me le permettra de voir ce qui c'est dit.


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: deniz schneider 
Date:   26-09-2007 21:45

Excusez moi, une Correction s'impose. 4eme ligne.

Une personne choisit-elle "d'être" ce qu'elle est ?




 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: guillaume péronne 
Date:   27-09-2007 08:59

Avoir l'esprit clair ; c'est ce qu'il faut retenir, Deniz !


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: DG 
Date:   27-09-2007 15:27

Un clochard a t-il decidé d'être clochard ?
mauvais exemple... contrairement au idées reçus, c'est assez souvent une sorte de choix !


@ guillaume :

question piège, ce "Ebook" 20x25 ou numérique Olympus ? ;-)


PS : enfin des images de Shore qui ne sont pas issues de ses archives ou de la pub !


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Henri Gaud 
Date:   27-09-2007 15:33

<<Un clochard a t-il decidé d'être clochard ?
mauvais exemple... contrairement au idées reçus, c'est assez souvent une sorte de choix !<<

Dans les années 70 sans aucun doute, mais les SDF d'aujourd'hui je trouve assez gonflé de penser qu'ils ont le choix, tu vis sur quelle planète David ?

Visitez le Blog de la Trichromie


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: DG 
Date:   27-09-2007 15:43

tu vis sur quelle planète David ?
"c'est assez souvent une sorte de choix"

j'ai jamais affirmé que tous les sdf avaient choisis leur situation, bien au contraire !
mais pour avoir côtoyer des psy... j'ai été surpris d'entendre un tas d'histoire de type devenus clochard plus par refus du système ou problèmes divers (sentimentaux, parcours de vie difficile...) et variés que par soucis économiques (certains étant même plutôt riches).

Pour info, le nombre de "pauvres" est en accroissement constant en france, tout comme le nombre de banques !


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: guillaume péronne 
Date:   27-09-2007 15:53

Question piège ?

Format 4:3 => Olympus !


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Henri Gaud 
Date:   27-09-2007 15:56

DG,

Tu dois cotoyer des très vieux psy, nous sommes entrés dans l'ère de la vraie misère cotoyant la vraie richesse des parvenus.

Visitez le Blog de la Trichromie


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: DG 
Date:   27-09-2007 21:15

je suis encore plus affligé par la misère intellectuelle des nouveaux riches... mais il ne faut pas généraliser ;-)


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: jean d 
Date:   27-09-2007 22:22

Et la richesse intellectuelle des nouveaux pauvres, qu'est-ce t'en fais...


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: DG 
Date:   28-09-2007 01:29

Et la richesse intellectuelle des nouveaux pauvres, qu'est-ce t'en fais...
je ne généralise pas non plus ;-)


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Zoran 
Date:   28-09-2007 10:47

très intéressant, merci guillaume.

En dehors des attitudes "conditionnées" par les techniques argentiques et numériques, qui sont ici bien posées. Il dit que le numérique permet à tous de trouver une audience, tandis qu'il produit des ibooks à moins de 500 ex d'après des photos prises à l'apn. Flohmarkt est certes téléchargeable, mais pas les autres. Autrement dit il cultive un mode d'apparition de son travail basé sur une certaine rareté, ou au moins, sur un contrôle du contexte de sa réception.


pour Fox, une phrase à méditer à propos du numérique et de la photo d'actu "d'amateur" : On one hand it bypasses the visual conventions imposed by the editors of traditional media. It also bypasses the financial constraints of traditional media.


Que de questions cruciales !
:)


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Jean-Louis Salvignol 
Date:   28-09-2007 22:18

On one hand it bypasses the visual conventions imposed by the editors of traditional media. It also bypasses the financial constraints of traditional media.


J'avais relevé cette même phrase - À méditer, et même pour les amateurs, car là il y a de la matière.


Quant à la question des auto-éditions, ce que fait Shore me rassure car je m'interroge sur les débouchés réels des grands tirages : qui achète et pour en faire quoi ?

JLS


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: guillaume péronne 
Date:   29-09-2007 10:52

Il ajoute aussi que :
On the other hand, when everyone has a public voice, we see how many people just don't have anything interesting to communicate.

