Auteur: SCHOTT Raphaël
Date: 18-02-2009 23:43
Non sans rire c'est là que je voulais en arriver, vous ne croyez quand même pas au journalisme pour révéler quelque chose si vous ne croyez pas au photo journalisme ?
Croyez bien que si par mauvaise intention on peu faire mentir une photo...qu'en est il des mots ?
Voilà tout est dans l'intention, le journalisme comme le photo journalisme n'est pas à rejeter en bloc, il y à des gens sincères là aussi.
A fortiori si on ne croit pas dans la presse comment accepter d'un autre côté qu'un journal en ligne tel que celui qui dénonce l'affaire des bourrelets publie un article avec une information authentique ?
Tout est affaire d'intention je vous le rappelle ) d'autre part la manipulation existe depuis les débuts de la photographie et des documents historique tel les photos de procès et d'exécution des " Communards " se sont avérées des montages et ce bien avant le numérique. Ils y a des gens avec de la conscience professionnelle et de l'éthique également.
On peut citer aussi un extrait de l'article auquel nous renvoi Thomas:
" Pas de retouches dans la presse d'information... en principe
"Chez nous, dit Frédérique Deschamps, chef du service photo du Monde, on ne fait jamais de retouche, quelle qu'elle soit. C'est la règle. Même assombrir un fond par exemple, on ne le fait pas, car nous considérons que c'est mettre un doigt dans l'engrenage et alors on ne s'en sort plus." Même principe dans les autres quotidiens.
Le recadrage ? "C'est différent, poursuit Frédérique Deschamps, nous le faisons parfois pour des histoires de maquette, mais jamais pour faire disparaître un personnage ou une information. Maintenant, certaines agences ne sont pas d'accord avec cette pratique. L'agence Magnum, par exemple, n'accepte pas le recadrage, considérant qu'il s'agit de 'photos d'auteur' qu'il faut respecter."
Le moindre manquement à la règle est durement sanctionné. L'été dernier, pendant le conflit libanais, un photographe de Reuters a été licencié par l'agence britannique pour avoir grossi numériquement un panache de fumée noire sur une de ses images, histoire de faire "plus guerre".
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