Auteur: Jean-Louis Llech
Date: 30-09-2007 11:04
Effectivement, les premiers photomètres utilisaient un coin de Goldberg. Cet accessoire, plus connu en sensitométrie, a été utilisé dans des posemètres dits "à extinction".
Très sommairement, le coin de Goldberg consistait en un filtre composé de bandes dégradées allant du transparent total au noir absolu. En face de chaque zone figurait un nombre.On regardait le sujet au travers de ce filtre, et, en face de la dernière zone au travers de laquelle le sujet restait visible, on lisait le nombre correspondant. Ensuite, en se référant à une table de pose, qui indiquait aussi les conditions générales d'éclairement (plein soleil, nuageux, etc..), en regard du nombre lu, on lisait un couple diaphragme-vitesse.
Pas de piles, pas de matériau photosensible comme le sélénium. Mais assez peu précis en basse lumière. J'ai recherché le brevet de Charles Goldberg - si tant est qu'il en ait déposé un - sans succès. Même son nom semble avoir disparu pratiquement partout. Mais le système a été utilisé sur pas mal d'ancètres du posemètre, et surtout sur les densitomètres d'agrandissement, comme les Volomat.
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