Inflation des images / déflation de la pensée ?


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Jean-Louis Salvignol 
Date:   29-09-2007 11:40

Plus que de la pensée déflatée, il est probable que la capacité à communiquer et à transmettre n'est en rien corrélée à un quelconque vecteur médiat et au volume de signal traité.

On peut démultiplier ad nauseum les outils et autres tuyaux, cela ne fait qu'amplifier le décalage entre quantité et qualité de l'offre.

Mais, et même si le bruit de fond devient presque assourdissant, le jeu n'en est que plus stimulant de filtrer et trier. Il suffit d'un peu de méthode et de rigueur.

JLS


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: DG 
Date:   29-09-2007 12:42

ce que fait Shore me rassure car je m'interroge sur les débouchés réels des grands tirages : qui achète et pour en faire quoi ?
les musées par définition, les institutions, les sociétés pour "décorer" les locaux et les possesseurs de grands lofts...


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Zoran 
Date:   29-09-2007 12:52

when everyone has a public voice, we see how many people just don't have anything interesting to communicate.

c'est là où l'entretien fait vraiment mal. Internet permet la publication de n'importe quel travail photographique quel qu'en soit la qualité, n'importe qui peut diffuser ses photos en s'affranchissant d'une validation qualitative classique (éditeur).
Comme cela est accessible à tous, le besoin de reconnaissance qualitative n'est pas satisfait, les gens se noient un peu devant leur production, motivation, l'absence d'écho. Les questions arrivent et se posent trop tard : "votre avis m'intéresse, dois-je continuer la photographie ? que vaut mon travail ?" etc. Le "public" est alors supposé faire le tri et défendre le travail de "l'auteur" déjà diffusé.
C'est pourquoi j'apprécie que les seuls travaux visibles sur galerie-photo, soient édités avant leur publication.


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: JCR38 
Date:   29-09-2007 13:46

"c'est là où l'entretien fait vraiment mal. Internet permet la publication de n'importe quel travail photographique quel qu'en soit la qualité, n'importe qui peut diffuser ses photos en s'affranchissant d'une validation qualitative classique (éditeur)."

Je ne discuterai pas ceci dans le domaine de la photographie, mais on observe la même chose dans un domaine que je connais mieux, celui de la recherche. Un site comme arXiv permet de diffuser les articles sans pratiquement aucun controle. Il me semble qu'on observe la chose suivante:
- on ne lit les papiers que de gens connus.
- cette reconnaissance s'effectue à travers des communications ou des rencontres dans les congrès.
Autrement dit, tout se passe comme si un filtre se reconstituait à partir de contacts "de proximité".
Je ne sais pas si cela peut avoir un sens dans le domaine de la photo.

JCR




 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: guillaume péronne 
Date:   29-09-2007 14:36

Oui, à la brève satisfaction de devenir visible, s'oppose l'absence de retour (en terme de critique), ce qui finalement doit être frustrant. Et s'il y a critique, de la même manière que tout le monde peut avoir "pignon sur rue", chacun peut revêtir la casquette du critique.
On est passé brutalement d'un filtrage fort — certes discutable — à l'absence totale de filtre. Ne serait-ce que le filtre de l'auto-édition (tirages ou autre), soit la production d'images matérielles qui, au travers de son coût, oblige l'auteur à des choix qu'une image immatérielle (un fichier) n'impose pas nécessairement. Je soupçonne bien des sites de présenter des images qui n'ont aucune existence matérielle : ce qui autrefois restait dans les tiroirs peut être édité avec la plus grande facilité, et les photographes foncent tête baissée, attirés par les sirènes de la visibilité…
A quoi alors peuvent être vouées ces images sinon à une utilisation sur le web, venant augmenter le volume de ce qui devient de fait une banque d'images sans destination (I.S.D. ; )) ?


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Jean-Louis Salvignol 
Date:   01-10-2007 14:13

les musées par définition, les institutions, les sociétés pour "décorer" les locaux et les possesseurs de grands lofts...

Cette réponse de DG n'étonne énormément.

