Auteur: Jean-Louis Llech
Date: 23-08-2007 09:13
Pour moi, il peut y avoir deux approches :
La première, c'est de photographier un sujet intéressant, ou qui nous saute à l'oeil, quand il se présente à nous, et ensuite de le classer quelque part dans un thème, ou une série, appelez ça comme vous voulez. Les photos suivantes peuvent se raccorder à un thème ou à un autre, une série ou une autre.
Cette manière de procéder a pour avantage qu'elle n'impose pas au photographe de se focaliser sur une recherche unique, et qu'il peut ainsi traiter plusieurs thèmes de front. Ainsi, il reste ouvert et perméable à tout ce qu'il voit.
Je reste fidèle à cette notion de "cueilleur d'images", qui donne plutôt le bouquet varié de fleurs des champs que le bouquet de 9 roses ’'Madame Meilland' avec tiges de 32 cm de hauteur.
La seconde, sur laquelle je suis moins porté, peut-être parce qu'elle impose trop de méthode, consiste à bâtir un scénario, comme l'explique Jean, ou une armature, et de garnir ensuite.
Ce qui m'emballe moins là dedans, c'est qu'on risque de trop orienter sa recherche vers une série unique. Cela ressemble assez au "syndrome du collectionneur" : il me manque le "Cérès 1 franc vermillon de 1849". Le risque est que tout ce qu'on voit et qui n'est pas le "Cérès 1 franc vermillon etc..", on ne le regardera pas.
Une autre piste serait de spécialiser les "thèmes". Un thème "Arbres" peut se décliner en "Racines" ou "Parasites des arbres" ou une variété particulière, comme les trembles, "aspen" an anglais ? ;>))
Je suis un peu allergique à toute méthode, parce que je crains toujours qu'elle ne me fasse passer à côté de quelque autre sujet passionnant.
De toutes façons, la "majesté" des jardins de Versailles me lasse. Et j'ai toujours préféré les jardins à l'anglaise que les jardins à la française, tirés au cordeau, dans lequels je m'ennuie ferme. J'aime la fantaisie.
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