Auteur: Michel Guigue
Date: 29-04-2009 23:25
Gravure sur cuivre, etc ... O.K.
Puis : <<... puis SURIMPRIMER une image créée dans ma plaque de cuivre. Pour cela, je dois mouiller le papier ! ...>>>
Alors là, ? ? ?
Pour ce qui concerne le papier mouillé dans une imprimante, j'ai essayé la chose suivante :
Une photographie au RB (6x7cm en paysage), N&B suivie d'un scan.
Un fichier en 0-1 contenant une photographie en N&B représentant un banc, comme on peut se représenter les bancs de jardin de notre enfance, solidement assis sur des structures en fonte. Banc sur lequel j'ai posé un livre ouvert et une paire de lunettes posée à cheval sur le livre et le banc. En arrière plan, un massif de buis.
Cette photographie, réalisée dans les jardins de la propriété de ma vénérable mère que je viens d'avoir à l'instant au téléphone et qui est née en 1920 (non pas le téléphone), a vue naissance par un concours de circonstances.
Le fait d'être en famille, le fait de parcourir un jardin arborescent, le fait de tomber sur un banc bête en soi qui a déclenché en mon âme de voyeur une photographie possible !
Un banc nu est une chose ; le fait de l'habiller en étant une autre.
Donc, pour en revenir au sujet humide principal dont on constate que 'lenoir' veuille ""mouiller le papier"", je peux lui dire que cette photographie que j'ai intitulée "banc au livre" a été tirée en UN exemplaire sur papier Aquarelle (papier destiné aux aquarellistes) légèrement structuré en l'humidifiant au préalable à l'éponge mouillée, recto-verso. Une éponge du genre de celles que nous montre notre ami Henri sur son blog traitant des Spontex® dans tous leurs états. Voir -ICI-
Papier non traité pour jet d'encre. Papier pour artistes du pinceau.
Après un repos de quelques 15-30 minutes, la feuille à l'humidité bien digérée a été introduite dans l'imprimante !
Et Pan ! ""Enter"" !
La Epson Stylus-pro-EX fait son travail. À moins que ce n'ait été la Epson Srylus 2000P. Désolé de ne pas avoir noté.
Ce qui est tout à fait différent ; la première distillant des encres aqueuses alors que la seconde des encres encapsulées de résines ; (dixit les notices du constructeur). Tout est là, quant à la diffusion des colorants ou pigments ou colorants enrobés. Essayez ...
Je passe le fait d'avoir osé introduire dans la machine une feuille humide ; ce qui est exclu des longues recommandations du constructeur, à lire ce que vous ne lisez jamais. Osez ! Humide ne veut pas dire détrempé.
À la sortie, M.... ! me dis-je, on dirait un tirage "charbon" !
La combinaison de l'encre, du papier, de l'humidité de ce dernier, du sujet en lui-même ont contribué à ma constatation spontanée. Diffusion subtile !
Ce tirage, quelques années plus tard, n'a pas bougé ; ni de sa place sur une commode, ni en matière de tenue chromique.
Conclusion, si j'ose, tirez humide ! !
M.G.
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