Auteur: jean d
Date: 31-08-2007 09:27
Précision, lumière...
Aujourd'hui, l'image 3D est devenue adulte. Elle n'est plus aussi lisse qu'il y a quelques années, elle sait aussi être imparfaite, sale, grumeleuse à souhait, au point qu'il devient impossible de discerner le vrai du virtuel.
En archi, on va même plus loin, avec des softs comme Realviz. Exemple: On fait une prise de vue hélico au dessus d'une ville dans laquelle on va construire un bâtiment. Prise de vue "ordinaire", avec les vibrations et les mouvements parasites de l'hélico.
Avec ce soft, on va "coller" l'immeuble en 3D sur l'image réelle. On revoit donc la prise de vue aérienne avec le bâtiment en 3D complètement intégré à la ville, y compris les reflets de la ville dans ses glaces, et les défauts de la prise de vue en hélico.
D'un point de vue strictement photographique, la maîtrise d'un bon soft 3D (Softimage XSI, Lightwave, Maya, 3DSMax, Autocad...) peut être très utile au photographe d'architecture puisqu'il lui permet, non pas de "subir" l'immeuble en lui tournant autour, mais de le manipuler à sa convenance, y compris avec son environnement. Ce qui ne l'empêchera pas de comparer sur le terrain ses choix de représentation et de réaliser au final l'image réelle à la chambre.
La 3D ne remplace pas la photographie, mais peut aider un photographe à réfléchir sur sa démarche.
La 3D en archi n'existe, comme beaucoup d'outils de communication, que parce que l'architecte ne peut pas "raconter" son projet à son client avec assez de précision, et que son client n'a pas assez d'imagination.
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