Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 20-05-2009 14:11
[message codé / arcaphiles] Future halte ferroviaire / École-Valentin (Doubs, France)
Soyons clairs : notre forum étant lu par toute la francophonie photographique de Chicoutimi (Québec, Canada) jusqu'aux îles Kerleguel (TAAF) et de Papeete à Ho-Chi-Minh-Ville, la probabilité pour que l'un de nos lecteurs connaisse ou ait un intérêt quelconque pour le charmant village d'École-Valentin (Doubs, France) est parfaitement nulle. C'est en pensant à eux, et en priant humblement ces lecteurs de bien vouloir m'excuser, que le message est sous-titré : message codé pour arcaphiles.
Bref, la lecture du dernier journal d'information de la communauté de communes du Grand Besançon (Doubs, France) nous fournit la liste des futures gares de chemin de fer liées à la construction du futur TGV Est lorsqu'il s'approche de Besançon (Doubs, France) : la gare TGV s'appellera Besançon-Franche-Comté-TGV et elle sera reliée au centre ville (les habitants de Tours sont à ce régime-là depuis des lustres) par une navette ferroviaire desservant les gares de Miserey-Salines, École-Valentin, Besançon-Portes-de-Vesoul, et Besançon-Viotte, la gare principale actuelle très proche du centre ville.
Certes, la nouvelle est rude pour M. Deniz Schneider, l'un de nos lecteurs Alsaciens spécialiste du parcours pédestre entre la gare-Viotte et École-Valentin ; mais je le rassure tout de suite : venant par le futur TGV, non seulement il pourra, s'il le désire, redescendre jusqu'à la Viotte pour remonter à pied, mais il pourra toujours demander son chemin à la coiffeuse d'École-Valentin qui doit se frotter les mains à l'idée de voir arriver des éco-client(e)s qui ne se déplacent qu'en train.
À ce sujet, je pense à certains éco-photographes d'Alsace, militants des transports en commun à bilan-carbone nul : ils pourront venir par TGV & navette électrifiée d'Alsace jusqu'à École-Valentin au prix de zéro gramme de CO2. Pour la bonne raison que l'électricité du TGV-Est de Franche-Comté sera très probablement fournie par l'uranium et le plutonium de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin, France) que l'Alsace, soucieuse de notre bilan-carbone (on l'en remercie), met aimablement à la disposition des Franc-Comtois.
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