Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 16-04-2009 16:20
Une remarque sur le nombre de lamelles : à l'exception du diaph carré spécial pour faire des trames carrées (je découvre ce truc, merci !), et à l'exception des appareils où on recherche la simplicité à faible coût, il y a probablement un intérêt à avoir un nombre impair de lamelles à usage de photo artistique.
C'est une conjecture de ma part mais voici la raison : la figure de diffraction d'une ouverture à nombre pair de côtés est une étoile dont le nombre de branches est égal au nombre de côtés. Par exemple étoile à 4 branches pour un diaph carré.
Mais pour un nombre impair de côtés, le nombre de branches de l'étoile est double, avec une branche forte et une branche un peu plus faible par côté. Par exemple en passant de 4 à 5 lamelles (cas des compurs et prontors classiques) on a une figure de diffraction à 10 branches au lieu de 4 pour 1 lamelle de plus seulement.
Il me semble que dans certains copals on a 7 lamelles.
Mais il y a pas mal d'objectifs avec 6 lamelles... et un fameux sonnar de chez Zeiss pour le petit format avec un triangle en guise de diaph ! Donc si Zeiss l'a fait, on a le droit de le refaire ;-);-)
Plus il y a de branches dans l'étoile de diffraction plus on se rapproche du cercle qui a la réputation de faire des beaux flous.
Ceci étant dit, l'image très défocalisée du diaph est la projection du diaph, donc le fameux pentagone curviligne... ou l'heptagone du copal.
Mais lorsqu'il y a mélange de diffraction et de défocalisation, probablement plus le nombre de lamelles est grand mieux c'est, et le nombre impair de lamelles serait donc plus avantageux que le nombre pair.
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