Auteur: samuel gerard
Date: 16-09-2008 10:47
Je sèche aussi sur le nom du photographe japonais. Par contre, il y a un américain que j'aime beaucoup qui a fait quelques très très belles choses : http://www.charlescramer.com/
Sur le fond, je comprends bien que la pose longue finisse par être indigeste... à la longue ! Au cours de mes expos, le public s'étonne très souvent de cet effet, et s'enquiert du procédé requis. Du coup, j'imagine aisément que tout photographe, à un moment donné, se fait plaisir en réalisant, lui aussi, cet effet surprenant à moindre coût.
Alors bien sûr, si l'on s'en tient là, il n'y a pas de quoi fouetter un chat, dans la mesure où l'on use de ce qu'on pourrait appeler une facilité.
Mais selon moi (qui suis un adepte du genre), le travail sur les cascades réside ailleurs, dans la maîtrise du flou (tous ne sont pas identiques, et ne donnent pas les mêmes impressions au final), dans la composition d'ensemble, dans une recherche visuelle particulière, etc.
Bref, la pose longue est un élément de l'image, et ne saurait à elle seule justifier de la qualité de cette dernière. Mais de la même manière, la présence d'une pose longue ne suffit pas à discréditer une photographie.
On peut avoir une discussion similaire sur les couchers de soleil, le reflets de montagne dans un lac, les bateaux sur la mer, les paysages industriels, les nus en extérieur, les portraits en N&B, etc, etc...
Si le seul sujet suffit à rendre une image caduque, ne nous étonnons pas que la recherche d'une originalité à tout prix conduise aussi parfois à une forme de décadence dans l'art photographique.
Photographe de paysages
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