Les musées : leur mission - récente de plus dans cette acception - n'est-elle pas d'acquérir, souvent bien tardivement, ou de recevoir en dation, des oeuvres d'artistes largement consacrés ? Un conservateur est-il un découvreur ou son activité relève-t-elle de la monstration ? Et de plus, tout "grand format "trouvera sa place physique où, et en remplacement de quoi lorsque l'on connait l'immensité des réserves muséales ?

Les institutions : mais encore ?

Les sociétés pour "décorer" : une société investit peut-être pour des raisons conjuguées d'image et de fiscalité, avec l'éventualité de revendre avec plus-value. Mécène intéressé donc...Découvreur j'en doute. Et qui y assume cette fonction de sélection et d'allocation de capitaux ?

Les possesseurs de grands loft : marché bien étroit en termes de cibles, dont le champs socio-culturel est restreint (mode) et à destination de locaux qui, de plus, comportent autre chose que des murs, offrant donc une surface utile très limitée à l'exposition (vitres, baies, fenêtres etc...).

Bref, en bon adepte de l'esprit G-P, mon idéal photographique étant le tirage-contact 8*10 (jamais vu de 11*14 hélas), j'ai une difficulté croissante à comprendre cette débauche de M2, sauf à imaginer que pour certains la superficie d'une oeuvre serait un indice de qualité artistique et un gage de crédibilité marchande.

JLS


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: DG 
Date:   01-10-2007 14:25

Les institutions : mais encore ? FRAC, ou encore Fonds Communal.. par exemple.

Quant à vos remarques concernant les musées, certes ils achètent plus facilement des grandes pointures, mais on ne parlais pas de découvreurs... mais de grands tirages.

Chaque image à son format, certaines images se cassent la gueule en grand, certains travaux nécessitent une forme d'intimité...

Quoi qu'il en soit, des grands tirages, il s'en vends pas mal dans le marché de l'art.
j'ai été surpris dans les foires, de voir des stands ou tout était vendu... et pas que des artistes célèbres !


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Jean-Louis Salvignol 
Date:   01-10-2007 16:34

C'était bien l'objet de mes remarques : Ces acheteurs, c'est pour en faire quoi, de ces m2 ? Des m3 qui sait...

JLS


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: romain 
Date:   02-10-2007 00:37

bonjour à tous,

au sujet de
"On one hand it bypasses the visual conventions imposed by the editors of traditional media. It also bypasses the financial constraints of traditional media."

je ne suis pas si sur que cela outrepasse le rôle du directeur de la photo d'un journal. Pour le moment c'est toujours lui qui décide quelle image il montrera que ce soit une image d'un inconnu au camephone trouvée ou celle d'un photographe professionnel mandaté.
Lorsque c'était le media traditionnel, un photographe se devait d'apporter une image attendue, conventionnelle qui allait correspondre au journal et au directeur de la photo. il n'y a qu'à voir la photographie de presse pour se rendre compte que l'on ne sort rarement des sentiers rebattus. Il m'est difficile à croire que c'est parce que les photographes n'ont pas d'imagination?

et concernant les contraintes financières des média traditionnels. le media traditionnel n'existe plus. Il s'agit d'un ensemble complexe où l'équilibre financier est trouvé à travers plusieurs media. Peu de quotidien sont dépourvus de site internet, lesquels sont rarement dépourvus de publicité.
Il me semble que la phrase de SS ne montre pas la complexité du monde médiatique où media traditionnel n'existe plus.

romain


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Zoran 
Date:   02-10-2007 10:45

bonjour romain,

ce sont les "convention visuelles" qui sont dépassées (image amateur prise au camephone vs travail d'un professionnel), pas le rôle de celui qui opère le choix.
l'intérêt documentaire malgré la pauvreté formelle de ces images est développé avec l'exemple de la révolution orange.

concernant les contraintes financières, je crois qu'il parle plutôt des comparaisons coûts argentique/ numérique et rémunération amateur/professionel, que des nouveaux équilibres financiers des supports de presse.


 
 Re: Une interview de Stephen Shore
Auteur: Zoran 
Date:   03-10-2007 14:33

un des derniers travaux publié de shore :

another magazine

cliquer sur "fashion" et sur son nom pour voir les images.
très sympa le fashionshorestyle :).



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