La galerie Les Filles du Calvaire présente, après Arles, la série American Night de Paul Graham.
Mis à part le choix des grand formats de tirages, le travail de cet artiste est en droite ligne avec l'œuvre de Walker Evans : il capte l'héritage sans pasticher le maître.
C'est jusqu'au 28 septembre; 17, rue des Filles-du-Calvaire à Paris dans le 3.
"Q. Que reste-t-il du photojournalisme de vos débuts ?
Paul Graham. Ma motivation, qui est de dénoncer."
"Q. Que cherchez-vous à atteindre ?
Paul Graham. L’instant photographique où l’on bascule dans la fiction, où l’on passe de l’ordinaire au divin. Ce que j’adore dans le travail des très grands photographes - et je ne sais pas si j’y parviens -, c’est d’être submergé par le fleuve du temps. "
S'abandonner au temps Et dénoncer : improbable cul-de-sac, d'ou les photos blanches ?