Auteur: Henri Gaud
Date: 09-12-2008 08:59
<<Je suis même certain que certain(s) ici ont en archive quelques clichés qui pourraient bien illustrer les avantages de la pré-illumination pour ces conditions de photographies nocturnes en milieu urbain aux lampadaires violents.<<
Dans ce cas pas besoin de prélumination, c'est le Flare qui fait le boulot. J'ai eu l'occasion de faire des photo du Paris nocturne en 13x18 et à F/45, avec un Périgraphe F/14 de 90 mm, et là aucun sooucis les sources ponctuelles de éclairage nocturne génère un flare qui prélumine juste ce qu'il faut (des poses de 30 mn était largement suffisante et le HC 110 assez energique).
<<Le révélateur énergique dont tu parles, Henri, ne va-t-il pas augmenter le contraste du sujet urbain nocturne aux réverbères présents ?<<
Le Delta L est trop important, le Delta E est raisonnable grace au flare, Schwartzschild augmente fortement le contraste, la prélumination le diminue, le révélateur énergique augmente la sensibilité relative et le contraste.
Il y a un juste milieu à trouver, c'est une question d'équilibre.
<<Ça me fait penser aux photographies de nuit de Montmartre du photographe aux deux poses longues : la pose Boyard et la pose Gitane ;-)).<<
Mais optique à pleine ouverture et développement par inspection.
<<Henri, pardonnez mon manque d'expérience en la matière, mais un truc avec peu de lumière en grand format, pourquoi pas? N'y-a-t-il pas de nombreux photographes qui ont obtenu des résultats tout à fait intéressants? <<
Bien sûr, mais il faut mettre en place un process précis et travailler avec un unique temps de pose, sinon on n'a pas de rendu homogène.
Et on fait bien sûr quelques tests.
<<Sur quelle base Ev 0 = f/32 à 15'? Est-ce purement intuitif ou s'agit-il d'une règle? <<
Pour 100 ISO EV 0 = 15 mn à F/32 c'est la définition même des EV
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