Auteur: Yves Viricel
Date: 28-05-2009 09:47
Au départ, comme la bouillabaisse, c'est le plat du pêcheur ou du pauvre.
Et puis avec de la baudroie (lotte) voire de la langouste, çà s'est embourgeoisé.
Sauf que par un gougnafier c'est de la bouillie et par un cuistot, c'est un honnète plat méridional.
A la différence de la bouillabaisse, la bourride à la sétoise incorpore une julienne de légumes.
Picpoul de Pinet. A.O.C. Blanc. ; Cépages : Picpoul blanc, Terret blanc. Jolie robe à nuances jaunes et vertes. Vin très fruité, souvent capiteux, rond et vivace en bouche.
Le mont St clair, au pied duquel se blotti Sète, s'étire de part et d'autre en 2 bandes littorales qui sépare l'étang de Thau de la mer. C'est une lagune d'eau salée. Le versant calcaire devant l'étang, orienté plein sud, accueuille ce cépage depuis l'antiquité. L'appellation s'est un peu étendu mais j'ai un faible pour la zone de Mèze, devant l'étang.
On trouve sans difficulté de la piquette servie en juillet aux teutons dans les p'tits restau du bord de mer mais aussi des productions de vignerons sérieux qui donne des blancs secs, fruités bien qu'un peu acide, moins qu'un sylvaner (et sans ce goût souffré), c'est pas le même ensoleillement.
Bref, à boire jeune et frais vers 10 à 15°C pour moi.
Quand aux bouzigues, ce sont des huitres deux fois plus grosses que leurs cousines charantaises. Eviter les laiteuses crues, celles là sont bien au four avec du...Picpoul et un brin de thym. Elles sont moins iodées aussi, puisque élevées en lagune.
Au café, on demandera des coucougnettes de Montpellier.
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