Auteur: Olivier D.
Date: 15-05-2009 12:25
Le tirage imprimé ne se compare pas réellement à celui argentique, le procédé est différent. En terme de fidélité, si on considère la gamme de couleur, elle est plus étendue en jet d'encre, en définition c'est sensiblement équivalent et très dépendant du papier.
Le calcul des dimensions n'est pas un phénomène d'impression. on peut imaginer une très petite image-fichier imprimé en grand format, on aura juste un agrandissement. Il ne s'agit pas de chercher un une relation pixel-point de cette nature, la mise à la taille ne révèle ni n'oblitère pas les détails. En terme technique, ce qui importe c'est la relation formation du point-goutte. Par construction une tête Epson a un écart qui correspond à 360dpi entre les buses, c'est pour cette raison que les résolutions d'impression sont en multiple de 360 (720, 1440, 2880), pour augmenter la résolution la tête procède à plusieurs passage (d'où les temps d'impression accrus).
Si vous avez préparer un fichier à 360ppi, qui s'imprime à 360dpi, schématiquement vous avez une goutte pour former un point de couleur ou ton donné. Si ce même fichier est imprimé à 2880dpi vous avez 4 gouttes, donc quatre colorants pour former le point, en tenant compte du fait que 4 gouttes peuvent aussi être juste 1,2 ou 3 gouttes déposées seulement (rien n'impose 4 gouttes). La précision de la formationdu point peut s'en trouver améliorée. Peut car s'il s'agit d'un aplat, il est préférable de déposer une grosse goutte à 360dpi que 4 à 2880.
Encore une fois, la définition de l'image imprimée ne dépend pas que de la résolution d'impression, l'engraissement du point, le recouvrement du point et la variable papier a un rôle majeur.
Olivier
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