Auteur: slallemand
Date: 19-02-2009 21:59
C'est marrant j'ai fait du papier salé et albuminé pendant presque trois ans mais quand dans mon atelier il faisait un froid de canard j'arrêtais de faire de la photo...
J'obtenais des résultats très aléatoires tant au niveau du papier sans virage qu'avec virage à l'or.
Les négatifs doivent être assez denses tant pour le papier salé qu'albuminé. Le seul espoir avec un négatif peu dense c'est la méthode Blanquart Evrard. C'est à dire un développement partiel en noircissement direct et un développement final au révélateur à l'acide gallique. Mais je n'ai jamais essayé cette technique précurseur de l'image latente révélée qui sera découverte plus tard...
Il y a également la possibilité de modifier la proportion de nitrate dans le bain de sensibilisation et / ou la quantité de sel dans la fabrication du papier.
La bonne proportion moyenne consiste en un bain de salage à 100 gr de chlorure de sodium par litre d'eau et un bain de sensibilisation à 200 gr de nitrate par litre d'eau (distillée).
Si le négatif est très contrasté l'image viendra normalement , si le négatif est trop doux il faut atténuer l'éclairement en interposant un verre dépoli ou du calque entre le verre du châssis presse et le négatif en contact avec le papier. L'image met plus de temps à monter et du coup les contrastes noir / blanc sont meilleurs sans que les blancs soient brûlés.
Mais encore une fois avec de l'eau du robinet qui sort trop froide, un bain de virage également trop froid, je n'obtenais pas de bons résultats. Je ne savais jamais si le fixage était suffisant etc... Je fais du dessin quand il fait trop froid!
Bonnes expériences
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